Jean Sambix (Johannes Elzevier), à Leyden (Leyde) 1656, In-12 (8x14cm), (46) 3-362p. (23), relié.
Reference : 52063
Edition originale ? Page de titre à la sphère. Edition chez les Elzevier parue en même temps qu'une édition parisienne chez Augustin Courbé, illustrée. On ne voit pas bien pourquoi l'édition elzevirienne serait l'originale, car rien ne pouvait empêcher Chapelain d'éditer une oeuvre à Paris que tout le monde des lettres attendait, il serait plus cohérent de songer que l'édition de 1656 chez Courbé est la première et que celle de Leyde a été composée sur celle-ci. Reliure en plein maroquin rouge fin XIXe signée A. Bertrand. Dos à nerfs janséniste. Titre doré. Large frise intérieure. Petits frottements en coiffes et mors en tête. Bel exemplaire. Critique littéraire et traducteur de Guzman d'Alfarache, Jean Chapelain jouissait d'une certaine notoriété, notamment dans les salons littéraires, il préparait un poème épique qui devait placer une auréole sur sa tête, la fameuse Pucelle ; mais les 12 premiers chants qui parurent en 1656 ne rencontrèrent pas le succès escompté et les 12 derniers qui devaient achever le poème ne parurent jamais. Chapelain fut critriqué et même raillé, notamment par Boileau, plus tard par Voltaire. Il conserva son crédit dans les hautes sphères puisque Colbert le chargea d'établir la liste des artistes devant recevoir des subsisdes du pouvoir. Ex-libris gravé Yves Refoulé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Augustin Courbé, 1656.
Première édition de ce célèbre poème sur Jeanne d'Arc. Le texte de Chapelain est aujourd'hui quelque peu oublié et a été parodié par Voltaire au siècle suivant. Mais ce volume est remarquable par son illustration, elle est l'oeuvre de deux artistes de grand talent, le peintre Claude Vignon et le graveur Abraham Bosse : un frontispice et 12 belles gravures à pleine page. On y trouve aussi 2 portraits par Robert de Nanteuil, dont l'un d'après Philippe de Champaigne, et de nombreux en-têtes et culs-de-lampe. "La Pucelle", la première oeuvre poétique de Jean Chapelain est un poème en vingt-quatre chants, dont douze seulement furent imprimés, qui contient quelques beaux vers mais dont linsuccès fit perdre à Chapelain presque tout son prestige. Il s'agit de l'un des premiers livres français illustrés par un peintre et il compte parmi les chefs d'oeuvre de l'illustration au XVIIe siècle. Une galerie de ver marginale rebouchée sur quelques feuillets. Bel exemplaire. Tchemerzine II, 239. Brunet I, 1794. /// In-folio de (52), 522, (12) pp. Vélin à rabats, dos orné, encadrements dorés sur les plats avec fer doré dans les angles. (Reliure de la fin du XIXe.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
P., Marpon et Flammarion, s.d. (1891), 2 vol. in-12, lxviii-210 et 322 pp, reliures pleine toile carmin décorées en noir, bleu et or de l'éditeur, titres dorés aux 1er plats et aux dos, qqs rares rousseurs, pt trace de mouillure au tome 2, bon état (Coll. des Epopées nationales)
Par Jean Chapelain (1595-1674), conseiller de Louis XIII en ses conseils, précepteur des enfants, puis administrateur des biens du marquis de Latrousse, chez qui il demeura dix-sept ans, élu en 1634 à l'Académie française. Son âge et ses infirmités lui firent refuser la place de précepteur du Dauphin. Il fut en grande faveur auprès de Richelieu et de Mazarin, pensionné par le duc de Longueville, puis par Louis XIV. Il connaissait le latin, l’italien et l’espagnol ; sa première publication fut la préface d’Adone du poète italien Marini : sa première oeuvre poétique fut La Pucelle, poème en vingt-quatre chants, dont douze seulement furent imprimés (1656), qui contient quelques beaux vers mais dont l’insuccès fit perdre à Chapelain presque tout son prestige.
Paris, Chez Augustin Courbe, 1657. "9 x 16, xiv-48-399-28 pages, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, reliure d'époque plein cuir à 4 nerfs, dos : 1 pièce de titre et 4 caissons ornés de motifs floraux, chants décorés, tranches rougies, bon état (reliure état d'usage; mors avant et dos frottés; quasi pas de rousseurs; 2 pages de l' ""Epistre"" tachées)."
"1 inscription à l'encre datant de 1807 sur la dernière page blanche, écrite par 1 lieutenant dans l'armée italienne; 13 gravures : en frontispice de l'ouvrage et des 12 livres."
1656 Paris, Augustin Courbé, 1656, in-12 de (62)-401-(28) pp., rel. d'ép. de plein veau brun, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, bon ex.
Deuxième édition à la date de l'originale, illustrée d'un beau titre-frontispice allégorique gravé, et de 12 figures hors-texte gravées en taille-douce. Ce fameux poème épique en 12 chants ayant pour cadre la vie de Jeanne d'Arc, fut composer par son auteur durant vingt années. L'auteur promettait chaque année la sortie de l'ouvrage, aiguisant ainsi l'impatience et la curiosité du public. Le succès de la parution tant attendu fut tel, qu'en un peu plus d'un an, six éditions virent le jour. (Tchemerzine, III, p. 240).
Paris, Chez Augustin Courbe, au Palais, en la Galerie des merciers, à la Palme., 1656, 401 pages. Reliure parcheminée muette. Taches sur les plats.