1819 Paris, Desoer, 1819; un volume in-8° plein maroquin bleu à long grain, filet doré et trois roulettes dorées et à froid encadrant les plats, dos à nerfs plats, palettes dorées sur les nerfs, et en tête et pied, entre - nerfs ornés de larges fleurons à froid et dorés en leur centre, titre doré, coupes guillochées aux coins et coiffes, roulette intérieure (la même qu'une des trois encadrant les plats, tranches dorées ; (4) - 883 - (1)pp. Texte sur 2 colonnes. Édition de la Vulgate dans la version de Le Maistre de Sacy.
Reference : 10849
Rousseurs aux faux-titre et titre sinon éparses. Très petits frottements aux coins, coupes et mors. Bon exemplaire dans une belle reliure de Simier relieur du Roi. (Reu-CH1)
Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau
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LEMAISTRE DE SACY (Louis-Isaac, trad.) / BIDA (Alexandre, ill.)
Reference : 598
(1882)
Paris Librairie Hachette 1882 In-f° (43 x 61.5 cm), [2] ff. bl. - [2] ff. - 38 pp. - [12] pl. - [3] ff. bl., en feuilles sous chemise éditeur imprimée fermée par des rubans.
12 EAUX-FORTES ORIENTALISTES EN PREMIER TIRAGE, UN DES 20 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE HOLLANDE. Édition originale de l'illustration d'Alexandre Bida. Un des 20 exemplaires sur Hollande, après 10 exemplaires sur Chine et 20 exemplaires sur Whatman. L'ouvrage est illustré de bandeaux, vignettes et culs-de-lampe ainsi que de 12 eaux fortes sous serpentes légendées, le tout d'après Alexandre Bida. Ce volume est le dernier d'une série de publications issue de la collaboration entre Hachette et Bida : aux monumentales Saintes Évangiles illustrées de 128 eaux-fortes (1873) s'ajoutent Le Livre de Ruth (1876), L'Histoire de Joseph (1878) et L'Histoire de Tobie (1880). 21e livre de la Bible hébraïque, le livre d'Esther est compris dans la tradition chrétienne parmi les "livres historiques" de l'Ancien Testament. Esther, épouse du roi de Perse Assuérus, parvient à obtenir de lui qu'il mette fin aux intrigues du vizir Haman qui projette d'exterminer la population juive. Élève de l'atelier d'Eugène Delacroix, Alexandre Bida (1813-1895) affine son trait orientaliste au cours de plusieurs voyages qui le mènent en Turquie, en Syrie, au Liban, en Grèce, en Égypte... les dessins à caractère quasi-ethnographique qu'il en rapporte intriguent à Paris : il est notamment le premier européen à représenter des personnes juives en prière devant le mur des Lamentations (Le Mur de Salomon, 1857). Exposé aux Salons de Paris puis aux expositions universelles de 1855 et 1867, il y figure curieusement parmi les peintres, bien qu'il travaille exclusivement au crayon, au fusain et au lavis de gris. Théophile Gautier comment à ce sujet : "M. Bida ne fait pas de peinture ; il est vrai qu'il n'en a pas besoin. Ces dessins sont colorés comme des Descamps et des Marilhat. Avec du noir et du blanc, il est parvenu à rendre la lumière, la chaleur ardente et l'éclat de ces belles contrées animées de soleil." (Les Beaux-Arts en Europe, 1855, p. 151) Son choix du noir et blanc, rare parmi les orientalistes, rend son travail particulièrement propice à la reproduction par la gravure. Le fait n'échappe pas à Hachette, et Bida passe contrat avec la maison d'édition pour l'illustration d'une Bible. En 1861, il part pour la Palestine, accompagné de Georges Hachette et d'un photographe, afin de réunir la documentation iconographique nécessaire au projet (le récit d'une partie de son voyage, "Excursion au Mont-Sinaï", paraît en 1864 dans la revue Le Tour du Monde dont il est l'un des illustrateurs). Ce Grand oeuvre occupera vingt années de sa carrière, s'achevant en 1882 avec la parution de L'Histoire d'Esther. La critique est unanimement positive : mêlant réalités contemporaines de l'orient à une riche documentation archéologique, Bida contribue avec sa Bible au développement d'une nouvelle iconographie sacrée. Jean de l'Hers, dans un article nécrologique de L'Art méridional, estime ainsi : "Il fut, dans tous les cas, le premier à rendre aux personnages de l'Histoire sainte les caractères de leur race, les moeurs de leur pays, leurs costumes traditionnels, en outre qu'il les replaça dans leur milieu, comme paysage et comme habitations. Il a ainsi restitué aux scènes de l'ancien et du nouveau Testament, la réalité orientale et leur a donné toute la vérité probable [...]" (15 janvier 1895, p. 11) Quelques feuillets et serpentes effrangés. Malembits Michèle. "Alexandre Bida : un Orient en noir et blanc." In Histoire de l'art, N°51, 2002. pp. 101-113.
Amsterdam Michel Charles Le Cène 1741 In-f° (423 x 272 mm), [1] f. - 5 pp. - 4 pp. - 110 pp. - [3] ff. - 82 pp. - [1] f. - [2] ff. - XIV pp. - 698 pp. - [2] ff. - [1] f. - 137 pp. - [2] ff. - 235 pp., veau brun marbré, dos à 6 nerfs orné, roulette sur les mors et coupes, tranches rouges (reliure de l'époque)
UNE TRADUCTION PROTESTANTE DE LA BIBLE DÉCLARÉE HÉRÉTIQUE. Édition originale posthume de cette traduction française de la Bible établie par Charles le Cene, théologien huguenot. Vignettes de titre gravées par Peter Yver. Émigré aux Provinces-Unies puis en Angleterre suite à la révocation de l'édit de Nantes, Charles Le Cène fait paraître à Rotterdam, en 1696, son Projet d'une nouvelle version françoise de la Bible (correspondant à la première partie du présent volume) ; critique des traductions existantes, et notamment de la Geneva Bible, Le Cène propose plusieurs interprétations alternatives fortement marquées par le socinianisme. Jacques Gousset en fait paraître une violente réfutation sous le titre Considérations théologiques et critiques sur le Projet d'une nouvelle version françoise de la Bible (Amsterdam, 1698), mais l'ouvrage suscite malgré tout l'intérêt : une traduction anglaise (quelque peu infidèle) paraît en 1701, et versions anglaise comme française sont réimprimées. Il faudra toutefois attendre 1741 soit 38 ans après la mort de Le Cène pour voir paraître sa traduction dans son intégralité. Elle est publiée par son fils, Michel-Charles Le Cène, imprimeur établi à Amsterdam. Dénoncé par l'église d'Utrecht, l'ouvrage fut, au bout de deux jours de délibérations, déclaré hérétique par le synode des églises wallonnes de La Brille. Il existe des exemplaires ornés d'un portrait frontispice du traducteur par François-Morellon de La Cave. Manque aux coins dont un rogné et coiffes, mors partiellement fendus. Feuillets du premier cahier G inversés. Delaveau et Hillard, n°547
Paris Librairie Hachette 1880 In-f° (40.5 x 58 cm), [1] f. bl. - [2] ff. - 48 pp. - [14] pl. - [1] f. bl., en feuilles sous chemise éditeur imprimée fermée par des rubans.
14 EAUX-FORCES ORIENTALISTES EN PREMIER TIRAGE, UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR WHATMAN. Premier tirage de l'illustration d'Alexandre Bida. Un des 50 exemplaires sur Whatman, après 10 exemplaires sur Chine. Suivent 150 exemplaires sur Hollande. L'ouvrage est illustré d'une quarantaine de bandeaux, vignettes et culs-de-lampe ainsi que de 14 eaux fortes sous serpentes légendées, le tout d'après Alexandre Bida. Ce volume est l'avant dernier d'une série de publications issue de la collaboration entre Hachette et Bida : aux monumentales Saintes Évangiles illustrées de 128 eaux-fortes (1873) s'ajoutent Le Livre de Ruth (1876) et L'Histoire de Joseph (1878). L'Histoire d'Esther suivra en 1882. Livre du canon catholique et orthodoxe, le livre de Tobie est l'unique à citer l'archange Raphaël : il y intervient pour aider Tobie, jeune israëlite de la tribu de Nephthali, à guérir son père aveugle et délivrer sa future épouse de l'influence du démon Asmodée. Élève de l'atelier d'Eugène Delacroix, Alexandre Bida (1813-1895) affine son trait orientaliste au cours de plusieurs voyages qui le mènent en Turquie, en Syrie, au Liban, en Grèce, en Égypte... les dessins à caractère quasi-ethnographique qu'il en rapporte intriguent à Paris : il est notamment le premier européen à représenter des personnes juives en prière devant le mur des Lamentations (Le Mur de Salomon, 1857). Exposé aux Salons de Paris puis aux expositions universelles de 1855 et 1867, il y figure curieusement parmi les peintres, bien qu'il travaille exclusivement au crayon, au fusain et au lavis de gris. Théophile Gautier commente à ce sujet : "M. Bida ne fait pas de peinture ; il est vrai qu'il n'en a pas besoin. Ces dessins sont colorés comme des Descamps et des Marilhat. Avec du noir et du blanc, il est parvenu à rendre la lumière, la chaleur ardente et l'éclat de ces belles contrées animées de soleil." (Les Beaux-Arts en Europe, 1855, p. 151) Son choix du noir et blanc, rare parmi les orientalistes, rend son travail particulièrement propice à la reproduction par la gravure. Le fait n'échappe pas à Hachette, et Bida passe contrat avec la maison d'édition pour l'illustration d'une Bible. En 1861, il part pour la Palestine, accompagné de Georges Hachette et d'un photographe, afin de réunir la documentation iconographique nécessaire au projet (le récit d'une partie de son voyage, "Excursion au Mont-Sinaï", paraît en 1864 dans la revue Le Tour du Monde dont il est l'un des illustrateurs). Ce Grand oeuvre occupera vingt années de sa carrière, s'achevant en 1882 avec la parution de L'Histoire d'Esther. La critique est unanimement positive : mêlant réalités contemporaines de l'orient à une riche documentation archéologique, Bida contribue avec sa Bible au développement d'une nouvelle iconographie sacrée. Jean de l'Hers, dans un article nécrologique de L'Art méridional, estime ainsi : "Il fut, dans tous les cas, le premier à rendre aux personnages de l'Histoire sainte les caractères de leur race, les moeurs de leur pays, leurs costumes traditionnels, en outre qu'il les replaça dans leur milieu, comme paysage et comme habitations. Il a ainsi restitué aux scènes de l'ancien et du nouveau Testament, la réalité orientale et leur a donné toute la vérité probable [...]" (15 janvier 1895, p. 11) Quelques feuillets et serpentes effrangés. Malembits Michèle. "Alexandre Bida : un Orient en noir et blanc." In Histoire de l'art, N°51, 2002. pp. 101-113. Vicaire IV, 146
Reference : alb05a70018c0e9649d
La Sainte Bible. In French (ask us if in doubt)/La Sainte Bible (Bibliya). In French. Translated by Lemetre de Sassy. With 33 engravings on separate sheets and an engraved map of biblical places. Paris. Furne et Cie. 1848. 1040c. SKUalb05a70018c0e9649d.
Par Anthoine Cellier | A Charenton 1675 | 18.50 x 26.50 cm | 3 volumes reliés
Edition protestante de la Bible de Genève avec diverses additions qui caractérisent les impressions composites vendues à Charenton, outre Les pseaumes de David, mis en rime françoise par Clement Marot et Theodore de Beze (avec page de titre et nombreuses portées musicales) : Histoire de la sainte Ecriture du vieil et du nouveaux Testament, lequel contient l'Abrégé de la chronologie sainte. Cette addition possède sa propre page de titre placée après le titre général. En fin du volumes III, plusieurs textes : La forme des prières ecclésiastiques ; Du baptême, de la Cène, Des articles de la foi ; Des dix commandements ; Des sacrements ; Confession de foi. Toutes ces additions sont présentes pour caractériser la liturgie protestante et sa différence, à la fois Bible orthodoxe du protestantisme et manuel de foi. Bien que la Bible de genève fût plusieurs fois révisées, sa première révision est dû à Théodore de Bèze. Une vignette de titre répétée sur 2 volumes ; le second tome en possédant une différente, marque de l'imprimeur. Une vignette de titre pour la page de titre des Pseaumes. Ornements typographiques. Reliure en plein maroquin vieux rouge d'époque. Dos à nerfs richement orné. Plat décorés à la Du Seuil avec encadrement central et fleurons dans les écoinçons. Roulette sur les coupes et riche frise intérieure. Tranches dorées. Frottements. Un petit fragment de tête manquant au tome du Nouveau testament. Au tome I, manque au mors inférieur en queue. Les coins légèrement repliés. Les 6 premiers feuillets du nouveau testament avec trace de mouillure allant s'estompant ressemblant davantage à des brunissures, en marge interne et dans les marges. Aucun des 3 tomes ne possèdent une page de garde marbrée avant le titre, ce qui au XVIIe n'est pas nécessairement un manque mais se rencontre relativement habituellement. Première page de garde avant le titre du tome I se détachant. Traces de mouillure sur le 2 derniers feuillets du tome I. Une des dernières Bibles protestantes imprimées en France, la dernière datant de 1678. Le culte protestant ayant été interdit à Paris et ses environs par l'Edit de Nantes, Henri IV autorisa la construction d'un temple à Charenton proche de Paris. Les imprimeurs parisiens s'en serviront pour diffuser leurs éditions des textes sacrés. En 1671, les boutiques des libraires à Charenton furent incendiées. Ex-libris manuscrit : Wilhelmiire de Wrede - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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