‎ANONYME‎
‎Yokohama shashin‎

‎Yokohama 1890, 12x18cm, autre.‎

Reference : 71697


‎Recueil composé de 12 photographies au collodion humide tirées sur papier albumine colorisées à la main. La colorisation des photographies utilise la technique traditionnelle de la peinture à la colle (pigments naturels additionnée de colle) avec un pinceau. Les photographes faisaient ainsi appel à des peintres et non aux aquarellistes des estampes. Album formé de deux ais de bois recouverts d'un tissus aux fibres apparentes brun, reliés à la japonaise en acordéon. Chaque dépliant (recto et verso) présente 6 photographies, au recto (scène animée) des vues de paysages et villes, au verso, des personnages. Cette présentation est traditionnelle des albums de voyages "views and costume", que reprendront les japonais. Chaque photographie : 8,7x13,2cm. Les 2 premières photographies sont passées, les pigments rouges de la peinture étant de ce fait très visibles. Pour le second volet, la première et la 6e photo sont également fanées laissant également très visibles les pigments rouges utilisés. La cinquième possède 2 zones grattées laissant apparaître le blanc du papier. Piqûres dans les marges et sur quelques photographies. Les vues représentent des vues célèbres de la route du Tokaido, le temple Meiji à 2 reprises, une rue animée avec des lampions, une vue du mont fuji avec le célèbre pont en bois... Les premiers recueils ne montraient avec Felice Beato que des vues du Japon ancien en noir et blanc, et la représentation et la demande ont évolué. Ces vues japonaises sont très proches dans leur mise en scène et leur cadrage de l'art de l'estampe. On y retrouve le goût japonais, déjà illustré par l'estampe, pour les sites célèbres. En outre, on ne voit quasiment plus d'hommes dans les photographies de cette époque car les photographies sont censés représenter le Japon contemporain et les hommes sont désormais habillés à l'occidental, il n'y a plus de samouraï. C'est pourquoi ce sont les femmes qui sont représentées dans plus de 70 pour cent des photographies de cette époque et on voit dans ce recueil qu'un seul homme, un tireur de voiture. A ce propos, ce sont toujours des Geishas qui sont utilisées pour les photos. Tous les ateliers avaient ainsi des contrats avec des maisons de Geisha qu'ils faisaient poser pour toutes les scènes : musiciennes, etc. Les photographies de femmes : Une femme à l'éventail, 3 femmes se tenant les mains, 2 femmes dans une voiture, 3 femmes dansant, les femmes d'une maison de geishas. On doit noter que toute attribution à un photographe est difficile en raison même de l'histoire de la photographie au Japon, car tous les ateliers européens et les premiers ateliers Japonais ont été rachetés par des Japonais et les plaques continuaient d'être exploitées sous le nom du nouveau photographe. Peu d'albums et de photographies portent une signature ou une marque d'atelier. Par exemple, on sait que Beato quitte la photographie professionnelle en 1872,Le baron von Stillfried quitte définitivement le Japon en 1881. La même année, Kimbei Kusakabe (1841-1934), élève de Beato et Stillfried, ouvre son propre studio à Yokohama. Il rachètera quatre ans plus tard une partie des négatifs de ses deux maîtres et les retirera régulièrement. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Reference : 5641

(1880)

‎[JAPAN / YOKOHAMA - SHASHIN ]. Album laqué japonanais de 50 photographies colorisées à la main. Japanese lacquer album of 50 hand-coloured photographs.‎

‎S. L. N. D. [Japon, époque Meiji, circa 1880]. 1880 1 vol in-8 oblong ( 150 x 193 mm.) comportant 50 tirages albuminés colorisés à la main (90 x 138 mm) contrecollés sur feuilles de carton montées en acordéon. (rousseurs dans les marges, photos en bel état). Reliure orientale en accordéon, plats de bois laqué rouge ornés de peintures figurant sur le premier plat une scène de vie dans un paysage avec deux personnages aux visages en os sculpté, et des fleurs pour le second.‎


‎Superbe petit album japonais « Yokohama-shashin » contenant cinquante tirages albuminées mis en couleur à la main représentant des vues des habitants, des villes et des paysages du japon au début de lère Meiji. Ce type d'album souvenir apparaît au Japon dans la seconde moitié du XIXe siècle. C'est sous l'ère Meiji (1868-1912) que le pays s'ouvre à l'Occident. Beaucoup détrangers viennent au Japon et les Japonais peuvent voyager au sein du Japon sans enfreindre les lois. Yokohama est alors un endroit privilégié pour rencontrer à la fois des étrangers et des Japonais et les « Yokohama-shashin » ont un grand succès auprès des voyageurs. Leurs deux principales caractéristiques sont : des photographies réunies dans un album bien décoré, et des photographies coloriées à la main. Les artistes japonais, reconnus pour leur maîtrise de l'estampe, souvent coloriée à la main, découvrent alors la perspective occidentale. Le genre de l'ukiyo-e, littéralement « image du monde flottant » ou « image du temps qui passe » - ou nishiki-e lorsque ces images sont coloriées , qui règne en maître du XVIIe au XIXe siècle, est alors détrôné par la photographie. Les premières représentations photographiques du Japon sont réalisées par des Occidentaux, dont Felice Beato qui s'installe à Yokohama en 1863, suivi peu après par le baron Raimund von Stillfried et Adolfo Farsari. Le peintre Charles Wirgman (1832-1891) est sans doute le premier à tenter d'apposer des rehauts de couleurs sur les photographies de Felice Beato. Le succès de ces images peintes amène les coloristes japonais à travailler directement dans les ateliers de photographie et rapidement, les Japonais, élèves de ces maîtres, reprennent à leur tour cette technique et ouvrent de nouveaux studios. Le plus célèbre et talentueux d'entre eux est Kusakabe Kimbei, disciple de Felice Beato dès l'âge de quinze ans. Ces derniers s'inspirent fortement d'une mise en scène traditionnelle issue de l'estampe : représentations de la vie quotidienne (cérémonie du thé, jeunes filles s'adonnant à la musique, dansant ou jouant aux cartes, scènes de repas, nourrice avec un bébé, jeunes femmes sur un pousse-pousse, etc. portraits de geishas, de vieillards, de prêtres shintos et bouddhistes, de samouraïs, combats de sumos, photographiés le plus souvent dans un intérieur de studio. On y trouve également des vues dextérieurs : paysans travaillant dans les rizières au coucher du soleil, jeunes geishas se promenant dans des jardins fleuris ou posant sous des treilles de glycines en fleurs, vues panoramiques du mont Fuji dans la brume... Mais vers la fin du xixe siècle, les cartes postales illustrées, qui sont beaucoup moins chères que les « Yokohama-shashin », deviennent très populaires et sont largement utilisées et de nombreux photographes amateurs émergent qui préfèrent prendre des photos eux-mêmes plutôt que d'acheter d'onéreux « Yokohama-shashin », doù leur rapide déclin. Dans notre exemplaire, comme traditionnellement, les photos sont contrecollées au recto-verso de cartons forts reliés bout à bout et repliés. Les 25 du recto sont en partie légendées en anglais : « Templa at Nikko, Tee Garden, To pile up and out Tee, Fuji from Otometoge, Fujiya Miyanoshita, OHato Nagasaki, Osaka Sumeyosi, Takaboko (Papenberg) Nagasaki, Nagasaki ». Celles du verso sont consacrées aux habitantes du pays : portraits, scènes de vie, de jardin, de maison, cérémonie du thé Il est paré de sa jolie reliure dorigine aux plats de bois laqué rouge ornés de peintures figurant sur le premier plat une scène de vie dans un paysage avec deux personnages aux visages en os sculpté et dun décor floral pour le second. Bel exemple de cet éphémère art traditionnel japonais. 1 vol. 8vo oblong (150 x 193 mm.) with 50 hand-colored albumin prints (90 x 138 mm) mounted on cardboard sheets (foxing in the margins, photos in good condition). Oriental accordion binding, red lacquered wooden boards decorated with paintings depicting on the first board a scene of life in a landscape with two figures with carved bone faces, and flowers for the second. Beautiful small Japanese album "Yokohama-shashin" containing fifty hand-colored albumin prints depicting views of the people, cities and landscapes of Japan in the early Meiji era. This type of souvenir album appeared in Japan in the second half of the 19th century. It is during the Meiji era (1868-1912) that the country opens to the West. Many foreigners came to Japan and Japanese could travel within Japan without breaking the laws. Yokohama is then a privileged place to meet both foreigners and Japanese and the "Yokohama-shashin" have a great success with travelers. Their two main characteristics are: photographs gathered in a well-decorated album, and hand-colored photographs. Japanese artists, known for their mastery of the print, often hand colored, discovered the western perspective. The genre of ukiyo-e, literally "image of the floating world" or "image of passing time" - or nishiki-e when these images are colored -, which reigned supreme from the 17th to the 19th century, was then dethroned by photography. The first photographic representations of Japan were made by Westerners, including Felice Beato who settled in Yokohama in 1863, followed shortly after by Baron Raimund von Stillfried and Adolfo Farsari. The painter Charles Wirgman (1832-1891) was undoubtedly the first to attempt to apply color highlights to Felice Beato's photographs. The success of these painted images led the Japanese colorists to work directly in the photographic studios and quickly, the Japanese, students of these masters, took over this technique and opened new studios. The most famous and talented of them is Kusakabe Kimbei, a disciple of Felice Beato from the age of fifteen. The latter were strongly inspired by a traditional setting from the print: representations of daily life (tea ceremony, young girls playing music, dancing or playing cards, meal scenes, nurse with a baby, young women on a rickshaw, etc.), portraits of geishas, old men, Shinto and Buddhist priests, samurai, sumo wrestling, photographed most often in a studio interior. There are also outdoor views: peasants working in rice fields at sunset, young geishas walking in flower gardens or posing under wisteria vines in bloom, panoramic views of Mount Fuji in the mist... But towards the end of the 19th century, illustrated postcards, which are much cheaper than "Yokohama-shashin", become very popular and are widely used and many amateur photographers emerge who prefer to take pictures themselves rather than buying expensive "Yokohama-shashin", hence their rapid decline. In our copy, as traditionally, the photos are laminated on the front and back of strong cardboards bound end to end and folded. The 25 on the front are partly captioned in English: "Templa at Nikko, Tee Garden, To pile up and out Tee, Fuji from Otometoge, Fujiya Miyanoshita, O'Hato Nagasaki, Osaka Sumeyosi, Takaboko (Papenberg) Nagasaki, Nagasaki". Those on the back are dedicated to the country's inhabitants: portraits, scenes of life, garden, house, tea ceremony... It is adorned with its beautiful original binding with red lacquered wooden boards decorated with paintings showing on the first board a scene of life in a landscape with two characters with faces in carved bone and a floral decoration for the second. Nice example of this traditional Japanese art.‎

J-F Letenneur Livres Rares - Saint Briac sur Mer
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EUR1,800.00 (€1,800.00 )

‎[Japon. Yokohama shashin] ‎

Reference : AMO-4520

(1890)

‎Yokohama shashin ou Album de 50 photographies tirées sur papier albuminé contrecollées sur carton (recto et verso), sous plats épais en bois laqué décoré, peint à la main, avec grande scène incrustée sculptée d'ivoire, nacre et corail (feuillages, fleurs et oiseau sur la branche). ‎

‎[Japon, Yokohama ?, vers 1890] Très beau spécimen en grand format (36 x 27 cm environ pour l'album et 26,5 x 20,5 cm pour les tirages). Complet. Très bel album très bien conservé malgré quelques chocs sur quelques bords et le dos de l'album manquant (bande de cuir), parfaitement solide et très décoratif. Très belle esthétique d'ensemble, superbe décor sur le premier plat (rare aussi beau et fin). Intérieur d'une grande fraîcheur. Beau coloris au pinceau à la main.‎


‎"Ces photographies – appelées Yokohama shashin car elles étaient proposées à Yokohama aux voyageurs à leur arrivée, marquèrent les esprits de l’époque pour la qualité exceptionnelle de leur mise en couleur. Elles sont un témoignage inestimable d’un Japon s’ouvrant alors au monde et riche d’un savoir-faire pictural unique. Dès la période Meiji, le Japon fut surnommé « the Land of Photography » et les photographies coloriées à la main étaient particulièrement appréciées en Occident. Produites pour les touristes, elles avaient alors bien plus de valeur que les estampes japonaises qui n’intéressaient guère la plupart des visiteurs." (Présentation de l'Exposition YOKOHAMA SHASHIN 横浜写真 LE JAPON MIS EN COULEUR, Claude Estèb, avril-juin 2022). "Des centaines d’ateliers ont participé à cette aventure dont de nombreux restent encore anonymes. Les plus connus étant ceux de Kusakabe Kimbei, Yamamoto, Suzuki, Tamamura, Farsari, Ogawa et leurs précurseurs Felice Beato, Stillfried et Shimooka Renjô. Ces images ont largement circulé en Occident au XIXe siècle et forment une inspiration peu connue de l’iconographie du japonisme." (Maison de la culture du Japon à Paris). Il y avait, selon les prix, des albums de 12, 24, 48 ou encore 50 photographies, parfois plus, de divers formats. Voici la liste des 50 sujets présents dans cet album : 1. Miyajima inland sea at Aki. 2. View of Miyajima. 3. Garden at Okayama 4. Gathering Shell (Hommoku, Yokohama) 5. Takaboko (Pappenberg) Nagasaki 6. Ujikawa, Yamashiro 7. Matsushima, inland sea three view 8. Tea House Garden at Hikone 9. Nunobiki waterfall at Kobé 10. Garden at Hikone, Omi. 11. Asakusa park at Tokyo 12. View of Kioto 13. Pagoda at Tokio 14. Dainichi-do Nikko. 15. Jinkyo, Nikko 16. Yomeimon gate at Nikko 17. Karamon Iyemitsu Temple Nikko 18. Kyo-Do, Nikko 19. Yomeimon, Nikko 20. Nagoya Castle 21. Oji Tokyo Maple 22. The Garden of sweat flac in Horikiri at Tokyo 23. Haruna Temple at joshu 24. Mino Maple near Kobé 25. Japanese Sanpan 26. Japanese Jank 27. kameido, Tokyo Wistaria Flowers 28. Sendai Park, Spring 29. Yokohama Park 30. Yokohama Park 31. Tea House at Mayebashi 32. Chigogafuchi Enoshima 33. Shinobadzu Tokyo, Lotus Pond 34. Daibutsu Kamakura (Bouddha) 35. Transplantig Rice 36. Waxing the tree 37. The Farmer taking off the stalk of wheat 38. Crinding Hunhulled rice 39. Second Hand Cloth Store 40. chinese Music 41. Group of Girls 42. Singer Tokyo 43. Girls dusting in room 44. Singers playing at garden 45. Drawing up the water frome the well 46. Dancing girls 47. The kichen work 48. Musicians (girls) 49. Singing Girls 50. Palanquin Notre album contient comme à l'habitude pour ce genre d'albums, des photographies de paysages, scènes de la vie quotidienne (marché, fêtes, scènes de rue), vues de villes (Tokyo, Kobé, Yokohama, etc.) et des vues de femmes et filles en costumes (jeunes filles, geisha, cérémonies, etc.), mais l'ensemble regroupé ici est d'une qualité assez exceptionnelle avec des sujets peu communs et d'une très belle conservations (netteté, contraste, coloris). Cet album grand format était un exemplaire de grand luxe à l'époque, réservé aux touristes étrangers fortunés. Magnifique et rare spécimen grand format dans une très belle condition presque parfaite.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR4,800.00 (€4,800.00 )

‎KUSAKABE Kimbei & TAMAMURA Kasaburo‎

Reference : 71690

(1890)

‎Yokohama shashin‎

‎1890, 14,6x19,5cm, autre.‎


‎Recueil composé de 24 photographies au collodion humide tirées sur papier albumine colorisées à la main. La colorisation des photographies utilise la technique traditionnelle de la peinture à la colle (pigments naturels additionnée de colle) avec un pinceau. Les photographes faisaient ainsi appel à des peintres et non aux aquarellistes des estampes. Album formé de deux ais de bois laqués de rouge reliés à la japonaise en acordéon. Premier plat laqué avec une scène figurant un homme tirant unejinrikisha avec une femme portant une ombrelle. En arrière plan, le mont Fuji de couleur argent. Second plat avec fleurs. Tranches dorées. Chaque dépliant (recto et verso) présente 12 photographies, au recto (scène animée) des vues de paysages et villes, au verso, des personnages. Cette présentation est traditionnelle des albums de voyages "views and costume", que reprendront les japonais. Chaque photographie : 9,5x13,7cm. Les photographies sont en très bel état, bien conservées. Quelques piqûres pâles dans les marges. Le premier carton est un peu décollé du premier plat laqué. Les visages en ivoire ont suscité la convoitise et ont été emportés, on ne voit plus que le bois nu à la place des visages. Un petit manque sur le second plat. Les vues représentent Yokohama et Nagasaki, certaines sont animées de personnages, d'autres non, on y distingue des temples (la porte du temple shinto à Nagasaki), des rues, un bateau japonais, le mont Fuji, une vue du lac Hakone, et quelques vues contemporaines avec des bâtiments modernes (une rue à Nayasaki, la douane à Yokohama), ce qui est une nouveauté dans les Yokohama shashin de cette fin du XIXe. Les premiers recueils ne montraient avec Beato que des vues du Japon ancien en noir et blanc, et la représentation et la demande ont évolué. Ces vues japonaises sont très proche dans leur mise en scène et leur cadrage de l'art de l'estampe. On y retrouve le goût japonais, déjà illustré par l'estampe, pour les sites célèbres. En outre, on ne voit quasiment plus d'hommes dans les photographies de cette époque car les photographies sont censés représenter le Japon contemporain et les hommes sont désormais habillés à l'occidental, il n'y a plus de samouraï. C'est pourquoi ce sont les femmes qui sont représentées dans plus de 70 pour cent des photographies de cette époque. A ce propos, ce sont toujours des Geisha qui sont utilisées pour les photos. Tous les ateliers avaient ainsi des contrats avec des maisons de Geisha qu'ils faisaient poser pour toutes les scènes : musiciennes, etc. On voit ainsi une aveugle jouant du Shikansen, ainsi qu'il était pratiqué au Japon, et l'aveugle est ici jouée par une Geisha. D'autres phographies montrent des femmes pratiquant l'Ikebana (art floral japonais), la cérémonie du thé, la peinture sur soie, le jeu de Onigokko (colin-maillard). Kusakabe Kimbei, un des plus importants photographes de cette période, plus couramment appelé par son prénom Kimbei en raison de la difficulté éprouvée par les étrangers à prononcer son nom, fut connu d'abord comme coloriste de Beatoavant d'ouvrir son propre atelier àYokohamaen 1881. Au moment d'ouvrir son atelier il racheta les plaques de Beato et de Stillfried, premiers photographes européens à s'être installés au japon. Tamamura Kasaburo s'installa d'abord à Tokyo, puis en 1883 à Yokohama. On ne sait comment les deux artistes vinrent à collaborer ou comment leurs photographies se trouvent mêlées dans plusieurs recueils. On doit noter cependant que toute attribution à un photographe est difficile en raison même de l'histoire de la photographie au Japon, car tous les ateliers européens et les premiers ateliers Japonais ont été rachetés par des Japonais et les plaques continuaient d'être exploitées sous le nom du nouveau photographe. Cependant, cet album est comparable (par ses sujets et sa reliure) à des exemples déjà connus et des mêmes photographes ; voir chez C. Baxley l'album 111111. Peu d'albums et de photographies portent une signature ou une marque d'atelier. Par exemple, on sait que Beato quitte la photographie professionnelle en 1872,Le baron von Stillfried quitte définitivement le Japon en 1881. La même année, Kimbei Kusakabe (1841-1934), élève de Beato et Stillfried, ouvre son propre studio à Yokohama. Il rachètera quatre ans plus tard une partie des négatifs de ses deux maîtres et les retirera régulièrement. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR1,800.00 (€1,800.00 )

Reference : 9782845240030

(2014)

‎Yokohama Shashin : 1860-1900‎

‎In-folio ( grand format) cartonné toilé. Introduction en français et anglais .   | Etat : TBE (Ref.: G10092)‎


‎YellowKorner‎

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