Michel Lévy frères | Paris 1856 | 11.50 x 18.50 cm | 10 volumes reliés
Reference : 59557
Première édition in-12 postérieure d'un an à la rarissime édition originale. Reliures en demi basane lie-de-vin, dos lisses légèrement décolorés et éclaircis ornés d'arabesques romantiques dorées, un petit accroc au milieu du tome 1, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, petites éraflures sans gravité sur certains mors, couvertures conservées, reliures modernes dans le goût romantique. Agréable exemplaire quasi exempt de toute rousseur et établi dans une reliure uniforme pastiche romantique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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A Utrecht, chez Guillaume Broedelet Relié 1709 "In-12 (10 x 16,5 cm), reliure plein veau, dos à 5 nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre et de tomaison, 552 pages, tome 2 seul, titre complet : ""Histoire de la vie et de la mort des deux illustres frères Corneille et Jean de Witt. Enrichie de plusieurs Memoires, qui n'avoient point paru jusques ici, & qui seront très propres pour éclaircir & confirmer la vérité des faits historiques"", avec un frontispice et une planche dépliante ; manques de cuir aux coiffes et coins supérieurs, cuir un peu craquelé au dos, ex-libris manuscrit avant le frontispice, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Paris, 1855. Leipzig, chez Wolfgang Gerhard [Typographie de L. Schnauss] 13 tomes reliés en 6 volumes petits in-12 (14 x 10 cm) de 162, 166, 147, 171-(1), 164, 160, 160, 160, 164, 160, 160, 160 et 154-(6) pages. Collationné complet. Reliure demi-basane maroquinée bleue nuit, dos lisses ornés de filets dorés en guise de faux-nerfs, auteur, titre et tomaisons dorés, plats de papier marbré. Reliures homogènes, décoratives et solides. Quelques légers frottements, intérieurs frais en dépit de rousseurs et brunissures du papier localisées essentiellement aux premiers et derniers feuillets. Bon papier pour l'ensemble de la série. Très rare édition non autorisée ou préfaçon publiée à Leipzig très peu de temps après le lancement de l'édition française en volumes à Paris par Lecou (1854-1855, 20 volumes in-8). La plupart des bibliophiles peuvent abandonner l'idée de trouver à bon compte et en belle condition d'époque la très rare édition originale publiée entre 1854 et 1855 en 20 volumes in-8 à Paris chez Lecou. L'édition primitive et la seule que l'on rencontre assez souvent, elle celle donnée l'année suivante (1856) en 10 volumes in-18 par Michel Lévy frères. Le texte d'Histoire de ma vie avait été publié en feuilleton dans La Presse entre le 5 octobre 1854 et le 17 août 1855 (138 numéros). L'édition dont nous donnons ici le descriptif est une édition non autorisée (clandestine ou contrefaçon pourrait convenir) dont l'histoire et le détail mérite d'être donné, tant pour sa rareté avérée que pour ses particularités bibliographiques. Voici quelques éléments qui permettent de situer dans le temps ce tirage spécial de Leipzig. On trouve dans notre exemplaire, et ce uniquement à partir du quatrième tome, un timbre encré circulaire portant mention "SAECHS. FRANZOES. VERTRAG. 1856" qui signifie : traité conclu entre la Saxe et la France. Ce cachet signifie que les volumes sur lesquels il est apposé ont été soumis aux stipulations du traité conclu en 1856 entre la Saxe et la France sur la propriété littéraire. Ce traité a été promulgué le 14 juin 1856. En résumé il s'agit d'un traité qui protège l'un et l'autre pays, France et Saxe, contre les contrefaçons (éditions non autorisées) et ce de manière bilatérale. A cette époque, Leipzig, comme d'autres villes d'Europe (Bruxelles notamment), est un véritable centre de la contrefaçon en matière d'édition des auteurs, français notamment. Plutôt que de détruire les éditions lancées sur la marché avant le printemps 1856, il a été décidé de faire un inventaire complet des fonds des libraires de Leipzig et des autres villes de Saxe afin de recenser ces éditions non autorisées. Plutôt que de les détruire (au détriment des libraires et imprimeurs locaux) il a été décidé de faire apposer systématiquement ce cachet encré, stigmatisant ainsi de manière claire et nette tout volume publié sans l'accord de l'auteur. Les exemplaires non revêtus de ce timbre encré étaient passibles de confiscation et de destruction tant chez les imprimeurs et libraires-éditeurs. De ceci découlait une taxation à l'importation sur le sol français (20 francs pour 100 kg pour les livres et brochures). Tout finit toujours par s'acheter ... y compris les droits d'auteurs ... au kilo ! De ce fait, les exemplaires de cette édition (dont nous ne savons pas le chiffre du tirage) ont dû être assez peu répandus sur le sol français. Sans doute même de très nombreux exemplaires, non revêtus du timbre encré, ont-ils été détruits par l'administration française. Tous ces éléments font que cette série, complète en 13 tomes, est devenue fort rare. Il fait maintenant nous arrêter au contenu de ces 13 tomes. Nous avons comparé minutieusement le détail des chapitres entre l'édition définitive de 1876 (la dernière revue par l'auteur), l'édition originale de 1855 en 20 volumes in-8 (Lecou) et notre édition de 1855 (Leipzig). Il s'avère que plusieurs différences notables sont à signaler. Le découpage des parties est différent (pour s'adapter matériellement au format de l'édition de Leipzig, en 13 volumes contre 20 volumes pour l'originale). Par ailleurs, on constate dans l'édition de Leipzig (1855) la suppression du chapitre VI (première partie), chapitre consacré au Maréchal de Saxe (ce n'est sans doute pas un hasard si ce chapitre a été supprimé de cette édition ... de Saxe). Il faut remarquer ensuite, chapitres après chapitres, de nombreuses suppressions de paragraphes (notamment et plus particulièrement aux chapitres VII, VIII, IX, X, XI, XII, et plusieurs autres. Ces suppressions sont-elles dues à une auto-censure de l'éditeur de Leipzig ou bien un allègement du texte (pour gagner du volume ...) concernant des chapitres jugés "non essentiels". L'affaire serait à creuser et mérite toute l'attention des bibliographes à naître. Quoi qu'il en soit, il en résulte que cette édition de Leipzig présente donc un texte allégé de plusieurs chapitres et paragraphes. Difficile d'imaginer que George Sand n'ait pas eu vent de cette édition "pirate" venue de Saxe. Qu'en a-t-elle pensé ? écrit ? dit ? Peut-être sa correspondance en fait-elle mention ? Nous n'avons rien trouvé à ce sujet. Nous avons trouvé trace d'une édition de Berlin (F. Schneider, [ca 1855], 20 tomes - CCfr, B.M. Rennes, cote HP 4604/1-20), et une autre aussi à Leipzig (chez Auguste Schnee) en 11 vol. in-16 donnée comme la pré-façon (pré-originale de l'édition Lecou). Ces trois éditions de Leipzig et Berlin, trois préfaçons, montrent assez l'engouement pour ce texte dès sa publication dans La Presse. Histoire de ma vie n'est pas une biographie linéaire. C'est un choix de morceaux de la vie de George Sand. Les premiers volumes sont tout entiers consacrés à l’ascendance de bonne dame de Nohant. Sa famille, ses relations, ses émotions, sa jeunesse. Il faut d'ailleurs attendre longtemps au fil des pages avant même d'avoir la naissance de l'auteur de la Mare au diable. Les derniers volumes contiennent l'histoire de George Sand écrivain, du milieu littéraire dans lequel elle a évolué. Rédigée à partir de 1847, cette Histoire de ma vie sera reprise et abandonnée cent fois jusqu'à sa publication en 1854-1855. Ses relations avec Balzac, Sainte-Beuve, Delacroix, etc., sont l'occasion de récits vifs, enjoués et naturels. George Sand a placé en exergue de ces volumes les vers suivants : "Charité envers les autres ; Dignité envers soi-même ; Sincérité devant Dieu." On regrettera simplement que sa sincérité devant Dieu ne lui ait pas permis (autorisé) de publier quelques belles pages de ses amours tumultueuses (charité envers les autres ou dignité envers soi-même ?). "Lorsqu’en 1847 George Sand, qui a déjà fait paraître ses plus grands romans, entreprend à quarante-trois ans son Histoire de ma vie, elle définit ainsi son futur livre : « C’est une série de souvenirs, de professions de foi et de méditations dans un cadre dont les détails auront quelque poésie et beaucoup de simplicité. Ce ne sera pourtant pas toute ma vie que je révélerai. » Son modèle n’est pas Rousseau, ni d’ailleurs les Mémoires d’outre-tombe qui vont commencer à être publiés et où elle voit trop de pose et de drapé. Son ambition n’est pas d’inscrire sa vie dans le mouvement de l’Histoire, mais d’offrir le récit d’une existence de femme et d’écrivain qui côtoie rapidement Balzac et Sainte-Beuve, l’abbé de Lamennais et le socialiste Pierre Leroux – et bien sûr Musset et Chopin. [...] si d’autres femmes, avant Sand, ont écrit des mémoires, la singularité de son Histoire de ma vie est qu’on y découvre pour la première fois le récit de formation d’une jeune fille qui a voulu être artiste – mais un récit sans égotisme parce que au miroir de sa propre existence elle désire que se retrouvent tous les autres enfants du siècle : « Ecoutez ; ma vie, c'est la vôtre. »" (Brigitte Diaz, Histoire de ma vie, édition Classiques, Le Livre de Poche, 2004). Sauf erreur de notre part, aucun exemplaire de cette préfaçon (Leipzig, Wolfgang Gerhard, 1855) ne se trouve répertorié au Catalogue Collectif des Bibliothèques de France (CCfr). Ce morceau d'histoire de sa vie est un texte majeur de la littérature intimiste du XIXe siècle. Très rare édition. Bel exemplaire en agréable condition d'époque.
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Stock, 1949, in-12, 345 pp, préface de Jérôme et Jean Tharaud, reliure demi-basane fauve, dos à 6 larges nerfs, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
George Sand (1804-1876) avait eu le projet d'écrire ses mémoires dès 1835-1836, mais elle les commença en 1847 et les abandonna un an plus tard. Ce n'est qu'en 1855 qu'elle les reprit pour les achever. Somme méconnue, cet incontestable chef-d'œuvre raconte comment Aurore Dupin est devenue écrivain sous le nom de George Sand. Si la romancière fait parfois preuve de mystérieuses réserves dans la confidence, n'évoquant guère ses amours, elle s'y livre avec beaucoup d'esprit et de liberté. On trouvera reproduits dans ce volume les plus beaux passages de Histoire de ma vie. La plupart se rapportent à son extraordinaire enfance, dominée par la formidable personnalité de sa grand-mère, fille du maréchal de Saxe. La petite Aurore Dupin suit son père, officier des armées de Napoléon, jusqu'à Madrid, en pleine guerre d'Espagne. Puis elle connaît à Nohant, propriété de sa grand-mère dans le Berry, une vie libre, proche de la nature, dont le souvenir habitera ses meilleurs livres. Après quelques années de couvent où la sauvageonne tente de se transformer en jeune fille du monde, c'est le mariage, qui se solde vite par un échec, et le départ pour Paris où George Sand fait ses débuts d'écrivain. Elle y côtoie les plus grands artistes de son époque - Balzac, Sainte-Beuve, Delacroix... Débordant d'humour, de gaieté et du courage tranquille d'une femme qui avait su prendre sa vie à bras-le-corps, Histoire de ma vie décrit le parcours familial et intellectuel d'un des écrivains majeurs du XIXe siècle. Plus qu'une autobiographie véritable, le roman d'une vie et d'une femme d'exception.
Paris, Jean de Bonnot, (1990). Un fort vol. in-8 (208 x 138 mm) de 468 pp. Plein skyvertex tête-de-nègre de l'éditeur, plats ornés d'une composition florale en rouge, double filet d'encadrement à froid, dos lisse à l'identique, fleuron figuratif doré, titre doré, tête dorée. (Bronstun).
Un des exemplaires du ''tirage spécial / bibliophilie'' ; revêtu de la signature de l'éditeur. Ouvrage agrémenté d'illustrations in et hors-texte. Ce texte constitue la première autobiographie féminine jamais écrite, et Sand eut, dès 1835 et peu après sa rupture avec Alfred de Musset, le projet d'entreprendre la rédaction de ces mémoires. L'annonce de la parution de cet écrit fit grande impression dans le monde littéraire de l'époque et on attendait de le pouvoir lire avec une impatience qui n'était cependant pas seulement curiosité littéraire. Ce recueil épistolaire, organisé autour d’une volonté autobiographique - car histoire des idées de Sand, de son intelligence, description et genèse de son inspiration s'y trouvent - vise à joindre le récit de la vie de l'auteur à celui du destin de sa génération. Sand invite tout d’abord le lecteur à s’identifier à l’autobiographe au nom de la solidarité universelle («Echappez à l’oubli, vous tous qui avez en l’esprit autre chose que la notion bornée du présent isolé. Ecrivez votre histoire, vous tous qui avez compris votre vie et sondé votre cœur»). Ensuite, l’autobiographe use d’une narration historique (transcription de lettres datées) dans laquelle la romancière s’érige en héroïne. Cette seconde tâche est particulièrement importante dans la partie épistolaire d’Histoire de ma vie, consacrée à retracer l’histoire de son père et de sa famille. Très belle condition.
DOSSIERS DE L'ARCHEOLOGIE. 1976. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 112 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Sommaire : Pour comprendre les catacombes - plan de situation des catacombes de Rome - quatre siècles d'histoire chrétienne - naissance d'un art chrétien iconographie et histoire - l'orante vie et mort d'une image - les catacombes entre la légende et l'histoire - la catacombe aux deux lauriers cimetière des Saints Pierre et Marcellin - Coemeterium Domitillae le labyrinthe de la vie Ardeatina - la nouvelle catacombe de la vie Latina musée de la peinture du IVe siècle. Classification Dewey : 930.1-Archéologie