Seuil | Paris 1957 | 13.50 x 19.50 cm | broché
Reference : 64085
Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur vélin neige, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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RCM. non daté. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Pochette en couleurs, un opéra-carton de LUC PLAMONDON et ANGELO FINALDI.. . . . Classification : 410-33 Tours
Disque n° PL 70238 Classification : 410-33 Tours
L’exemplaire de la duchesse de Berry, sa veuve, conservé dans sa première reliure de deuil armoriée. Lyon, Savy, Lions, 1820. In-12. Xii pp., 348 pp., qq. rousseurs. Maroquin noir à long grain, double encadrement de roulette à froid sur les plats, armoiries à froid au centre, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs orné, tranches dorées, doublures et gardes de tabis crème. Reliure de deuil de l’époque signée de Simier, relieur du roi. 168 x 95 mm.
Édition originale rarissime. L’exemplaire même de l’auteur offert à la Duchesse de Berry, enrichi de l’envoi autographe de J.Lions: «Madame, Vivement touché des malheurs dont votre A. R. a été frappée, j’ai voulu aussi élever ma faible voix pour exprimer la douleur commune…». Le 13 février 1820, le duc de Berry s'écroule sur les marches de l'Opéra, rue Richelieu, à Paris. Il vient d'être frappé d'un coup de couteau par un ouvrier, Louis Louvel. La victime est le neveu du vieux roi Louis XVIII et la seule personne susceptible de donner un héritier à la famille royale. L'assassin est un républicain fanatique qui a voulu éteindre par son geste la dynastie des Bourbons. Son crime suscite une émotion immense. Les ultra-royalistes accusent de laxisme le chef du gouvernement Decazes. « Le pied lui a glissé dans le sang », écrit l'illustre Chateaubriand. Pourtant, très bientôt l'espoir renaît chez les Bourbons. On apprend que l'épouse du duc de Berry est enceinte ! Le 29 septembre, elle donne le jour à un fils posthume, Henri. Les poètes Alphonse de Lamartine et Victor Hugo joignent leur jeune talent aux réjouissances qui accompagnent la naissance de cet « enfant du miracle». Une souscription publique est organisée pour lui offrir le domaine de Chambord. D’où le titre de comte de Chambord qui sera désormais le sien. « Le duc de Berry, deuxième fils du comte d'Artois (1778-1820) suivit son père dans l’émigration. En 1814, il revint en France à la suite des alliés. Lorsque Napoléon revint de l'île d'Elbe, le duc de Berry fut nommé chef de l'armée qu'on voulait réunir devant Paris et qui se réduisit à un nombre imperceptible de fidèles. Après la seconde restauration le duc de Berry fut tenu à l'écart du pouvoir par Louis XVIII, et il épousa, en 1816 la princesse Caroline de Naples, sœur de la reine Christine, reine d'Espagne Le 13 février 1820, à la sortie de l'Opéra, il fut assassiné par Louvel. Sept mois après sa mort sa femme accoucha d'un fils, le Duc de Bordeaux. » En 1832 la duchesse de Berry, humiliée et meurtrie par l'exil, après la Révolution de juillet, résolut de tenter une restauration par les armes. Cette tentative devait se révéler vaine et désastreuse, le parti royaliste ayant été abattu d'un seul coup. Précieux exemplaire imprimé sur papier fin de Hollande conservé dans sa première reliure de deuil en maroquin noir de Simier aux armes de la Duchesse de Berry.
68 PAGES-21,2 CM X 30 CM-LEON BOURGEOIS EN COUVERTURE, DESSIN DE NOEL DORVILLE-L'AFFAIRE CAILLAUX-LES DEBATS DEVANT LA COUR DE JUSTICE-L'INTERROGATOIRE-CHRONIQUE JUDICIAIRE: LE TRAITRE WIART CONDAMNE A MORT PAR LE CONSEIL DE GUERRE DE LILLE-(200AB)
COUVERTURE SOUPLE ETAT BON
Paris, Gallimard, Collection Témoins, 1976. Un volume in-8, broché, 198 pp-[1], couverture glacée et illustrée d'un portrait d'Emmanuel Berl en couverture et d'un portrait de Modiano en 2ème de couverture,
Édition originale sans grand papier annoncé. Préface de Pierre Nora. " Les deux manuscrits associés ici étaient initialement destinés à former des publications indépendantes. Emmanuel Berl, contraint à dicter par la baisse de sa vue, évoquait ses souvenirs d'enfance et de jeunesse quand Patrick Modiano vient le soumettre à cet " interrogatoire " dont l'essentiel porte sur l'entre-deux-guerres ". Pourtant à les lire d'affilée, le lecteur ne pourra qu'être frappé par leur parenté profonde. Photos sur demande.
[Chez L. N. Frantin, Imprimeur du Roi] - LALLY-TOLLENDAL, Comte Gérard de
Reference : 66017
(1783)
1 brochure in-4, Chez L. N. Frantin, Imprimeur du Roi, A Dijon, 1783, 34 pp. Rappel du titre complet : Discours du Comte de Lally-Tollendal, dans l'Interrogatoire qu'il a prêté au Parlement de Dijon, en qualité de Curateur à la Mémoire du Comte de Lally son père, le Samedi 16 Août 1783
La Correspondance Littéraire de Grimm cite ce discours "qu'il a prononcé sur la sellette (forme à laquelle on astreint le défenseur d'un homme condamné)", "écrit avec une éloquence rare, que l'on trouve difficilement dans le barreau, et qui fait le plus grand honneur à l'âme et au génie de ce jeune militaire". Lally-Tollendal évoque son père, qu'il voit "dépouillé des marques glorieuses qu'il avait achetées par son sang ; se soulevant à l'aspect du siège infâme qui lui est réservé, découvrant sa tête blanchie, montrant à ses juges son sein couvert de cicatrices, et demandant si c'est là la récompense de cinquante ans de services...". Fils de Thomas-Arthur, comte de Lally, baron de Tollendal, qui fut rendu responsable de la défaite française lors du siège de Pondichéry en janvier 1761, condamné à mort par le parlement de Paris puis exécuté, Le Comte Gérard de Lally-Tollendal fut soutenu par Voltaire dans le combat en réhabilitation de son père. Le discours est suivi de témoignages d'encouragement. Etat très satisfaisant (dos frotté). Grimm, XIII, 368