‎John TYNDALL‎
‎Le son‎

‎Gauthier-Villars | Paris 1869 | 13.50 x 22.50 cm | relié‎

Reference : 32294


‎Edition originale de la traduction française. Reliure en demi basane aubergine, dos lisse passé orné de triples filets dorés comportant des traces de frottements et une trace d'étiquette de rangement de bibliothèque en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Ouvrage illustré de 171 figures dans le texte. Quelques petites rousseurs sans gravité. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎LALLY-TOLLENDAL (Trophime Gérard, comte de).‎

Reference : 9559

‎Mémoire Produit au Conseil d'État du Roi, par Trophime-Gérard, Comte de Lally-Tolendal, Capitaine de Cavalerie au Régiment des Cuirassiers, dans l'Instance en cassation de l'Arrêt du 6 Mai 1766, qui a condamné à mort le feu Comte de Lally son père, Lieutenant Général des Armées du Roi, &c. Et signifié pour Défense A Monsieur le Procureur Général du Parlement de Normandie, dans l'Instance renvoyée en cette Cour par l'Arrêt du Conseil, qui a prononcé la cassation ; à la requête dudit Comte de Lally-Tolendal, nommé Curateur à la mémoire de son Père, par l'Arrêt de la Cour du 21 Décembre 1778.‎

‎ Rouen, Veuve Besongne & Fils, 1779 ; in-4. 1f.-343pp.-6pp. (explications des plans)-3 grands plans dépliants coloriés- 2ff. (table des matières, manuscrite). Plein veau fauve, dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison rouges, encadrement de filets dorés sur les plats, avec au centre les armes épiscopales d'Arthur-Richard DILLON, évêque d'Evreux, puis de Toulouse, et de Narbonne en 1762 (d'argent au lion léopardé de gueules accompagné de 3 croissants de même. O. H. R., pl 1913). Filets dorés sur les coupes, roulettes dorées sur les chasses, tranches dorées. Des frottements sur les plats et les coins, charnière du plat sup. fendue sur 10 cm. ‎


‎Première partie seule, (tomée 1 au dos), avec les beaux plans entièrement coloriés de Fort Saint-David et de ses attaques, de Madras, et de Pondichéry et de ses environs (en 1758-1760). Thomas Arthur, baron de Tollendal, comte de Lally, glorieux militaire et protégé de Madame de Pompadour, se voit nommé, en 1756, Commissaire du roi, syndic de la compagnie des Indes et commandant général de tous les établissements français aux Indes orientales, en remplacement de Dupleix. Mais Lally-Tollendal n'était pas un diplomate aguerri, et ne possédait aucune connaissance sur l'Inde. Malgré une farouche résistance contre les Anglais (bien que manquant de moyens humains et pécuniers) il capitule à Pondichéry en 1761. Arrêté, il est envoyé en Angleterre et obtient de rentrer en France pour se défendre des accusations de lâcheté, de trahison et de corruption formulées à son encontre. Son extrême autoritarisme, les relations difficiles qu'il entretenait avec ses subalternes et le besoin de la monarchie de trouver un bouc émissaire à la déconfiture des colonies indiennes, le firent condamner par le Parlement de Paris, sans qu'il soit entendu, à être décapité. Il eut la tête tranchée en place de Grève le 3 mais 1766. Son fils légitimé, Gérard de Lally-Tollendal, soutenu par Voltaire, entreprit de faire réhabiliter son père ; il obtint du roi la cassation du jugement du Parlement et le renvoi de l'affaire devant les Parlements de Rouen et de Dijon. Il est lavé du crime de haute trahison, mais le procès s'arrête avec la dissolution du Parlement à la Révolution. Ce mémoire comporte 3 parties ; la première présentée ici est la plus intéressante, car Gérard de Lally-Tollendal expose les faits depuis le départ de France de son père, jusqu'à son retour à Paris après sa captivité à Londres : "Mon père n'a pas été coupable" : Abrégé des services de son père en Europe - La guerre de l'Inde, la mission et les projets de son père, le départ de France et l'arrivée à Pondichéry - Les expéditions de Goudelour, Saint-David et Divicottey - Le projet d'expédition sur Madras, l'opposition de l'escadre, l'expédition sur Tanjaour - Nouveau refus de l'escadre d'une expédition sur Madras. L'expédition d'Arcate - Abus, prévarications, désordres dans Pondichéry. Inimitiés, cabales, refus de tous secours - Siège de Mzulipatam par les Anglais - Traités infructueux, trahison et détresse. - Les nouveaux ordres de la cour. Déchainement universel contre son père. - Sédition, disettes, intrigues des jésuites. - Le blocus des Anglais, la révolte dans Pondichéry. - La reddition de Pondichéry, la cruauté des Anglais envers son père - Son retour en Europe, son arrivée en France et les manuvres de ses ennemis. Les vraies causes de la perte de l'Inde. Les deux parties suivantes concernent le procès. ‎

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‎[ Condé, Prince de - Baronne de FEUCHÈRE } GATIGNY, intendant du duc de Bourbon. ‎

Reference : 3016

‎Lettre de chantage adressée à Louis Henri Joseph, Duc de Bourbon puis Prince de Condé (1756-1830)L.A.S. adressé au duc de Bourbon " en son château de Chantilly". ‎

‎ Paris, 23 janvier 1830. ‎


‎2 pp. in-4 manuscrit à la plume, d’une calligraphie particulièrement soignée. Adresse au verso du second feuillet avec marques postales et cachet de cire rouge armorié.« A son Altesse Royale Monseigneur le Duc de Bourbon en son Château de Chantilly, Oise » Le maître chanteur est le fils de l’ancien intendant du Prince de Condé : De Gatigny, s’estimant lésé et injustement remercié, il révèle posséder la correspondance échangée entre le Duc et son père, ainsi que la correspondance entre Mme de Feuchère et son père. Il réclame un versement dans les dix jours (souligné) d’une somme de 50 000 francs (souligné) sou peine de quoi il se verrait contraint de publier dans les douze jours l’intégralité de ces documents qu’il se propose de diffuser auprès des journaux et des divers souverain d’Europe. Madame de Feuchère est une ancienne prostituée (Sophie Dawes) dont le Duc de Bourbon avait fait sa maîtresse durant son exil à Londres. Âgée de 20 ans, la très jeune et jolie servante anglaise fut mariée sur recommandation du Duc de Bourbon à Monsieur le Baron de Feuchère. Ayant découvert la véritable identité de son épouse, le Baron de Feuchère obtint la rupture de son mariage et une réparation qui fit scandale à l’époque. En 1829, le Duc de Bourbon, fit un lègue énorme à la Baronne de Feuchère : 2 millions de francs, les châteaux et propriétés de Saint-Leu, Taverny, Enghien, Montmorency, Mortefontaine, le pavillon du palais Bourbon et le Château d’Ecouen. En 1830, soit 7 mois après notre lettre le Duc de Bourbon est retrouvé pendu à l’espagnolette d’une fenêtre, ses pieds touchaient encore terre. La Baronne de Feuchère fut inquiétée, en allant jusqu’à soupçonner un jeu érotique ayant mal tourné, puis les charges furent abandonnées et l’on conclut à un suicide. Le style particulièrement fleuri de l’auteur de cette lettre, son écriture calligraphiée rend encore plus épouvantable, cet incroyable document concernant le dernier des Bourbons. ‎


(CNE)

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‎JACQUEMONT (Victor).‎

Reference : 1559

‎Correspondance de V. Jacquemont avec sa famille et plusieurs de ses amis pendant son voyage dans l'Inde (1828-1832). ‎

‎ Paris, Garnier, 1861 ; 2 vol. in-12 ; 432pp. - 442pp. - 1 carte dépliante hors-texte. Demi-basane blond, dos lisse, filets à froid et dorés, pièces de titre noires et de tomaison blondes. Nombreuses rousseurs. ‎


‎Jacquemont (Victor), voyageur né à Paris le 8 août 1801, mort à Bombay le 7 décembre 1832. Fils de Frédéric-François-Wenceslas Jacquemont de Moreau (1757-1836), qui renonça à son titre de noblesse après la nuit du 4 août, qui fit partie du Tribunat en l'an VIII, devint directeur général de l'instruction publique et encourut la disgrâce de Napoléon pour sa participation au complot du général Mallet. Victor fit de fortes études littéraires, suivit les cours de chimie de Thénard et se consacra à la botanique et à l'histoire naturelle. Il avait débuté brillamment dans le monde, s'était lié avec La Fayette, Mérimée, Stendhal. Une passion malheureuse le jeta dans un profond désespoir. Pour l'en tirer, son frère le poussa vivement à voyager. Jacquemont en 1826 s'embarqua pour l'Amérique, visita Haïti et revint bientôt en France pour s'occuper des préparatifs d'une mission scientifique en Inde que les administrateurs du Jardin du Roi lui avaient confiée. Parti en août 1828, avec une subvention insuffisante, il attendit vainement à Calcutta durant sept mois un supplément de subsides qu'il avait sollicité du gouvernement français. Il gagna l'amitié du vice-roi, lord William Bentink et, grâce à son appui, put continuer son voyage. Il parcourut l'Inde, explora l'Himalaya, pénétra dans la Tartarie chinoise, passa dans le Pendjab dont le roi Rundjet-Sing l'accueillit admirablement, parcourut le Cachemire et le Tibet et, à peine de retour à Bombay, mourut soit des suites d'une attaque de choléra, soit, selon Bouillet, d'une fièvre contractée en herborisant dans l'île empestée de Salsette. Guizot fit éditer le journal de son Voyage dans l'Inde (Paris, 1836-44, 6 vol. gr. in-4) qui abonde en renseignements géologiques, géographiques, météorologiques, botaniques et zoologiques et donne de curieux détails sur les moeurs, les institutions, les langues, le commerce des pays qu'il a visités. Mais toute sa notoriété lui vient de la publication de sa Correspondance (Paris, 1833, 2 vol. in-8, nombr. éd.) avec sa famille et ses amis. Ses lettres écrites sans apprêt, d'un style vif et gai, révèlent un esprit très fin et très compréhensif, des facultés d'observation tout à fait remarquables. D'une lecture très attachante, elles inspirent pour leur auteur des sentiments de sympathique admiration auxquels sa mort prématurée n'est sans doute point étrangère. (R. S.)."La publication de sa correspondance a été complétée en 1867, avec une préface de Prosper Mérimée. Son volumineux journal de voyage fut partiellement édité par Alfred Martineau sous les titres de « État politique et social de lInde du Nord en 1830 » (1933) et « État politique et social de lInde du Sud en 1832 » (1934). Présenter Victor Jacquemont, c'est faire connaître non pas tant le naturaliste que 1observateur des sociétés et des gens qu'il rencontre dans son très long parcours du sous-continent indien. Curieux des hommes, de leurs murs et de leurs institutions, il s'entretient avec tous, observe, jauge, critique. Ce sont les colonisateurs britanniques, les Musulmans, les Hindous, les Sikhs, hommes et femmes, qui le reçoivent et avec lesquels il s'entretient en Anglais, en Persan, en Hindoustani, selon les besoins il commence même à apprendre le sanskrit et qu'il compare aux Français de ce début du XIXe siècle, lui qui se dit « radicalement parisien » (lettre du 3 septembre 1832 au gouverneur de Pondichéry). Bien de ses observations et formulations charment le lecteur d'aujourd'hui et font écho, chez un indianiste, à sa propre expérience de l'Inde contemporaine. Jacquemont est un observateur irremplaçable de cette Inde d'il y a deux siècles, comparable et opposable en un certain sens à l'ouvrage fameux auquel l'abbé J. A. Dubois a donné son nom, « Murs, institutions et cérémonies des peuples de lInde » (Paris, Imprimerie royale, 1825)". (Extrait d'un article de Olivier Herrenschmidt au 130ème Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, La Rochelle , 2005, Voyages et voyageurs .) ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR90.00 (€90.00 )

‎MORET (Abbé Jules-Jacques).‎

Reference : 8239

‎L'abbé Antoine Fayet 1815-1900. Savie, son oeuvre. ‎

‎ Moulins, Crépin-Leblond, 1911 ; in-12 étroit (18,5 x 10,5 cm). Portrait en frontispice-120pp.-1f. très bon état. ‎


‎Edition originale tirée à 100 exemplaires sur papier vergé. L'abbé Fayet est né à Arfeuilles. très jeune il est accueilli par son oncle, curé d'Hyds, qui entretient une petite classe dans son presbytère. Antoine se destine à la prêtrise et rentre au séminaire de Moulins. Il est ordonné en 1842, mais jusqu'en 1850 il occupe les fonctions de professeur d'humanités puis de rhétorique au Séminaire. Pendant cette période il publie régulièrement des articles et poésies dans le Mémorial de l'Allier, parfois en collaboration avec Georges Ducoin, sous le pseudonyme des "Deux pèlerins". Il est devient ensuite secrétaire de l'évêque Mgr de Dreux-Brézé avant d'intégrer la cure d'Hyds. (L'abbé Moret sera son voisin de 1875 à 1888 dans la paroisse de Montvicq). Pendant tout son sacerdoce à Hyds, il continue de publier de nombreux poèmes et ouvrages dont Moret donne la liste à la fin de sa biographie, et cite de nombreux extraits de son oeuvre. ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

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‎[Jean-Baptiste Le Marinier, Chevalier de CANY, Commandeur de l’Ordre de Malte (1645-1689)]‎

Reference : 3205

(1688)

‎« Reflexions dun Chevalier de Malte Religieux de l’ordre militaire des hospitaliers de Saint [Jean] de Jerusalem. Sur la grandeur et les devoirs de son Etat ». ‎

‎ Circa 1688 Manuscrit composé de 15 cahiers assemblés par des lacets et reliés entre eux par une cordelette de lin (177 feuillets in-folio (230 x 355 mm). Calligraphie très lisible, écrite à l’encre noire et à l’encre rouge, réglé au crayon en marge. Quelques déchirures, manques dans les premiers feuillets. Manuscrit très fortement raturé et surchargé. Composition - Avant-propos, 6ff.- Suivi de : « Formulaire de la profession reguliere des Chevaliers de Malte » (à l’encre rouge) 1ff.- Suivi de : « Oraisons que le prestre dit avant la profession ». En latin aux encres rouges et noires, 2ff.- Suivi de : « La forme de Donner l’ordre de Chevalerie, Les oraisons finies, le prestre commence la messe et sarreste avant levangil alors celui quy se dispose a recevoir l’habit se leve de devant l’autel, et va se mettre a genoux devant le chevalier quy la luy doit donner : pour en recevoir premierement lordre de chevalerie lequel luy dit (…), 4ff.- Suivi de : « Troisieme section contenant les paroles qui se prononcent en faisant les vœux », 1page. - suivi de : « Quatrième section contenant la forme de donner la croix et l’habit régulier de l’ordre et les oraisons quiserecitent pour conclusion de la cérémonie » 2 ff.- Suivi de : « Oraison après profession » (à genoux devant l’autel), 3ff.- Suivi de : « Reflexions dun Chevalier de Malte Religieux de l’ordre militaire des hospitaliers de Saint [Jean] de jerusalem. Sur la grandeur et les devoirs de son Etat ». 326 pages numérotées, dont les 4 derniers blancs. Le dernier marqué au verso d’une autre écriture : « Recu Ch de Malthe dan langue de provence le premier 7 bre 1572. »Défauts : Saut de pagination entre la dernière page de table marquée 293 à la partie commençant par : « réflexion d’un chevalier » paginée 303. ‎


‎I – Historique de l’ordre de malte L’Ordre de chevalerie le plus ancien au monde : il fut créé en 1048. L’ordre dont le symbole est la croix blanche à huit pointes se donnera pour but la défense militaire des malades et des pèlerins lors des croisades. Sa double vocation militaire et hospitalière se verra confirmée au fil des siècles par la refonte en une seule entité des anciennes confréries de l’ordre des Templiers et des Antonins. Basé dans l’ile de Malte l’Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte eut au cours des XVIe et XVIIe siècles un rôle essentiel dans la lutte contre les Turques.Parallèlement à cette activité guerrière l’institution prit en charge les malades et lépreux qui bénéficièrent de l’expérience acquise par l’ordre des Antonins. En lutte constante contre les galères turques, l’ordre devint une puissance incontournable du bassin méditerranéen. À la fin du XVIIe siècle, le relâchement des moeurs et un certain laissé aller rendirent nécessaire une nouvelle mise au point des droits et devoirs de l’ordre. II – Texte de Jean Baptiste le Marinier de CanyC’est ce qu’entreprend en 1688 le commandeur Jean Baptiste le Marinier de Cany dans un travail intitulé « Réflexions d’un chevalier de Malte, Religieux de l’Ordre militaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sur la grandeur de son état ». Ce texte, encore inédit de nos jours connaît deux versions, une italienne, une française. Le chercheur Luigi Michele de Palma a publié un article en 2019 « Jean-Baptiste Le Marinier de Cany un maestro della spiritualita giovannita » Edizioni La Villa, une analyse de la structure de ce texte fondamental concernant non seulement l’éthique et l’histoire de l’ordre mais aussi sur le rituel de l’adoubement des chevaliers. Son travail s’appuit sur l’analyse d’un manuscrit conservé à la Bibliothèque de La Valette (Libr.1416), celui ci, comprenant cinq parties, au lieu de trois dans notre exemplaire. Notre manuscrit offre en comparaison d’intéressantes variantes. Ainsi, dans la seconde partie, chaque section est précédée des phrases prononcées par le chevalier lors de sa réception ainsi que la description minutieuse de chacun des moments clefs de la cérémonie. Ces instants forts, sont dans notre manuscrit l’occasion d’en expliquer la symbolique rejoignant en cela l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma de la bibliothèque de Malte. Par exemple : folio 190, « le profes donne lespée au recevant avec son fourreau en la main lui disant. (un mot rayé) à cette fin que mainteniez tout ce que vous avez promis prenez cette espée au nom du Pere, du Fils, et du Saint esprit. Ainsisoitil. »___ Des sentiments que doit inspirer un Chevalier de la manière dont on lui présente lépée »L’intégralité du déroulé de la cérémonie est également reportée en début d’ouvrage sous un titre écrit en rouge (la forme de donner l’ordre de chevalerie (…) Cette section est apparemment absente de l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma. Carmen Depasquale, responsable du département français de la faculté des arts de l’université de Malte, auteur d’une thèse de doctorat en 2000 intitulé « La vie intellectuelle et culturelle des chevaliers de Malte au XVIIIe siècle », donne une description des exemplaires connus de ce texte, tous inédits, deux textes en français NLM.libr 1416 ; NLM.libr 324) Ainsi que deux versions italiennes, l’un : NLM.libr250 est comme notre exemplaire est composé des deux premières parties, l’autre : NLM.libr558 comporte les parties 3 à 5 et la table des matières. III – Remarques sur la nature de ce document Les nombreux remords, biffures, réécritures de texte sont parfois d’une importance considérable. Ils indiquent que notre manuscrit est un exemplaire de premier jet ou du moins dans un stade d’élaboration d’un texte définitif, comprenant d’amples extensions marginales possiblement intégrées au texte dans une version ultérieure. Ceci laisse à penser que ce manuscrit est vraisemblablement autographe. Une date en marge de 1688 indique par ailleurs que la rédaction de celui-ci est antérieure avec la date généralement donnée de 1689 à la version conservée à la Bibliothèque de La Valette. Les remords, salissures, taches, lignes raturées et ajouts inter-textuels ne laissent aucun doutent la nature originale de ce manuscrit. Un manuscrit du plus vif intérêt probablement autographe de Jean Baptiste le Marinier, Chevalier de Cany, qui eut un impact majeur sur l’ordre militaire des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, dans lequel se trouve minutieusement décrit le déroulé de l’adoubement des membres de l’ordre. ‎


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