Gallimard | Paris 2004 | 14.50 x 21.50 cm | broché
Reference : 59778
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Aubier, 1982, pt in-8°, 224 pp, 35 gravures du temps, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Floréal)
Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte réussit sans coup férir un coup d'État. Les ouvriers regardent sans bouger le député Baudin mourir sur une barricade. Victor Hugo part à Guernesey écrire “Les Châtiments”. Sept millions de Français applaudissent le prince-président. Cela, c'est l'histoire officielle. Parfois on évoque – discrètement – la guerre sociale qui, depuis 1848, opposait le parti de l'Ordre à ces nouveaux sauvages, ces “Rouges” qu'il fallait abattre à tout prix, quitte à faire envahir la France par les cosaques, comme le suggérait Morny, le demi-frère de Louis-Napoléon. Parfois, l'on démontre – encore plus discrètement – les mécanismes de ce coup d'État : un modèle du genre, préparé et réussi comme un mauvais coup de grand style. Mais jamais on ne raconte la révolte de la province, qui se dresse contre l'Empire à venir aux cris de “Vive la Sociale” dans tout le Sud de la France. Une jacquerie ? Non. Une véritable révolution. Et tandis qu'à Paris l'archevêque chante le Te Deum à Notre-Dame devant le futur Napoléon III, ses généraux et sa cour de banquiers, en Provence flotte toujours le drapeau rouge...
Perrin, 2008, in-8°, 322 pp, 16 pl. de gravures hors texte (8 en couleurs), sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Prix 2008 de la fondation Napoléon - Second Empire)
Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 a profondément divisé les Français. Après plus de cent cinquante ans, le temps est venu de dépasser les visions partisanes et, par le recours aux sources et aux témoins, de rechercher la seule vérité historique. Le coup d'Etat est ici narré d'heure en heure, parfois de minute en minute. Alain Decaux décrit sa longue préparation, son accomplissement en quatre jours – soixante mille hommes de troupes engagés contre les barricades – et l'écrasement final de l'insurrection... — "Alain Decaux relate les phases successives du coup d'Etat du 2 décembre 1851, en particulier grâce aux papiers encore inédits de Charlemagne Emile de Maupas..." (Philippe Delorme, Point de vue) – "L'historien montre que l'auteur du coup d'état du 2 décembre 1851 n'était pas ce “petit homme” conspué par Victor Hugo (...) ce livre qui ne nous raconte pas seulement avec minutie, jour par jour et parfois heure par heure l'histoire du coup de force du 2 décembre 1851, mais montre aussi qu'il est l'aboutissement d'un long processus." (Paul-François Paoli, Le Figaro Littéraire)
Paris Armand Le Chevalier 1868 2éd 1 vol. in-12 ( 18 x 12 cm )228pp.Demi-basane rouge. Dos lisse, nom de l'auteur et titre dorés. Plats papier marbré.Dos, coins et coupes frottés, épidermure sur la coiffe supérieure, trace d'un coup sur le premier plat. Papier jauni.
L'ouvrage , paru la première fois en 1865 ,est une étude historique sans complaisance sur le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte et les réactions des départements."Source de précieux renseigenements historiques, récit consciencieux ,exact et impartial des faits, restera comme l'une des sources les plus importantes pour l'histoire de ces événements" ( P. Larouuse).Eugène Ténot (Larreule Hautes Pyrénées 1839-Bordeaux 1890) : professeur, journaliste, rédacteur au "Siècle". Egalement auteur de "Paris en décembre 1851" (1868).
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LACHAUD E.. 1872. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos abîmé, Intérieur frais. VIII + 314 pages - dos fendu.. . . . Classification Dewey : 350-Administration publique
1ere partir: pieces anterieures au coup d'Etat, pieces relatives au coup d'etat du 2 decembre 1851, plebiscite des 20 et 21 decembre 1851... - 2eme partie: rapport à l'Empereur sur le regime de la presse, la presse et les ecrivains sous l'Empire, note sur le service de la presse, rapports sur le colportage... Classification Dewey : 350-Administration publique
P., Archives nationales, 1992, gr. in-8°, lxx-598 pp, avant-propos par Jean Favier, reliure simili-cuir vert de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
"Le vote de la loi sur l'amnistie pleine et entière, le 6 juillet 1880, fut, on le sait, l'œuvre personnelle de Gambetta. L'enjeu indirect visait les élections de l'été 1881 à Paris. « A la veille des élections législatives prévues pour la fin de l'été 1881 et brusquées par Jules Ferry, qui les fixe au 21 août, la loi sur les indemnités à accorder aux victimes du 2 décembre 1851 et de la loi de sûreté générale du 27 février 1858 est promulguée le 30 juillet 1881. » Denise Devos précède son inventaire d'une remarquable introduction situant, politiquement et socialement, les circonstances du vote de la loi d'amnistie, les tentatives de grâce collective ayant précédé, les rôles de Ferry, Gambetta, Waldeck-Rousseau, les modifications opérées par le Sénat, et son application. Les effets de la loi d'amnistie portèrent sur 25.209 personnes et 22.209 titres de rentes ou pensions. C'est dire l'importance de l'inventaire qui détaille, département par département, les pensions et révisions, les demandes rejetées, les demandes tardives. Comme le souligne Denise Devos, l'intérêt de ces milliers de dossiers ne réside pas tant dans des révélations inconnues sur le coup d'État de 1851 lui-même ; les récits sont peu nombreux et partiels. En revanche, le fonds présente un très grand intérêt pour son apport à l'histoire de la répression : sur ce sujet, les dossiers sont prolixes puisque c'était de ces récits que dépendait le montant des dommages. On sait donc tout sur le sort des victimes, transportées, internées et surveillées, clandestines. La loi de 1881 visait également les victimes atteintes par la loi de sûreté générale du 27 février 1858, votée après l'attentat d'Orsini, qui purent alors demander pensions et indemnités. L'inventaire concerne donc les effets sociaux, politiques et psychologiques des répressions du 2 décembre 1851 et de 1858, non seulement pendant les années 1852-1859, mais bien au-delà, jusqu'à la mort des victimes. Trois générations se trouvent en fait concernées par les documents recensés. Détail amusant : le fonds F15 3964-4223 comprend de nombreuses notes de la main de Joris Karl Huysmans qui fut fonctionnaire dans les bureaux de la Sûreté générale de février 1883 à sa retraite en 1898, expérience dont son roman “A Rebours” porte de nombreux témoignages. Le seul regret devant cet immense travail est que, n'ayant pas bénéficié d'une saisie informatique, il n'a pas d'index général. Il faut connaître le département de la victime pour retrouver son dossier. On ne trouve pas non plus d'index matières regroupant par exemple les professions, ni de recensements par départements, villes et noms de lieux. Tel qu'il est cependant, l'inventaire de Mme Devos devrait renouveler les études sur la fin de la Seconde République et le Second Empire, et sur la répression au XIXe siècle." (Odile Krakovitch, Revue d'Histoire du XIXe siècle-1848, 1993) — "Un fonds d'archives procède toujours du fonctionnement d'une institution. Il est le reflet de ses compétences et de son activité. C'est dire qu'un fonds est rarement lié à un événement précis. Et cependant, la volonté de la République de réparer les torts causés par le coup d'État du 2 décembre 1851 a fait naître l'organisme grâce auquel nous disposons des documents présentés par l'instrument de recherche que voici. Le 2 décembre était devenu et est resté un symbole. A ce titre, ces archives prennent une place prestigieuse dans notre histoire nationale. Mais elles éclairent aussi les destins individuels avec leurs engagements politiques et les conséquences de ceux-ci. Autant dire qu'un tel fonds était difficilement utilisable sans l'élaboration d'un dictionnaire, véritable prosopographie des victimes du coup d'État. Il faut savoir gré à M me Denise Devos de donner ainsi aux chercheurs l'inventaire précis de toutes les recherches sur ces républicains parfois illustres et le plus souvent obscurs. On doit aussi se réjouir des compléments, bibliographiques et autres, grâce auxquels les historiens verront s'ouvrir d'autres voies vers une documentation inévitablement éparse à travers les archives de tous les organes de l'État. C'est ainsi un Guide très complet que l'érudition de M me Devos met à la disposition des historiens du siècle passé. Je souhaite qu'il soit à l'origine de nombreux travaux." (Jean Favier, avant-propos)