Gallimard | Paris 1959 | 12 x 19 cm | broché
Reference : 68972
Edition originale de l'adaptation théâtrale établie par Albert Camus, un des 40 exemplaires numérotés sur alfa réservés à l'auteur, tirage en grand le plus restreint après 21 Hollande. Nous joignons à en-tête des éditions Gallimard, le papillon imprimé "de la part de M. Albert Camus." Dos et plats légèrement et marginalement insolés, une pâle et petite mouillure en pied du dos, une pliure marginale sur le premier plat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Editions Bossard 1925 3 vol. (120 x 180 mm) de 341, 413 et 420 pp. Brochés. Seule édition intégrale et conforme au texte russe par Jean Chuzeville. Un des 50 exemplaires sur vélin pur fil (n° 27).
De 1867 à 1871, lourdement endetté, Dostoïevski fuit la Russie et parcourt l'Allemagne, la Suisse, l'Italie et l'Autriche. A Genève, en août 1867, il assiste (avec Victor Hugo, Stuart Mill, Louis Blanc, Edgar Quinet, Garibaldi, Bakounine et bien d'autres) au Premier Congrès de la Ligue pacifiste et libertaire : il l'interprète comme l'expression d'une volonté de détruire les identités nationales et en particulier celle de la Russie, au nom d'une union internationale. Il s'attache alors à la rédaction des Possédés, qui sera son roman le plus politique, renvoyant dos à dos nihilistes et libéraux, dénonçant la violence des idéologies et les risques de destructions qu'elles font peser non seulement sur la Russie mais aussi sur toute l'Europe. Parlant des Possédés, en 1955, Albert Camus déclare : « J'ai rencontré cette oeuvre à vingt ans et l'ébranlement que j'en ai reçu dure encore, après vingt autres années ». Camus, en 1959, adaptera la roman sur scène.
Bataille, défenseur de L'Homme révolté : à son "vieil ami", Camus offre ses Possédés. Paris, Gallimard, coll. « Le Manteau et l'Arlequin », (27 mars) 1959. 1 vol. (120 x 190 mm) de 297 p. et [3] f. Broché, sous chemise et étui. Édition originale. Pièce en trois actes adaptée du roman de Dostoïevski. Envoi signé : « à Georges Bataille, son vieil ami, Albert Camus ».
Belle provenance sur l'adaptation du roman de Dostoïevski : Bataille fut l'un des rares à défendre Camus lors de la publication de L'Homme révolté, en 1952. « En 1951-1952, au moment où a lieu la polémique sur Lautréamont et où paraît L'Homme révolté (...) une autre voix se fait entendre : celle de l'auteur de Madame Edwarda, de L'Expérience intérieure et de La Part maudite : la voix de Georges Bataille. Dans les numéros 55 (décembre 1951) et 56 (janvier 1952) de la revue qu'il dirige - Critique -, Bataille défend en effet Camus et L'Homme révolté (dans lequel il voit un livre capital), contre Breton, mais entend aussi « montrer non seulement l'accord essentiel de Breton et de Camus, mais une coïncidence de la position qui leur est commune avec celle [qu'il a] prise de [son] côté (...) Un an plus tard, en décembre 1952, suite au numéro de mai des Temps Modernes consacré à Camus, Bataille prendra à nouveau la défense de Camus dans le n° 67 de Critique : c'est L'affaire de « L'Homme révolté ». (Albert Gauvin, « Bataille à propos de Camus : Le temps de la révolte », Rédact, en ligne, décembre 2012). Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s'envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L'Abbé C., Le Bleu du ciel, Le Coupable, La Part maudite et Sur Nietzsche lui seront dédicacés, tandis que Camus lui offrira, d'après la bibliothèque cataloguée par Henri Vignes, son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés.
Turnhout, Brepols, 2011 Paperback, 448 p., 1 b/w ill. 16 colour ill., 156 x 234 mm. *new ISBN 9782503533551.
L'exorcisme, atteste depuis les premiers temps de l?Eglise, est une pratique mal connue. Le soupcon qui l?entoure a pu etre entretenu par son objet: mettre en fuite le demon amene inevitablement a nommer celui-ci, a le reconnaitre, a lui donner la parole. L?arme de l?exorcisme, destinee a repousser le diable en l?expulsant du corps des possedes, offre toujours a ce maitre du mensonge quelques moments de puissance et de gloire. Comment, entre le Xe et le XIVe siecle dans tout l?Occident chretien, a-t-on percu, analyse et represente cette lutte contre un fauteur de desordre qui, a la faveur de la possession, met en danger l?equilibre des individus et trouble en meme temps la societe tout entiere? La liturgie, l?hagiographie, la predication, l?iconographie, le droit canon ou les correspondances de clercs font apparaitre un discours ecclesiastique destine a mettre en scene le processus par lequel l?Eglise retrouve inevitablement son unite en depit des efforts du Malin. Manifestation singuliere du pouvoir des mots, l?exorcisme offre aussi de nouvelles cles de lecture a propos d?autres usages de la parole caracteristiques des pratiques sociales a partir du XIIIe siecle comme la predication, la confession et l?Inquisition. Bibliotheque d'histoire culturelle du Moyen Age (BHCMA 10). Nouveau.
Paris, Blond, sans date (1905), in-12, broché, 61 pages.
Le père Isidore Bertrand a publié plusieurs ouvrages sur la Franc-Maçonnerie (Fesch - 164, 165). En fin d’ouvrage, intéressante bibliographie sur l’Affaire de Loudun.Absent de Caillet.Petite mouillure sur le bord de la couverture.
Phone number : 06 60 22 21 35
P., Fayard, 1973. 1 vol. in-8 br. couverture rempliée, 286 pp. Exemplaire de Jean Brun (Ex-libris sur la page de faux-titre), directeur de la collection Evolutions dans laquelle le titre est paru, et qui a souligné au bic bleu un certain nombre de mots, phrases ou paragraphes.
En 1973, Jacques Ellul fait paraître Les Nouveaux Possédés. À contre-courant du vaste mouvement matérialiste, à l'époque triomphant, qui proclame la déchristianisation et l'a-religiosité de la société ainsi que l'avènement d'un homme moderne et rationnel, il constate un vigoureux regain du religieux dans les comportements et les structures, collectifs ou individuels. La post-chrétienté n'est pas une société a-religieuse. Il en donne les nouvelles formes : religions politiques, magie, dérives sectaires, etc. « Quel est alors le malentendu ? Il tient au fait que le recul concerne le christianisme. Or, les Occidentaux ont complètement assimilé christianisme et religion. (...) Il faut donc séparer les deux faits et considérer l'explosion religieuse de notre époque en dehors des cadres du christianisme et même des "grandes religions traditionnelles". Or, la singularité, la nouveauté tiennent à ce que ce mouvement religieux moderne se produit dans une société technicienne, par rapport à elle, en fonction d'elle. Et même, on pourrait dire que les nouvelles religions sont provoquées par la croissance technique. Tel est donc ce problème auquel ce livre essaie de répondre : quelle est la situation de la religion dans le monde technicien ? Elle est plus florissante que jamais.» Présentation de la réédition des "1001 nuits".