‎LAFLECHE Pierre‎
‎Pendant la guerre‎

‎Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris s.d. (circa 1918), 14x18cm, broché.‎

Reference : 67971


‎Edition originale rare. Dos muet insolé. Envoi autographe signé de Pierre Laflèche à un ami prénommé Jean : "A mon ami retrouvé Jean (nom illisible); hommage affectueux. Le 15/3/18." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

€150.00 (€150.00 )
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‎KEBLE CHATTERTON (Edward).‎

Reference : 3421

(1928)

‎Les Bâteaux-pièges (Q-Ships) contre les sous-marins allemands. Traduit de l'anglais par André Cogniet, officier de marine en retraite, chargé de la section historique de la marine pendant la guerre. Avec 13 croquis et 26 photographies hors-texte.‎

‎Paris Payot 1928 In-8 (23 x 14 cm.) 248 pp. broché. Nombreux croquis et planches de photographies hors-texte.‎


‎Bon exemplaire de cette intéressante étude sur les bâteaux militaires maquillés en flotte civile pour surprendre les sous-marins. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.‎

Phone number : 01 40 71 91 57

EUR25.00 (€25.00 )

‎Revue d'économie politique : ( Fondateurs : , Charles Gide, Edmond Villey, Alfred Jourdan ) ‎

Reference : 70674

‎Revue d'économie politique - trente-troisième année / 1919 - Paris - Société Anonyme du Recueil SireyArticles de fond : La politique française en matière d'importation pendant la guerre ( Albert Aftalon ) - Le marché cotonier du Havre pendant la guerre ( Ertienne Amphoux ) - Les idées économiques et sociales de Giuseppe Mazzini ( Gino Arias ) - La'aluminium et la bauxite ( Michel Augé-Laribé ) - Le mouvement de la population pendant la guerre dans la France non envahie ( Jean Bourdon ) - A propos des " baraques" de Ravitaillement ( Hubert Bourgin ) - La théorie économique des dépenses de guerre ( B.-S. Chlepner ) - Le rouble pendnat la guerre ( Boris Eliacheff ) - Les clauses ouvrières du traité de paix ( Octave Festy ) - Le partage de l'Afrique et le traité de paix ( Charles Gide ) - Les cluses coloniales du traité de paix ( Arthur Girault ) - Les relations commerciales germano-russes et l'avenir ( Vladimir Glasoff ) - Le politique de paix sociale en Angleterre; les " Xhitley Councils " ( Elie Halévy ) - Les étrangers en Suisse ( L. Hersch ) - Les causes de la hausse des prix ( Baron Charles Mourre ) - L'état actuel des finances en Italie ( Gaétan Pirou ) - La doctrine sociale de Lénine ( Charles Rist ) - Les cluses économiques du traité de paix ( F. Sauvaire-Jourdan ) - Les clauses financières du traité de paix ( Henri Truchy ) - Le papier-monnaie en Turquie pendnat la guerre ( Jean Vergeot ) - Le café et le marché du Havre pendnat la guerre ( ...) - Les réformes algériennes en 1918 ( B. Raynaud ) - .......‎

‎ Année 1919 - 1 vol fort in-4 - demi basane rouge / 4 nerfs - 824 pages‎


‎Bon état général malgré quelques traces de frottements sur les plats - Etiquette au dos de Faculté catholique de Droit ‎

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR50.00 (€50.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110317177

(1918)

‎L'IMAGE DE LA GUERRE N° 177 - Le retour de Garros, Le ministre de la justice, La justice pendant la guerre, La justice pendant la guerre par Eugène Leroux, Kuntz, Les américains s'entrainent, Patrouille et reconnaissance, Un mariage en Macédoine, Causerie‎

‎BUREAU DE LA REVUE. MARS 1918. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918‎


‎Sommaire : Le retour de Garros, Le ministre de la justice, La justice pendant la guerre, La justice pendant la guerre par Eugène Leroux, Kuntz, Les américains s'entrainent, Patrouille et reconnaissance, Un mariage en Macédoine, Causerie financière, L'avion Dorand, S.M. Chauffard Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO10079474

(1871)

‎L'ILLUSTRATION JOURNAL UNIVERSEL N° 1474- A nos lecteurs- — M. Maréchal, maire de Metz. — Le 18 mars et la Commune. — Déclarations du Gouvernement. — Assemblée nationale. — Les environs de Paris pendant la guerre civile. — Les derniers excès de la Commune‎

‎Au bureau du journal. 27 mai 1871. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 290 à 304. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎


‎SOMMAIRE : A nos lecteurs- — M. Maréchal, maire de Metz. — Le 18 mars et la Commune. — Déclarations du Gouvernement. — Assemblée nationale. — Les environs de Paris pendant la guerre civile. — Les derniers excès de la Commune. — La bataille dans Paris. — La chute de la colonne Vendôme. — A travers Paris. — Explosion de la cartoucherie Rapp. — Un drame entre mille. — Autres scènes.— Entre Paris et Versailles pendant la bataille. — Les groupes de la Chapelle expiatoire de Louis XVI.GRAVURESM. Maréchai, maire de Metz.De Paris à Versailles pendant la guerre civile : le pont de Saint-Denis gardé par les Prussiens ;Le bac de Cliatou ;Le pont du chemin de fer à Cha-tou.Une patrouille prussienne en tournée d'observation, entre Cliatou et le Vésinet.Paris sous la Commune : démolition de la colonne Vendôme, le premier tour de cabestan ;Chute de la colonne Vendôme;La colonne Vendôme après sa chute.Paris pendant la guerre civile : explosion de la cartoucherie Kapp.Louis XVI, groupe de la Chapelle expiatoire;Marie-Antoinette, groupe de la Chapelle expiatoire.Rébus. Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon‎

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EUR39.80 (€39.80 )

‎SOUBIRAN, Yvonne‎

Reference : 54723

(1928)

‎Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

‎3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎


‎Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

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