Denoël & Steele, Paris 1933, 12x19cm, relié.
Reference : 82382
Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des 15 hors commerce, tirage de tête après 10 japon et 20 hollande. Reliure en demi maroquin vert, dos à cinq nerfs, titre doré, date dorée en queue, plats de papier à motifs abstraits, gardes er contreplats de papier vert amande, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Boichot. Bel exemplaire agréablement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Au Mans, Chez Toutain, 1818. In-8 de 210-(1) pp.2, [BLANCHARD (Pierre Louis)]. Trois différents clergés en France depuis le Concordat : les évêques et les prêtres constitutionnels condamnés comme hérétiques et schismaliques par Pie VI et l'Eglise dispersée ; les évêques et prêtre concordatistes, devenus, par leur réunion avec les constitutionnels, fauteurs d'hérésie et de schisme au premier chef ; les prêtres vraiment catholique, restés fidèles à la Foi et au roi. Lettre de M. D.M.J. à M. W.B. Londres, de l'Imprimerie de R. Juigné 1815. In-8 de 39 pp. 3, MARCHE ( Jean-Franço1s de La). Lettre de Monseigneur l'évêque de Saint-Pol-de-Léon, à notre très-saint Père le pape, Pie VII. Traduite du latin. Cologne, 1804. In-8 de 20 pp.4, Parallèle et parfaite conformité de la lettre de monseigneur l'êvêque de Saint-Pol de Lion avec la doctrine des Réclamations respectueuses signées par les trente- huit évêques. Sans lieu ni date, (ca 1803). In-8 de 24 pp.5, Lettre d'un prêtre catholique à monseigneur Du Chilleau, évêque de Chalons-sur-Saône. Sans lieu ni date, (ca 1815). In-8 de 24 pp.6, Nouveau coup d'œil sur l'état de l'Église, en France, ou L'abbé Frayssinous traité comme il le mérite. Sans lieu ni date, (1819). In-8 de 26 pp.7, [JARRY (Pierre- François-Théophile)]. Sur la Petite église. A Paris, chez Adrien Leclere et à Falaise, chez Brée l'ainé, 1820. In-8 de 46 pp.8, François aux prises avec son curé, sur ce qu'on appelle en France La Petite église. Sans lieu ni date (Mamers, chez Jouenne,1821). In-8 de (2)-49 pp.
Rares témoignages de ce que fut la Petite Église. On désigne sous ce nom ceux des prélats qui, après avoir protesté contre la Constitution civile du clergé en 1790, refusèrent en 1801 leur adhésion au concordat de Pie VII avec Bonaparte alors Premier Consul. Dix évêques refusèrent et formèrent avec quelques prêtres et un petit nombre de fidèles, des communautés dissidentes. Une bulle prononça leur déchéance et opéra une nouvelle division des diocèses. Le Concordat de 1817 raviva la lutte, six de ces évêques opposants donnèrent leur démission ; les quatre autres persistèrent dans leur opposition jusqu'à leur mort. Dans le diocèse du Mans, Mériel-Bucy fut le plus ardent polémiste. En 1820 la Petite Église fut uniquement représentée par Mgr Thémines, évêque de Blois, exilé en Belgique et persistant à se dire seul évêque de toute la France.1, Édition originale. Exemplaire avec son cachet de cire rouge.2, Édition originale. Adresse manuscrite à l'encre du temps en pied : à Anastasie Des pierres.. Pierre Louis Blanchard, né à Verson, diocèse de Lisieux en 1758 fut nommé curé en 1789, de Saint-Hippolyte-deBout-des-Près le 11 novembre 1789. Insermenté, l’abbé Blanchard se réfugia à Jersey, en septembre 1792, puis à Londres en janvier 1796. C'est là que ce modeste curé de campagne s'instituera Défenseur de la Foi, très discrètement soutenu par les évêques en résidence à Londres. Il devient dès 1801, l’un des plus acharné contempteurs du concordat. Allant jusqu'à insinuer que Pie VII pourrait bien être un hérétique, même un schismatique. Auteur de nombreux ouvrages de controverse, l’influence de l’ex-curé de Saint-Hippolyte fut considérable. Une secte se créa sous son égide: Le Blanchardisme recruta de nombreux adeptes en Normandie. La Lettre de M. D.M.J. à M. W.B. paru dans le Journal L'Ambigu de Jean-Gabriel Peltier publié à Londres.3, Nouvelle édition revue sur l'exemplaire paru à Londres la même année. Nommé Évêque de Saint-Pol-de-Léon en 1772, Jean-François de La Marche (1729-1806) condamna la constitution nouvelle du clergé et émigra clandestinement à Londres le 26 février 1791. Il proposa et fit adopter à une souscription en faveur des prêtre Français réfractaires et accueillit les prêtres des Missions étrangères de Paris en exil. Il ne revient jamais en France et mourut à Londres. Adresse manuscrite à l'encre du temps en pied : à Anastasie Des pierres.4, Nommé Évêque de Saint-Pol-de-Léon en 1772, Jean-François de La Marche (1729-1806) condamna la constitution nouvelle du clergé et émigra clandestinement à Londres le 26 février 1791. Il proposa et fit adopter à une souscription en faveur des prêtre Français réfractaires et accueillit les prêtres des Missions étrangères de Paris en exil. Il ne revient jamais en France et mourut à Londres. Adresse manuscrite à l'encre du temps en pied : à Anastasie Des pierres.5, Signé : l' abbé de Brie. Au sujet d'une lettre du prélat à l'évêque de Gap en date d'octobre 1815, au sujet de la petite église. In-8 de 24 pp. trace de mouillure angulaire sur quelques feuillets.6, Signé : Lefranc, Prêtre Catholique. Adresse manuscrite à l'encre du temps en pied : à Anastasie Des pierres.7, Edition originale. l'abbé Jarry né à St.-Pierre-sur-Dives en 1764 , ayant refusé le serment à la constitution civile du clergé il s'exila à Jersey, il lança plusieurs pamphlets contre l'abbé Fauchet, évêque constitutionnel de Bayeux, et se cacha sous le pseudonyme d'abbé de Valmeron. Adresse manuscrite à l'encre du temps en pied : à Anastasie Des pierres.8, Par F. Despierres se disant simple artisan, dans l'Avis placé en tête de l'ouvrage. Quelques rousseurs.
, , . (2)-44 pp. in-folio manuscrites à l'encre brune, rouge et bleue, le tout relié en un volume in-folio, basane brune marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné avec pièce de titre rouge, filet doré encadrant les plats avec fleurons aux écoinçons, coupes ornées, tranches rouges (reliure de l'époque).
Célèbre description ancienne de la basilique Saint-Denis. Elle forme la seconde partie, autonome, de l'ouvrage écrit par l'historien mauriste Michel Félibien, intitulé Histoire de l'abbaye royale de Saint-Denys en France [...] Avec la Description de l'Église & de tout ce qu'elle contient de remarquable, imprimé en 1706 à Paris par Frédéric Léonard.Le présent manuscrit correspond en copie, aux pages 525 à 570 de l'édition Léonard, c'est-à-dire la majeure partie de cette description imprimée : les trois premiers chapitres, « Des bâstimens construits sur le tombeau de st Denys », « Description de l'église de St-Denys en France en l'état qu'elle est aujourd'hui », « Description du trésor des saintes reliques », et les deux premiers articles du chapitre IV « Des sépultures », soit « Observations sur la sépulture des rois de France » et « Description des tombeaux des rois et des hommes illustres inhumez dans l'église de S.-Denys ». Il ne comprend donc pas les articles III et IV du chapitre IV, consacrés aux sépultures des abbés et grands-prieurs de Saint-Denis, ni l'« Addition » concernant les épitaphes du cloître. Il est relié avec les 12 planches illustrant cette description dans l'édition Léonard, soit les 11 planches gravées sur cuivre et la planche gravée sur bois avec légende imprimée. Il est en outre illustré d'un dessin au crayon rehaussé au lavis d'encre de chine (p. 29) qui restitue la vignette gravée dans le texte p. 555 de l'édition Léonard.Reliées à la suite, 8 planches gravées sur cuivre concerant l'abbaye de Saint-Denis, montées à double page sur onglets : Tombeau de Turenne, par Charles-Louis Simonneau d'après Charles Le Brun, s.l.n.d., tirage avant la lettre. – Plan général de l'église et des anciens et nouveaux bâtimens de l'abbaye royale de St-Denys en France, à Paris, chez Mariette, s.d. – [Nouveaux bâtiments de l'abbaye de Saint-Denis conçus par l'architecte Robert de Cotte], par Pierre Lepautre, à Paris chez Mariette, soit un plan du rez-de-chaussée, un plan du premier étage, et 4 élévations de façades, ces dernières ayant été rognées et assemblées deux à deux. Monté en tête, un dessin à l'encre de chine rehaussé au lavis rose, postérieur, représentant la crypte de la basilique Saint-Denis.
A Paris, chez Charles Savreux, 1665. 2 tomes en un fort volume in/8 reliure plein veau, dos à nerfs à caissons doré et pièce de titre, vignette en page de titre, bandeaux et culs de lampes, 8 f., 1059 pages. Reliure postérieure avec quelques défaut : coiffes manquantes, mors partiellement ouverts, usures marquées sur les coins supérieurs et bordure ; petite tache décroissante en bordure supérieure de certains feuillets du volume 1.
Jean Chrysostome (Antioche entre 344 et 349, mort en 407 près de Comana) a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de Chrysostome. Cependant, sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort. C'est un saint de l'Église catholique, de l'Église orthodoxe et de l'Église copte, fêté le 13 septembre en Occident et le 30 janvier en Orient.2 volumes in one fat 8vo in full contemporary calf, ribbed spine with gilt panels and label, engraved vignette in title page, head & tail-pieces, [8], 1059 p. Few flaws : tips lacking, joints partially cracked, rubbing on borders & joints, small & decreasing spot on upper border of some sheets.
Paris, Pillet, 1811. In-8 de XVI-316 pp., demi-chagrin lie-de-vin, dos orné à nerfs (reliure postérieure du XIXe siècle).
Nouvelle édition de la célèbre Déclaration de 1682 rédigée par Bossuet, imprimée pour le Concile de Paris en 1811. En 1680, le pape Innocent XI adresse à Louis XIV plusieurs brefs lui demandant d'annuler la déclaration du 10 Février 1673 qui réaffirmait l'existence du droit de régale « comme un droit royal essentiel et inaliénable » sur tous les diocèses du royaume. Une Assemblée générale extraordinaire du clergé se réunit (octobre 1681-mars 1682) pour affirmer sa fidélité au roi et signer la Déclaration du Clergé de France, rédigée par Bossuet et aussitôt érigée en loi. « La réorganisation de l’Église constitutionnelle qui est l’oeuvre de Henri Grégoire, de 1795 à 1801, est vue avec faveur par les jansénistes italiens. Degola publie de 1797 à 1799 ses Annali Politico-ecclesiastici. Il est l’ami de Grégoire et participe au concile constitutionnel de 1801. Les deux conciles de 1797 et de 1801 sont salués par les jansénistes comme l’avènement de la régénération du clergé. Lorsque s’ouvre son conflit avec Pie VII, Napoléon prescrit de faire enseigner dans les séminaires d’Italie les quatre Articles de 1682, ce qui satisfait le clergé janséniste. Lors du concile qui se tient à Paris en 1811, Grégoire écrit que le clergé d’outre-monts compte le plus de défenseurs des quatre articles de 1682 » (Jean Boussoulade). Bourgeois & André, 4488.
Lyon, Scheuring éditeur, 1867. In/12 reliure demi-basane, frontispice gravé et planche rempliée in-fine, 174 p. Reliure très fatiguée ; écrits sur la page de garde ; pages 4 à 8 et 49 à 53 tachées.
L'église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou est une église faisant partie du monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, qui fut construite à la demande de Marguerite d'Autriche. C'est un chef-d’œuvre du gothique flamboyant du début du XVIe siècle en France. Écrin funéraire destiné à abriter les tombes de Marguerite d'Autriche, de son époux Philibert II et de la mère de celui-ci Marguerite de Bourbon, l’église de Brou devait aussi célébrer la gloire d’une régente des Pays-Bas, magnifier les Maisons de Bourgogne, de Habsbourg et de Savoie.