Gallimard | Paris 1965 | 15 x 22 cm | broché
Reference : 56883
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Plus de 180 outils et ustensiles dessinés et mis en couleurs vers 1850. Un recueil unique du plus haut intérêt pour l’histoire des techniques et de l’artisanat. France, milieu du XIXe siècle. Grand in-8 oblong de (60) ff. et (7) ff. plus petits reliés à la suite. Quelques déchirures anciennement restaurées, quelques salissures. Relié en pleine basane verte, encadrement d’un filet à froid sur les plats, dos lisse. Reliure de l’époque. 243 x 171 mm.
Rare témoignage du commerce des outils et ustensiles dans la France du milieu du XIXe siècle. Recueil unique, regroupant plus de 180 outils et ustensiles répartis sur 67 feuillets au format grand in-8 oblong, présentant l’inventaire des outils disponibles chez un quincailler français dans les années 1850. Il était utilisé comme catalogue de vente par un marchand. Plus de 180 outils, des plus simples aux plus sophistiqués furent ici finement dessinés et coloriés à l’époque par le marchand lui-même. Ces dessins offrent une vision très nette des formes et des couleurs des nombreux ustensiles alors proposés à la vente : tournevis, vis, scies, écrous, têtes de marteaux, burins, chevilles, tenailles, clous, forets, perceuses, mèches, pinces, enclumes, haches, moulins à café, couteaux, truelles, cadenas, limes, ciseaux à bois, manivelles … Presque toutes les illustrations sont numérotées, et certains objets sont disponibles dans différentes couleurs comme par exemple les moulins à café ou encore les perceuses. Le présent recueil, produit vers le milieu du XIXe siècle, est un très intéressant témoignage de la fabrication traditionnelle des outils en France et nous permet d’évaluer l’évolution de leurs formes et de leur efficacité. Recueil unique, entièrement dessiné et mis en couleurs à l’époque par un quincailler français. Il est du plus grand intérêt non seulement pour l’histoire des techniques et du bricolage au milieu du XIXe siècle, mais aussi pour l’artisanat. Quelques annotations manuscrites ajoutées en français par le marchand en marge de certaines illustrations (« fumé rouge », « rouge vif », …) nous confirment l’origine française du présent catalogue de vente.
Reference : LCS-A19
Un recueil du plus haut intérêt pour l’histoire de l’enfance dans l’Europe romantique. C. Lindner, Sonneberg, s.d. [c. 1860]. In-4 oblong, (1) f. de titre, 172 pages ornées au recto et au verso de 2546 lithographies de jouets coloriées. Minor browning, tear to inner gutter of 1 leaf. Percaline noire de l’époque, titre «Musterkarte» frappé à froid au centre du plat supérieur, dos lisse, boite en toile moderne avec pièce de titre. Reliure de l’époque. 265 x 194 mm.
https://www.youtube.com/watch?v=REOEHhFNTpk Très rare témoignage du commerce des jouets dans l’Allemagne du milieu du XIXe siècle. Ce magnifique catalogue, complet, présente l’inventaire des jouets disponibles en fer-blanc, en étain, en bois, en papier mâché, etc., proposés par la maison Lindner de Sooneberg dans les années 1860. Les jouets sont représentés en lithographies finement coloriées, partiellement rehaussées d'or et d'argent. Representative fine product catalogue of toys from one of the most important locations for toy production at the time: Sonneberg in Thuringia. By the beginning of the 19th Century the Sonneberg toy makers had become a major center for the production and export of toys. Les jouets sont présentés sans indications de dessinateur et d'imprimeur et sans indication de prix. Illustrated with 2546 colorful images of toys including animals, instruments, children furniture, houses, carriages, etc, all with fine contemp. colouring by hand, partly hightened with gold or silver. Les numéros des articles sont lithographiés et certains des objets sont disponibles en plusieurs tailles. On y trouve principalement des articles typiquement de Sonneberg, tels que des instruments pour enfants, des jouets militaires, des jouets mécaniques, des jouets en bois de l'Erzgebirge, des petits jouets, des poupées articulées, des maisons de poupées et des meubles de poupées, des carrosses et des écuries en bois, ainsi que des chariots à tirer et des jouets à soufflet. Les jouets sont classés par groupes de marchandises et tailles, et sont marqués avec des numéros de commande. L'illustration sur la page de titre montre la villa représentative de la célèbre famille d'éditeurs Lindner à Sonneberg. Les catalogues des Lindner - Johann Simon Lindner, Louis & Eduard Lindner, Louis Lindner & Fils et Johann Christoph Lindner - documentent les marchandises des éditeurs et producteurs de jouets en détail et dans toute leur ampleur. Ils ont remplacé les valises d'échantillons des représentants de commerce et ont facilité l'expansion du commerce en Europe et en Amérique. Précieux témoignage de la production de jouets de l'âge d'or de la ville mondiale des jouets, Sonneberg, en Thuringe. Le milieu du XIXe siècle marque un tournant dans l’histoire de l’industrie du jouet, car c’est à partir des années 1860 que les jouets vont être fabriqués en usine, à partir de matériaux tels que le métal, et que les maîtres artisans indépendants traditionnels vont disparaître de l’industrie du jouet. Jusqu’en 1850, les jouets étaient encore produits manuellement, unitairement, à partir de bois ou de papier. Le présent recueil, produit vers le milieu du siècle, est donc l’un des derniers témoignages de la fabrication traditionnelle et manuelle du jouet en Europe. Exemplaire particulièrement bien conservé de ce livre d'usage. Un recueil d’une grande rareté, entièrement rehaussé à l’aquarelle à l’époque. Il est du plus grand intérêt non seulement pour l’histoire de l’enfance dans l’Europe du milieu du XIXe siècle, mais aussi pour la culture, l’artisanat et les mœurs. Non répertorié dans le commerce. Voir Schneider, Les catalogues de jouets de Sonneberg du XIXe siècle de la collection du Musée allemand du jouet, p. 54 et suiv. Ce musée, situé dans la "métropole" de la production du jouet en Thuringe, lui a donné une place toujours plus grande et sa collection, accrue par de continuelles acquisitions, est devenue la plus grande du genre au monde.
1873 Nevers, Imprimerie de Paulin Fay, 1873; in-4 de XXII -(II) - 1055pp. - (3)ff. (texte sur 2 colonnes) et 2 cartes dépliantes hors texte: Carte de l'ancien diocèse de Nevers, Carte du Nivernois divisée en 34 chatellenies. Reliure de demi-maroquin brun, dos à 5 faux-nerfs, auteur et titre dorés,
Très rares rousseurs, bon exemplaire. (Reu-CO2)
Paris, Imprimerie Shneider, 1847 ; 1 volume in-4°, demi -chagrin rouge de l'époque, filets gras et maigre dorés encadrant les plats de apier garnité rouge, dosà nerfs, filet doré maigre sur les nerfs, caissons de double filet doré très orné de petits fers dorés, titre doré, tranches peignées comme les gardes; 162pp.( texte sur 2 colonnes, 3 pour l' Index alphabétique).Quelques piqûres. Bon exemplaire bien relié, de la Bibliothèque de Resteau ( avec son ex-libris cachet)
Publié la même année que la Généaologie de la maison de Bastard, cet inventaire précieux offre une classification des sources par siècle, du 9ème au 19ème siècle, avec un très utile Index alphabétique qui donne pour toute entrée la date du document . (Reu-Bur)
Médan 16 novembre 1882 | 13.60 x 21.40 cm | 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe
Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise
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