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FLEURY GAL CTE
Souvenirs
Plon, Paris 1897-1898, 14x22,5cm, 2 volumes reliés.
Reference : 25528
Edition originale. Reliures à la bradel en demi percaline bordeaux à coins, dos lisses ornés d'un motif floral doré, dates et armées dorées en pied des dos, pièces de titre de chagrin noisette comportant des traces de frottements, plats de papier marbré, reliure de l'époque. Ouvrage illustré de 3 portraits en héliogravure dont 2 frontispices. Quelques rousseurs affectant essentiellement les toutes premières et toutes dernières pages des volumes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Souvenirs entomologiques. Etudes sur l'instinct et les mœurs des Insectes.
1924 Paris. Delagrave, 1924. 11 volumes grand in-8, demi-basane marbrée, dos à nerfs ornés, têtes dorées, couvertures conservées.
Edition illustrée de 176 planches dont un portrait de Fabre et de figures dans le texte. Relié en reliure homogène : LEGROS. La Vie de J.- H. Fabre, Naturaliste, Suivie du Répertoire Générale Analytique des Souvenirs Entomologiques. Entomologiste autodidacte et observateur remarquable, Fabre publia les "Souvenirs Entomologiques" de 1879 à 1907. Selon les mots de Legros: "de petits insectes perdus dans la fange ou égarés dans l'herbe lui ont suffi pour agiter les plus hauts et les plus passionnants problèmes et en tirer tout un monde miraculeux de poésie". Bel exemplaire de cet ouvrage classique.
Mes souvenirs de la Revue des Deux Mondes.
1 volume in-4, demi-percaline bleue, dos lisse titré doré.Tapuscrit de 191 feuillets de papier fin paginés, écrits au recto seul.
Récit inédit fourmillant d’anecdotes, sur la Revue des Deux Mondes, par un des plus proches collaborateurs de François Buloz pendant plus de 40 ans.Petit frère de la femme de François Buloz, Henri Blaze éveille très tôt la curiosité de son beau-frère avec son poème Souper chez le commandeur en 1831, alors qu’il a à peine vingt ans. L’éditeur le trouvant cependant trop jeune, il lui impose un pseudonyme : Hans Werner, avec lequel Blaze fait ses premiers pas dans la Revue. Spécialisé dans la musique, il suit les traces de son père Castil-Blaze, musicien, compositeur et critique musical.Sa collaboration prolifique avec Buloz en tant que chroniqueur de théâtre et d’opéra, en fait un des témoins les plus privilégiés de l’évolution de la Revue. Dans ce tapuscrit, il dresse un portrait de Buloz tout au long de son écrit comme étant un homme sans concessions et avec un sens critique très affuté : Buloz avait le sentiment du devoir professionnel... acceptait ou refusait (des manuscrits) sans se préoccuper du nom de l’auteur.Un homme qui connait bien son public autant que les idées et les besoins de son siècle et qui désire avant tout, en reprenant la Revue : Mêler aux romans les voyages, les études d’économie politique et sociale aux portraits littéraires, à la rubrique d’Art, varier les objectifs, multiplier les rubriques, appeler à soi toutes les forces vives et rendre impossible désormais la funèbre légende du talent méconnu.Inspirant la confiance des auteurs influents de l’époque, il embarque dans ce projet aux moyens financiers restreints Musset, Sand, Vigny, Sainte-Beuve ou encore Mérimée qui font preuve d’un absolu désintéressement... pendant toute cette période du début et même longtemps après.Aboutir sans moyens financiers, vaincre sans le nerf de la guerre, et par l’unique effort du labeur et de l’entêtement, voilà le génie.Il décrit ses souvenirs d’enfance au milieu de Victor Hugo, Rossini, Delacroix ou encore Stendhal.Puis il nous parle de Musset, de la rencontre avec l’unique passion de sa vie : George Sand.Il cite aussi de nombreuses anecdotes sur les auteurs de son temps: Lamartine à la générosité sans borne mais toujours si discrète, Mérimée avec sa haine et son mépris des allemands, les provocations de Baudelaire, l’anticléricalisme forcené de Sainte-Beuve...Il s’attarde sur le mystère entourant la mort de Gérard de Nerval : Ecartons le meurtre dont personne assurément n’eût tiré profit ; car, jusque dans les bouges du quartier de la Cité, son indigence était connue et pas un des hôtes du pays n’aurait eu même la tentation de retourner ses poches. Admettons plutôt l’autre hypothèse, un de ces suicides par hypochondrie, longtemps médités, différés et que l’alcoolique exécute en un tour de main.Il nous parle de la Revue sous le second Empire, de la fin de sa période faste : Buloz voulait être partout le maitre et on n’est jamais le maitre avec des hommes comme Victor Hugo, Balzac, Michelet ou les deux Dumas. C’est cette incapacité de se soumettre aux exigences qui l’empêcha, vers sa fin, de maintenir selon le temps, le niveau de sa rédaction et le fit remplacer les chefs d’emploi par des doublures qu’il appelait insidieusement des « talents modestes » traduction libre : des talents qu’il payait moins cher.Ce tapuscrit n’a, semble-t-il, pas été publié.Passionnante source par un des acteurs majeurs de la Revue des Deux Mondes.
Souvenirs du Duc de Vicence...
1837 Paris. Alphonse Levavasseur et Cie. 1837. 2 volumes in-8, pleine percaline verte de l'époque à la Bradel, dos lisses ornés et passés. [4] pp. ; 394 pp. ; [1] f. - [4] pp. ; 367 pp. ; [3] pp.
Souvenirs apocryphes du marquis Armand de Coulaincourt, duc de Vicence, en réalité entièrement composés par Madame Eulaux sous le pseudonyme « Charlotte de Sor ».Capitaine d'état-major sous la Révolution, Caulaincourt fut destitué comme noble en 1793, et consentit à servir comme soldat. Napoléon le fit général et se l'attacha comme aide de camp. Nommé ambassadeur à Saint-Pétersbourg, il tenta de maintenir l'alliance franco-russe et de détourner l'empereur de la campagne de Russie.Reliures légèrement frottées. Rousseurs.
Souvenirs de Belgique. Ensemble de 50 Photographies originales de Bruxelles, Anvers, Ostende et Bruges, avec décors et illustrations manuscrits Belle Epoque (circa 1900).
s.l., ca 1900. 35 X 26 cm (planches), environ 6 x 8 cm, 7,5 x 8,5 cm, 8 x 11 cm, (photos). 9 planches. Ensemble de 50 photographies originales sur papier, réparties sur 9 planches, titrées et illustrées à la main, à l'encre et à la gouache. Les photographies retracent un parcours touristique en Belgique, de la Grand Place et des rues de Bruxelles au bois de La Cambre, en passant par le célèbre Manneken Pis, de la gare du Midi à la Bourse et à Laeken, puis dans plusieurs quartiers de Bruges (quais, Grand' Place, églises, beffroi et cathédrale...), avec un cliché du tramway à vapeur de Han à Rochefort, les alentours du port et de la gare d'Ostende, et enfin Anvers, ses gares, son port, sa cathédrale, son jardin zoologique... De nombreuses illustrations ornent également les planches : les armoiries de chaque ville sont représentées, des paysages (à l'encre ou à l'aquarelle et à la gouache) complètent les photographies, des personnages animent les marges, sans oublier frises, décors, vignettes et ornementations diverses. Tous les titres bénéficient d'un travail particulier de la typographie. Très intéressant ensemble, qui reflète une certaine diffusion sociale de la pratique photographique - au sein de l'élite bourgeoise - à la fin du XIXe siècle, en lien avec l'évolution des techniques, à la fois en ce qui concerne la prise de vue et les procédés de tirage. Equipés d'appareils d'utilisation de plus en plus aisée, de nombreux amateurs immortalisent alors les petits et grands moments de la vie de tous les jours, constituant albums de souvenirs et collections privées qui consacrent le rôle désormais essentiel de l'image dans la culture de la Belle Epoque. L'auteur de ces clichés, qui ne manquait ni d'humour ni de talent, a par ailleurs enrichi son travail artisanal d'autres éléments esthétiques : décors et ornements graphiques issus de l'univers du livre (imitant fleurons,bandeaux, culs-de-lampe, séparations de chapitres...), dessins "classiques" (paysages, portraits), inspirés du mouvement Art Nouveau ou influencés par la presse et l'affiche (typographie fantaisiste, caricatures,...).
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Souvenirs de Cauterets et de ses environs.
1860 1860 Bagnères-de-Luchon et Saintes. Dulon. c. 1860.1 volume in-4 oblong, demi-basane bordeaux à coins éditeur, dos à nerfs orné, titre doré dans un encadrement orné au centre du premier plat, tranches dorées.
Bel album Second Empire de 14 vues représentant la Bigorre, le Béarn et le Pays-Bas dessinées d'après nature et lithographiées par Victor Petit. Les planches montrent notamment le Cirque de Gavarnie, le pont d’Espagne, le château de Pau et Biarritz avec le casino et la villa Eugénie.L’ouvrage s’insère dans la série des « Souvenirs des Pyrénées ». Les exemplaires ne comportent pas tous le même nombre de planches.Quelques rousseurs.Bon exemplaire.
