Imprimerie Mélikoff | Tbilissi 1886 | 14.3 x 23 cm | Relié
Reference : 89611
Edition originale de la traduction française établie par Jean Mourier. Un seul exemplaire au CCF (BULAC). Reliure en pleine toile bordeaux, dos lisse, titre dorée en long, gardes et contreplats de papier rose, modeste reliure moderne. Légères rousseurs sans gravité. Très rare ouvrage, qui court des origines du royaume de Géorgie à l'introduction du christianisme. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Précieux exemplaire relié à l’époque pour le Baron de Longepierre, orné de l'emblème de la Toison d'Or. Paris, Imprimerie Royale, 1717.2 tomes en 2 volumes in-4 de : I/ (9) ff., 544 pp., 83 planches à pleine page, 4 planches sur double-page, tache brune p. 467, mouillure en marge des pp. 529 à 535 ; II/ (2) ff., 526 pp., (20) ff., 63 planches à pleine page et 1 planche sur double-page. Reliés en plein veau marbré, triple filet doré, emblème de la Toison d’Or au centre et aux angles des plats, dos à nerfs ornés du même emblème répété dans les caissons, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.254 x 190 mm.
Édition originale du « plus intéressant voyage sur le Levant » (Chadenat, 195) imprimée sur les presses royales du Château du Louvre.Cette édition ornée de « nombreuses gravures, plans, vues, costumes, figures d’histoire naturelle, etc., est la plus recherchée et la plus belle de ce curieux voyage ». (Chadenat).Pritzel, 321.Joseph Pitton de Tournefort, célèbre botaniste français (1656-1708) fut présenté à Louis XIV en 1700, et reçut alors de ce prince l’ordre de se rendre dans le Levant avec le dessinateur Aubriet et le médecin Gundelsheimer pour y remplir une mission scientifique. De 1700 à 1702, il visita successivement Candie, l’Archipel, Constantinople, la côte méridionale de la mer Noire, l’Arménie, la Géorgie, le mont Arurat, l’Asie Mineure, Angora, Pruse, Smyrne, Éphèse, envoya à Paris, des lieux qu’il visitait, des produits zoologiques, botaniques, minéralogiques, s’occupa en même temps d’étudier les antiquités, les mœurs, les coutumes, les productions commerciales, et fut nommé, à son retour, professeur de médecine au Collège de France.La ‘Relation d’un voyage au Levant’, écrite sous forme de lettres, se lit avec beaucoup d’intérêt et contient une foule de détails extrêmement curieux sur Candie, sur Constantinople, sur les mœurs et les coutumes des Turcs, etc. La partie sur la Géorgie est d’autant plus intéressante qu’alors ce pays n’était connu que par les récits déjà vieux de Chardin et de Della-Valle. Le ton du récit en est simple et agréable ; Tournefort y déploie une vaste érudition sans jamais ennuyer.L’abondante illustration se compose de 151 planches gravées en taille-douce, dont 5 doubles, dessinées par Claude Aubriet.Parmi celles-ci, 101 sont consacrées aux vues de villes, paysages, costumes, animaux, mollusques,… et 50 aux plantes.Le nombre de planches semble varier d’un exemplaire à l’autre, fluctuant de 150 à 152 gravures.Précieux exemplaire relié en veau de l’époque pour le baron de Longepierre (1659-1721), orné de l’emblème de la Toison d’Or.Hilaire-Bernard de Roquelyne, baron de Longepierre naquit à Dijon au mois d’octobre 1659 et mourut à Paris le 31 mars 1721.Le Baron de Longepierre était un savant helléniste et auteur dramatique, précepteur du comte de Toulouse et du duc de Chartres, homme de confiance du Régent et ami des Noailles. Considéré comme l’un des bibliophiles les plus raffinés de son temps, son goût strict et épuré rompt avec celui de son époque.« Fils d’un maître des comptes, Longepierre fut un de ces petits prodiges qui, à l’âge où l’on joue aux quilles, étonnent le monde par leur précocité et qui plus tard ne font que de médiocres individualités. Il se distingua tellement de ses condisciples dans ses études classiques que Baillet le plaça parmi les ‘Enfants célèbres’. Il composa plusieurs tragédies qui toutes, à l’exception de Médée, eurent une fin tragique. Peu habitué au succès, quoique noble, celui de sa ‘Médée’ l’enfla au point qu’il ne voulut avoir d’autre signe héraldique sur ses livres que la ‘Toison d’or’, afin de porter jusqu’à ses derniers neveux le souvenir d’un fait aussi rare.L’amour des livres contribua peut-être plus à sa notoriété que ses pièces de théâtre.L’auteur dramatique est presque oublié aujourd’hui, tandis que le bibliophile est resté en grande réputation parmi les amateurs.Ses volumes, reliés avec goût, sont tous ornés de la ‘Toison d’or’ aux angles et sur les plats. » (Guigard, Armorial du bibliophile, p. 73).
Paris, Aux dépens de la Compagnie, 1718. 2 tomes en 1 vol. in-4 de (28)-188 pp. et (2)-208-(16) pp., veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition d'Amsterdam publiée un an après l'édition originale (Paris, Imprimerie Royale). Illustrée de 88 planches et cartes hors-texte dont 4 dépliantes, et de 45 gravures in-texte, gravées sur cuivre.Joseph Pitton de Tournefort (1656-1718) fut sans doute le plus grand naturaliste de son époque et devint célèbre notamment pour ses travaux de classification des végétaux qui furent publiés dans ses Elemens de botanique en 1694. A la fin du 17è siècle, Tournefort reçut du roi Louis XIV l’ordre de se rendre au Levant et en Afrique. Il quitta donc Paris le 9 mars 1700, accompagné d’un dessinateur et d’un jeune médecin allemand. Il visita Candie et toutes les îles de l’Archipel, Constantinople, les côtes méridionales de la mer Noire, l’Arménie turque et persane, la Géorgie, le mont Ararat et revint par l’Asie mineure jusqu’à Smyrne. Il rapporta de nombreux renseignements sur les moeurs et les coutumes des différentes populations, sur le commerce des lieux visités, la minéralogie, la zoologie et surtout la botanique ; il rapporta une immense collection botanique de quelque huit mille plantes, parmi lesquelles plus de 1300 plantes rares, pour la plupart inconnues en France. L'ouvrage est rédigé sous forme de lettres adressées à de M. de Pontchartrain, qui parraina la mission. Quelques rousseurs.Blackmer, 1318 ; Brunet, V,903.
Amsterdam, Au dépens de la Compagnie, 1718. 2 volumes in one 4° (253x202 mm). [14] ll., 188 pp; Title and 208 pp., [8] ll. of index. With 90 (4 folding) engraved plates and 52 text engravings. Contemporary vellum with title penned in ink on spine. Faint foxing in places.
An invaluable source of information for all travelers to the Greek Archipelago, Anatolia, Armenia, and Georgia. A fine copy of the Amsterdam reprint of the Paris first edition. The leading French botanist Tournefort started out on his voyage to the Near East in the spring of 1700, accompanied by the draughtsman at the Jardin du Roy, Claude Aubriet (1651-1742), and the German physician Andreas von Gundelsheimer (1668-1715). He visited thirty-eight islands of the Greek archipelago, as well as Northern Anatolia, Pontus and Armenia, and reached Tiflis in Georgia. The text is in the form of letters which Pitton de Tournefort wrote to to the Minister of the Exterior Count de Pontchartain, who sponsored his mission. "The systematic way he organizes his information on topography, economy, administration, ethnic composition, customs and habits of everyday life shows how one can arrive at truth and knowledge through research, methodical study, classification and generalization ... He methodically narrates his visit to each island, and describes the locations as well as events that he witnessed and encounters with locals. He then continues with the islands history from ancient times to the current age, citing the corresponding myths, and comparing with the information provided by ancient coins. Subsequently, he writes on the islands administration and taxes, commerce, products and prices thereof. An entire chapter is dedicated to the Greek Church. Tournefort also writes on monasteries and churches, house architecture and caves. He also describes the customs, the dress and the occupations of the inhabitants ... He continues with his journey on the southern coast of the Black Sea to Armenia. The work closes with a short description of Smyrna and Ephesus" (Ioli Vingopoulou, in Travelogues, Aikaterini Laskaridis Foundation). The travelogue is significant for its detailed botanical inventory alone. Written and illustrated on the spot, it contains rich information on the plants of the Greek islands and Anatolia, some of which were described for the first time. "He did not live to see the publication of his travel chronicle, which in the following three centuries became the basic manual to all travellers to these regions. Until today, researchers from numerous fields turn to Tournefort's text, as it remains an invaluable source of information" (Vingopoulou). Friedrich Adolph Lampe (1683-1729), German Pietist pastor, theologian and professor of dogmatics and Nicolaus Nonnen (1701-1772) professor of theology in Bremen, ms. entries on title page dated 1719 resp. 1730. - Bibliotheca amicorum Scientiis et Artibus, a private library founded by the Schaffhouse Theologian Johann Jakob Altorfer (1741-1829), bookplate engraved by H. R. Holzhalb after J. v. Ziegler (Wegmann 6239). Hage Chahine 4830; Pouillon 766; Lipperheide Kc 1; Hunt 444; Nissen, ZBI, 4154; Blackmer 1318; Broc, La géographie des philosophes (1975), S. 50ff.; Griep/Luber II, 1402.
1718 Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1718, 2 tomes en 2 vol. in-4 de (28)-188 pp. ; (2)-208-(16) pp., texte sur 2 colonnes, rel. d'ép. de plein veau fauve granité, dos lisses ornés de fers dorés, pièces de titres de maroquin vert et de tomaisons de maroquin rouge, habiles restaurations aux coiffes, très bel ex.
Contrefaçon de l’édition originale qui sortit des presses de l’Imprimerie Royale à Paris un an plus tôt. Elle est illustrée de belles planches et figures en taille-douce dans le texte représentant, outre diverses espèces de plantes, des vues, costumes, plans, monuments, etc. Soit 133 gravures et cartes gravées sur cuivre, dont 46 placées dans le texte, 76 hors texte, 4 planches dépliantes, et 7 grandes cartes. La première édition de cette Relation, posthume, fut publiée à Paris en 1717. Important compte-rendu du voyage effectué par Tournefort sous les ordres de Louis XIV, afin de rechercher au Levant "des plantes, et des métaux et minéraux, de s’y instruire des maladies de ces pays et des remèdes qui sont en usage et de tout ce qui regarde la médecine et l’histoire naturelle". Le botaniste partit en 1700-1702, accompagné de son dessinateur Claude Aubriet ; il rapporta une immense collection botanique de quelque huit mille plantes, parmi lesquelles plus de 1300 plantes rares, pour la plupart inconnues en France. Il publia sa relation sous forme de lettres au comte de Pontchartrain. Du plus grand intérêt botanique, elle offre en outre, des descriptions de divers lieux mémorables, des observations sur les moeurs, ou sur le commerce des différents peuples rencontrés.
A Lyon, chez les Frères Bryset, 1727, in-8, 3 volumes, [22]-379 + [4]-448-[4] + [4]-404-[59] pp, 152 (sur 153) planches, veau moucheté de l'époque, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre touges, tomaisons dorées, tranches rouges, Belles planches en taille-douce représentant, outre diverses espèces de plantes, des vues, costumes, plans, monuments, etc. Il manque la planche qui devait, au t. II, se trouver à la page 84 (femmes d'Andros et de Metelin). Réimpression à l'identique de l'édition lyonnaise de 1717 (Anisson et Posuel). La première édition de cette Relation, posthume, publiée à Paris la même année, est en deux volumes in-4 et ne contient en tout que 87 planches. Important compte-rendu du voyage effectué par Tournefort sous les ordres de Louis XIV, afin de rechercher au Levant "des plantes, et des métaux et minéraux, de s'y instruire des maladies de ces pays et des remèdes qui sont en usage et de tout ce qui regarde la médecine et l'histoire naturelle". Le botaniste partit en 1700-1702, accompagné de son peintre Claude Aubriet ; il rapporta une immense collection botanique de quelque huit mille plantes et publia sa relation sous forme de lettres à Pontchartrain. Annotation à l'encre rouge au contreplat du premier tome "Payé en 1835 45 francs" ; l'auteur de cette annotation a également numéroté toutes les planches, donné une table manuscrite pour les planches du tome I et a précisé, au titre du 1er tome : "[Avec] 151 (i.e. 152) planches représentant fidèlement...". Légères épidermures, coins usés, coiffes supérieures arasées, petite lacune en tête d'un dos ; reliures néanmoins agréables et fonctionnelles. Petite déchirure sans manque à un feuillet. Plesch 437 et Pritzel, n° 9426 pour l'édition originale. Couverture rigide
Bon 3 volumes, [22]-379 +