Fin XIXème - Début XXème | 14 x 18 cm
Reference : 25809
Dessin original au crayon, monté sur onglet sur carton. Signature du cachet de la signature de l'artiste dans l'angle inférieur gauche de l'uvre, et signature du cachet de l'atelier au verso. Très bel état de conservation. Provenance : atelier de l'artiste, référencée au catalogue Atelier Louis Anquetin (Thierry de Maigret, 28/11/08). Louis Anquetin, né à Étrépagny en 1861 et mort à Paris en 1932, est un important peintre français. Il commence sa carrière aux côtés de peintres d'avant-garde tels que Vincent Van Gogh ou Henri de Toulouse-Lautrec. Avec Émile Bernard, il est l'inventeur du Cloisonnisme. De 1884 à 1893, Louis Anquetin ne cesse d'explorer les possibilités nouvelles offertes par la libération introduite par l'Impressionnisme dans la peinture française. A partir de 1893, à la suite d'une longue confrontation avec les « maîtres d'autrefois », il adopte un parti-pris pictural qui le mettra en marge du mouvement général de l'art, et l'éloignera de ses amis. Ébloui par l'art baroque et sa vigueur créatrice, il pense alors que ses amis de jeunesse se sont engagées dans une voie qui mènera à la mort de la peinture. Il croit en une « peinture parfaite » qui s'incarne dans le re-souvenir des leçons de Michel-Ange et de Rubens notamment. Son travail devient donc plus classique, il prône le retour au métier, en proposant de réfléchir sur les conditions a priori de toute forme d'art possible dans le respect des règles de la perspective et de l'anatomie, telles que pratiquées par les maîtres du XVIème et XVIIème siècle.Ne laissant que quelques uvres que l'on peut qualifier de monumentales, Anquetin s'avère prolifique par ses nombreuses études et esquisses, lui qui considérait que le dessin était « un moyen d'expression tout puissant », le fondement obligatoire de tous les arts plastiques. En travaillant volontairement à rebours de son époque, Louis Anquetin a rendu possible l'existence d'une figuration moderne originale. Par son obstination et sa passion de la peinture, il a en effet évité que ne soit totalement obturé le chemin de la grande tradition occidentale. On peut admirer ses uvres dans de nombreux et prestigieux musées comme le Musée d'Orsay ou Le Louvre à Paris, à San Francisco ou à Detroit, au Musée de l'Hermitage de Saint-Petersbourg, à la National Gallery et à la Tate de Londres, etc. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Reference : LCS-186391
Délicieux et remarquable exemplaire, avec les gravures en excellent tirage conservé dans son très beau maroquin de l’époque. Ratisbonne, Mathias Kerner, 1677. Petit in-12 de 8, 336 pp. et 3 gravures hors texte dont 2 à pleine page et une dépliante, qq. piqures sur une dizaine de ff. Plein maroquin noir, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 126 x 70 mm.
Première édition illustrée de 3 gravures de la Satyre Menippée. Très recherchée, «elle passe pour être plus correcte que celle de 1664 et s’annexe à la collection des Elsevier» La gravure dépliante illustre «La procession de la Ligue». Tchemerzine, II, 397. Selon J.P. Barbier, «la Satyre Ménippée est l’un de ces textes dont la qualité littéraire autant que la teneur historique et politique ont assuré à la fois un extraordinaire succès contemporain et le passage à la postérité, au panthéon de la littérature». «Depuis Rabelais, le génie gaulois n’avait rien produit de plus brûlant», écrit le dernier bibliographe de ce livre, (Yves Cazaux, Revue française d’histoire du livre, n°34, 1982, p. 3). Charles Nodier, qui avait réédité la Satyre en 1824, remarquait que «là brillait de tout son éclat l’esprit et le caractère français». Pierre Champion nommait l’ouvrage: «Livre de grand patriotisme et de solide bon sens, résumant notre histoire, vue sous l’angle des divisions excitées par l’étranger dans le dessein d’affaiblir la France». Profitant des guerres de religion, la maison de Lorraine cherche à s’emparer du pouvoir, sous le couvert de la Sainte-Ligue, union générale des catholiques constituée en 1576. Henri de Guise soulève Paris contre Henri III (journée des Barricades, mai 1588), mais le roi le fait assassiner et s’entend avec «le Béarnais», Henri de Navarre, héritier de la couronne. Les ligueurs sont défaits à Senlis en 1589 mais Henri III est assassiné à son tour par Jacques Clément. Henri IV, prince protestant, doit aller à la conquête de son trône. Il est soutenu par ses coreligionnaires et par les Politiques, parti modéré qui veut avant tout mettre fin à la guerre civile. Paris est alors livré aux «Seize», représentant les seize quartiers de la capitale et ligueurs acharnés, qui font régner la terreur, sous la protection d’une garnison espagnole. Le duc de Mayenne, frère d’Henri de Guise, est nommé lieutenant général du royaume. Cependant Henri IV, vainqueur à Arques et à Ivry, vient assiéger Paris. Dans la capitale, le mécontentement est grand: des catholiques modérés (les ligueurs sont «catholiques zélés»), appuyés par le Parlement, se groupent autour d’un ancien prévôt des marchands, D’Aubray. Mayenne doit convoquer les Etats Généraux (1593). Cette assemblée, chargée de nommer un roi s’y refuse. Bientôt Henri IV, pour achever l’apaisement abjure le protestantisme, et Paris lui ouvre ses portes. En 1594 paraît la Satire Ménippée, relation bouffonne de ces Etats de 1593. C’est l’œuvre collective d’un groupe de bourgeois de Paris, heureux de saluer, dans la défaite de la Ligue, la victoire de la raison: les chanoines Gillot et Pierre Leroy, le poète humaniste Passerat, un érudit, Florent Chrestien, enfin des hommes de loi, Gilles Durant, Rapin et Pierre Pithou. Les petits vers qui agrémentent l’œuvre sont dus à Passerat et Rapin; la Harangue de M. d’Aubray, morceau essentiel, à Pierre Pithou. Le titre rappelle le philosophe cynique Ménippe (IIIe siècle av. J.-C.) et annonce ainsi un franc-parler brutal et burlesque. Il s’agit de ridiculiser l’adversaire en lui prêtant un langage cynique ou niais. Ainsi les champions de la Ligue tiennent, l’un après l’autre, des discours qui les accablent. Ce procédé sera cher aux ironistes du XVIIIe siècle, à Voltaire en particulier. Les énormités ainsi débitées provoquent un vaste éclat de rire, en revanche du bon sens. Mais il faut varier le ton, et la Harangue de M. d’Aubray expose sérieusement et même éloquemment toutes les raisons qui militent en faveur d’Henri IV et de la paix. L’auteur connaît sa rhétorique; il est nourri de Cicéron et manie avec aisance la période, l’apostrophe, l’exclamation et l’interrogation oratoire. Sa langue est pleine de sève, elle a cette vigueur directe et imagée si caractéristique du XVIe siècle. L’œuvre est sympathique par son patriotisme clairvoyant; entraînante, malgré des longueurs, par ses qualités bien françaises; une ironie pleine de bonne humeur, une verve digne de Rabelais et une éloquence chaleureuse au service de la mesure et de la raison. «La Satyre Ménippée est un creuset où se fondent bien des formes et des traditions littéraires. Elle se souvient de la «satire» antique, à laquelle elle prête, grâce à une fausse étymologie, la liberté d’allure et de parole des «satyres» de la mythologie. Le terme de «ménippée» renvoie aussi à l’Antiquité, où l’on désignait par cet adjectif une œuvre mêlée de prose et de vers. Ceux-ci abondent dans l’ouvrage de Pithou et de ses amis: citations de poètes grecs et latins, chansons d’allure populaire qui se moquent de la corpulence de Mayenne ou de la fuite des troupes catholiques à la bataille d’Ivry. Ces vers introduisent une bonne humeur «bien française» dans une scène assez sombre et rappellent que la patrie de Rabelais n’est pas décidée à vivre à l’heure de la pénitence comme le voudraient l’austérité espagnole ou l’esprit du concile de Trente. On ne compte pas d’ailleurs, les références et les allusions à Rabelais qui fournit à la Satyre Ménippée les thèmes et les motifs carnavalesques adaptés à la circonstance. Ce qui a fait, en définitive, le succès de cette œuvre c’est la parfaite adaptation de la forme littéraire à l’idéologie: Henri IV victorieux, c’est le triomphe de la liberté religieuse (que va assurer l’édit de Nantes, en 1598) et de la liberté littéraire». D.M. Délicieux et remarquable exemplaire, avec les gravures en excellent tirage conservé dans son très beau maroquin de l’époque.
1623 Lyon, Vincent de Coeursilly, 1623 ; 4 parties en un vol. in-8 de [12] ff., 189 pp. mal ch. 193 (saut de 160 à 165, sans manque), vélin de réemploi, dos lisse, pièce fauve, lacets (reliure moderne).
Quatrième et dernière édition du XVIIe siècle, la seule réunissant les 4 pièces : la Satyre Ménippée contre les femmes... ; Thiméthélie, ou Censure des femmes, satyre seconde en laquelle sont amplement descrites les maladies qui arrivent ordinairement à ceux qui vont trop souvent à l'escarmouche soubs la cornette de Vénus [c'est joliment tourné!] ; Deffence apologétique du sieur de Courval... contre les censeurs de sa satyre du mariage et la Responce à la contre-satyre. Chaque partie est précédée d'un titre particulier à l'adresse de Coeursilly, avec un titre général orné du portrait de l'auteur gravé en taille-douce. Très bon exemplaire relié avec du vélin ancien. Gay, III, col. 1071 : « Rarissime poète normand, original jusqu'au cynisme ».
S.l., s.é., 1649. Un vol. au format pt in-12 (138 x 88 mm) de 206 pp. Reliure ''à la hollandaise'' de l'époque de plein vélin ivoire à coutures apparentes et rabats, plats jansénistes, dos lisse orné d'un filet à froid en tête et queue, titre anciennement calligraphié à l'encre.
''Jolie édition, en petits caractères, les mêmes que ceux dont s'est servi Guillaume de Hoeve à Goude. Elle renferme une Préface qui n'est pas dans l'édition de 1664''. (in Brunet). La reliure contenait primitivement L'Histoire amoureuse des Gaules ; dont ne subsiste ici plus que la page de titre. ''Les Elzevier n'ont pas imprimé la Satyre. L'édition que l'on ajoute de préférence à leur collection est celle donnée par François Foppens de Bruxelles, avec l'adresse de Ratisbonne, 1664 (ou 1677). Mais l'édition de 1649 est plus rare ; elle est d'ailleurs très bien imprimée en petits caractères. Motteley l'attribue aux presses de G. de Hoeve de Gouda. En cas ou celui-ci l'aurait exécutée pour le compte d'un autre libraire, puisqu'elle ets citée avec l'adresse de Leyden [Leyde] dans le catalogue de 1674''. (in Willems). ''S'il est un livre où brille de son éclat l'esprit et le caractère français, un livre empreint de cette gaieté satirique, de cette causticité fine et mordante, et cependant de cette charmante urbanité qui est le sceau de notre génie national, c'est la Satyre Ménippée. D'un indéniable intérêt historique, du point de vue littéraire, cette oeuvre est un savant mélange de l'énergie hostile d'Aristophane et de l'ingénieuse ironie de Socrate'' (Charles Nodier). Oscillant entre des formules héritées de la tradition scénique médiévale et des harangues qui annoncent l'éloquence classique du siècle suivant, l'ouvrage fit date dans l'histoire de la conscience nationale. A en croire le père Rapin - en ses ''Réflexions sur la poétique'' - l'ouvrage surpasse tout ce que l'on a écrit dans ce genre dans ces derniers siècles. Il y règne partout une délicatesse d'esprit qui ne laisse pas d'éclater parmi les manières rudes et grossières de ces temps-là. Satyre Ménippée, célèbre des libelles s'il en est, se veut une attaque sévère portée contre les états généraux que la Ligue convoqua en 1593 afin de pourvoir à l’élection d’un roi de France catholique et a été considérée tel l’un des événements majeurs qui servit l’accession d’Henri de Navarre au trône. Cette oeuvre collective satirique circula d’abord sous le manteau, puis de nombreuses éditions se succède dans les années 1594-1595. Cest l’une des manifestations les plus significatives de l'esprit gallican, alliant le vers et la prose et où sont préfigurés le charlatan espagnol et le charlatan lorrain. Le projet moral des rédacteurs formé par des juristes, ecclésiastiques et poètes (Pierre le Roy,Nicolas Rapin, Jean Passerat Florent Chrestien, Gilles Durand, et Pierre Pithou, est de défendre Henri de Navarre, et permettre aussi de rallier peuple et monarchie, qui, selon eux constituent la seule issue pour la nation. Ce pamphlet caustique décrit la procession conduite par le recteur Rose, rendant également compte de la teneur des Etats Généraux, tout des allocutions du Duc de Mayenne. Satyre Ménippée offre une vision nouvelle de la France en tant que nation, cela, sous une forme très libre et qui, remettant au goût du jour les aspects comiques de Rabelais, constitue un monument de la littérature française. Chef-d’œuvre littéraire donc, principalement eu égard à son genre nouveau tout autant qu'énigmatique. Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 426 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 144 - Willems, Les Elzevier, 1659. Dos gauchi du fait de la soustraction d'un second ouvrage. Cerne claire dans le corps d'ouvrage. Présence de rares tout autant que discrètes rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
1824 A Paris, chez N. Delangle, éditeur, rue de la Michodière, n° XIV. Et chez Dalibon, libraire, Palais-Royal, Galerie de Nemours. M.DCCC.XXIV. (1824) ; 2 volumes in-8 de (2) ff. - CXCI - 194pp. ; (2) ff. - 405pp. Illustré au total de 9 planches hors texte ( 5 + 4), les planches sont tirées sur chine apppliqué, gravées par Alfred et Tony Johannot et Paul Adam d'après Dévéria. Reliure de l'époque, demi-maroquin à long grain vert à coins, filet doré soulignant mors et coins, dos à 4 faux-nerfs plats cernés de filets à frois, triples filets dorés sur les nerfs, larges palettes dorées aux entre-nerfs et en tête et pied. Les gravures ont été reliées en fin des volumes et sont en très bon état. Quelques rousseurs, deux cahiers jaunis, coins un peu émoussés, dos passé au vert olive. Bon exemplaire.
Belle édition sortie des presses de l'Imprimerie de Jules Didot aîné, imprimeur du Roi, rue du Pont-de-Lodi, n° 6. Les planches en premier tirage sont gravées sur cuivre d'après Dévéria. Edition originale du texte bibliographique de Nodier. ( Cf. Vicaire VII - 188). Outre le texte de Nodier, cette édition comporte un historique de la Ligue, et diverses pièces historiques. La Satyre Ménippée relate sous une forme humoristique, à l'occasion de la tenue des Etats généraux de Paris en 1593, la lutte entre la Ligue catholique hostile au futur Henri IV et qui défendait l'accession de l'Infante d'Espagne au trône de France et les partisans de Henry IV (dont certains, opposés à la suppression de la loi salique était issus de la Ligue). Cette satyre qui parut pour la première fois en 1593, est due à Pierre Leroy, Jacques Gillot, Florent Chrestien, par Pierre Pithou, Nicolas Rapin, et Jean passerat, on y trouve des harangues, sonnets et autres pièces de vers, souvent piquantes. (Reu- CH1)
Paris, Jouaust / Librairie des Bibliophiles, 1876. Un vol. au format in-8 (221 x 138 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., xxiii - 322 pp., 1 f. .fol. et 1 f. bl., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Tirage sur grand papier à 200 exemplaires seulement ; les seuls à receler un portrait-frontispice gravé figurant Henri IVgravé par Lqlauze d'après Goltzius. Celui-ci, un des 170 numérotés du tirage sur Hollande ; dernier papier après les 30 de tête sur Chine et Whatman. Il est justifié à la main au colophon. ''S'il est un livre où brille de son éclat l'esprit et le caractère français, un livre empreint de cette gaieté satirique, de cette causticité fine et mordante, et cependant de cette charmante urbanité qui est le sceau de notre génie national, c'est la Satyre Ménippée. D'un indéniable intérêt historique, du point de vue littéraire, cette oeuvre est un savant mélange de l'énergie hostile d'Aristophane et de l'ingénieuse ironie de Socrate'' (Charles Nodier). Oscillant entre des formules héritées de la tradition scénique médiévale et des harangues qui annoncent l'éloquence classique du siècle suivant, l'ouvrage fit date dans l'histoire de la conscience nationale. A en croire le père Rapin - en ses ''Réflexions sur la poétique'' - l'ouvrage surpasse tout ce que l'on a écrit dans ce genre dans ces derniers siècles. Il y règne partout une délicatesse d'esprit qui ne laisse pas d'éclater parmi les manières rudes et grossières de ces temps-là. Satyre Ménippée, célèbre des libelles s'il en est, se veut une attaque sévère portée contre les états généraux que la Ligue convoqua en 1593 afin de pourvoir à l’élection d’un roi de France catholique et a été considérée tel l’un des événements majeurs qui servit l’accession d’Henri de Navarre au trône. Cette oeuvre collective satirique circula d’abord sous le manteau, puis de nombreuses éditions se succède dans les années 1594-1595. Cest l’une des manifestations les plus significatives de l'esprit gallican, alliant le vers et la prose et où sont préfigurés le charlatan espagnol et le charlatan lorrain. Le projet moral des rédacteurs formé par des juristes, ecclésiastiques et poètes (Pierre le Roy,Nicolas Rapin, Jean Passerat Florent Chrestien, Gilles Durand, et Pierre Pithou, est de défendre Henri de Navarre, et permettre aussi de rallier peuple et monarchie, qui, selon eux constituent la seule issue pour la nation. Ce pamphlet caustique décrit la procession conduite par le recteur Rose, rendant également compte de la teneur des Etats Généraux, tout des allocutions du Duc de Mayenne. Satyre Ménippée offre une vision nouvelle de la France en tant que nation, cela, sous une forme très libre et qui, remettant au goût du jour les aspects comiques de Rabelais, constitue un monument de la littérature française. Chef-d’œuvre littéraire donc, principalement eu égard à son genre nouveau tout autant qu'énigmatique. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 389 (ne mentionnant qu'une édition au format in-16 millésimée 1877 et ne faisant pas cas de l'existence d'exemplaires sur grands papiers). Petite coupe en tête du dos. Plats présentant un éclat légèrement altéré. Papier très légèrement oxydé présentant en outre de rares autant que discrètes rousseurs. L'exemplaire - non découronné - a conservé de larges témoins.