Paris, Félix Alcan, Editeur, 1886, Huitième édition. In/8, dos en chagrin rouge à nerfs, plats de percaline rouge ornée sur le premier d’un fer de lycée doré, 2 ff. n. ch., 368 pages. 1° - Unité de l’espèce humaine. 2° - Origine de l’espèce humaine. 3° - Antiquité de l’espèce humaine. 4° - Cantonnement primitif de l’espèce humaine. 5° - Peuplement du globe. 6° - Acclimatation de l’espèce humaine. 7° - Homme primitif - Formation des races humaines. 8° - Races humaines fossiles. 9° - Races actuelles ; caractères physiques. 10° - Caractères psychologiques de l’espèce humaine.
Reference : 32639
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LIBRAIRIE GERMER BAILLIERE ET CIE. 1883. In-8. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 368 + 32 pages - Queqlues rares taches brunatres en pied de dernieres pages, sans consequence sur la lecture - Rousseurs naturelles - Dos insolé.. . . . Classification Dewey : 306-Anthropologie
SOMMAIRE : Unité de l'éspèce humaine.Origine de l'espèce humaine.Antiquité de l'espèce humaine.Cantonnement primitif de l'espèce humaine.Peuplement du globe.Acclimatation de l'espèce humaine.Homme primitif - Formation des races huamiens.Races humaines fossiles.Races actuelles caractères physiques.Caractères psychologiques de l'espèce humaine.Catalogue de livres de fonds - Ouvrage historiques et philosophique en fin d'ouvrage. Classification Dewey : 306-Anthropologie
A Londres. Et se trouve à Paris, chez Moreau, Pissot, Knapen, Brocas et Humblot, 1763. In-12 de (4)-XI-(1)-212 pp., veau brun marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale très rare. Joachim Faiguet de Villeneuve (1703-1780) commença par publier quelques morceaux de prose et de vers dans différents journaux, puis des articles plus conséquents, comme Projet d'un établissement singulier paru, sous l'anonymat, dans le Journal économique de septembre 1755, et qui n'est en fait qu'une première mouture de l'article Moraves, qu'il donnera dix ans plus tard à l'Encyclopédie. Faiguet était entré en effet en contact avec les milieux encyclopédistes et dès 1753, il remit à Diderot et d'Alembert divers articles de grammaire, de mathématiques, de théologie, de morale, de droit, etc. Signalons, dans le tome III de l'Encyclopédie, paru en 1753, l'article Citations ; dans le tome IV (1754), l'article Dimanche, loué par Grimm ; dans le tome V (1755), l'article Epargne ; dans le tome VI (1756), les articles Etudes, Expulser, Explicite, Extraction des racines, Fêtes, Fidèle ; dans le tome X (1765), l'article Moraves, repris du Journal oeconomique et qui fut encore reproduit dans l'Encyclopédie méthodique. Et dans le tome XVII (1765), l'article Usure, écrit dès 1758, publié à nouveau en 1770.« Dans ses multiples articles ou ouvrages, Faiguet cherche comment améliorer le sort des classes laborieuses et perfectionner l'espèce humaine. Imprégné d'idées physiocratiques, il sait que la masse des biens dont dépend la puissance des souverains est toujours proportionnée aux fruits de la terre, et que ces fruits dépendent essentiellement de l'aisance des laboureurs : c'est donc cette classe qu'il convient d'encourager. Depuis quelques années, la population est devenue à la mode. Mais est-il besoin d'aider la nature qui tend d'elle-même à la reproduction ? Parons plutôt à la misère et à la dégénérescence. « Le vrai secret », la pierre philosophale qui permet d'obtenir le bonheur et l'aisance tient en deux mots : travail, épargne » (Jacqueline Hecht, Trois précurseurs, in Population, n°1, 1959).Bon exemplaire. Traces de mouillures marginales, des rousseurs.Kress, 6100 ; INED, 1772.
Empecheurs de penser en rond 14 0cm x 20 5cm x 1 6cm. Sans date. Broché. 214 pages. Un des amendements du projet de loi relatif à la bioéthique adopté par le Sénat en janvier 2003 consiste à faire du clonage reproductif humain un " crime contre l'espèce humaine ". Or cette nouvelle incrimination calquée sur le modèle du crime contre l'humanité pourrait bien être aussi inquiétante et dangereuse que ce qu'elle veut interdire ! Le danger : non seulement une biologisation aberrante du droit où le mythe de la Nature devient la norme mais aussi une intrusion de l'État dans les modalités de la reproduction humaine. Qu'est-ce que cette " espèce humaine " que l'on souhaite à tout prix préserver ? Nul n'est capable de le dire. Qu'adviendra-t-il juridiquement des enfants nés de la technique du clonage ? La loi ne le dit pas. Devront-ils être considérés à la fois comme le produit la pièce à conviction le mobile et la victime d'un crime contre l'espèce humaine ? Sans compter que c'est avec une catégorie juridique habituellement destinée à juger des actes engendrant la mort que l'on souhaite sanctionner un acte qui donne la vie. Il semble que l'on ait légiféré avec des fantasmes et sur des fantasmes. La grandiloquence et les bons sentiments ne sont pas suffisants pour élaborer des lois justes. Ce livre vient heurte le consensus mou actuel sur cette question Etat de Neuf
Editions Letouzey et Ané Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1929 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise, illustrée d'une vignette, pointe de flèche préhistorique grand In-8 1 vol. - 640 pages
198 figures dans le texte en noir et blanc et 6 planches hors-texte de photographies de l'espace en noir et blanc 8ème édition entièrement refondue et mise à jour, 1929 "Contents, Chapitres : Introduction - Cosmogonie ou origine de l'Univers - L'énergie - Origine de la vie - Origine des espèces - Origine de l'homme - Unité de l'espèce humaine - Antiquité de l'espèce humaine - Etat de l'homme primitif d'après les données de la préhistoire et de l'ethnologie - Conclusion et bibliographie - Jean Guibert, né à Aizenay (Vendée) le 12 novembre 1857, ordonné prêtre à Luçon en 1880, fut d'abord professeur de sciences au collège Richelieu de cette ville. Admis dans la compagnie de Saint-Sulpice, il fut chargé du cours de sciences naturelles au séminaire de philosophie d'Issy de 1887 à 1897. Pendant quinze ans supérieur du séminaire de l'Institut catholique de Paris, il dut, contraint par la maladie, se retirer en 1912 et mourut à Aizenay le 28 février 1914. Les nombreux ouvrages qu'il a publiés en des domaines très divers, manuels de sciences naturelles, traités sur l'éducation et la vocation, études historiques, opuscules de vulgarisation scientifique ou de formation morale, sont les multiples expressions d'une visée unique. Dès 1892, il animait un groupe de ses anciens élèves d'Issy avec l'ambition de réintroduire dans la société contemporaine « l'idée chrétienne », c'est-à-dire « l'avènement du règne de Notre-Seigneur, par la prière, les oeuvres, la parole et la plume » ; la petite revue L'idée chrétienne rassembla jusqu'en 1901 les travaux et les préoccupations de cette association apostolique. Pour agir sur la société moderne, J. Guibert accordait une attention particulière aux questions d'éducation, notamment dans L'éducateur apôtre, Paris, 1894, dans diverses études sur saint Jean-Baptiste de la Salle (dont une Vie, Paris, 1900), et dans ses articles du Bulletin de la société générale d'éducation. En face de la pensée scientiste, il dressait une « apologétique scientifique », en particulier dans Les origines, Paris, 1896 (mis à jour par L. Chinchole à partir de la 7e éd., 1922) ; puis il fondait et dirigeait la Revue pratique d'apologétique à Paris en 1905 ; elle lui survécut jusqu'en 1940. L'éducation des prêtres lui paraissait le moyen privilégié pour assurer à l'Église une influence profonde sur le monde ; aussi, dans le désarroi de la séparation de l'Église et de l'État et des lois contre les congrégations religieuses, il secondait Ch. Dementhon (DS, t. 3, col. 132) dans la fondation de l'Alliance des grands séminaires, qui tint de 1906 à 1914 neuf congrès. (source : Site de Beauchesne)" très legeres petites pliures et déchirures sur les bords des plats de la couverture sans manque, la couverture reste propre et en bon état, intérieur sinon propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire, plutôt très bon, complet des 6 planches de photographies cosmogoniques
Robert Marin | Paris 1947 | 14.50 x 19.50 cm | broché
Édition originale, dont il n'a pas été tiré de grands papiers, exemplaire sous couverture de remise en vente chez Robert Marin, avec l'étiquette du nouvel éditeur contrecollée en pied de la page de titre. Dos fendillé comportant des restaurations, une déchirure en pied d'un mors, agréable état intérieur au regard de la fragilité de ce papier de très mauvaise qualité. «Il n'y a pas d'espèces humaines, il y a une espèce humaine. C'est parce que nous sommes des hommes comme eux que les S.S. seront en définitive impuissants devant nous.» Cet ouvrage fondamental sur l'expérience des camps nazis fut la troisième et dernière publication de l'éphémère maison d'édition fondée par Marguerite Duras et Robert Antelme, son mari de 1940 à 1946. Passé inaperçu lors d'une première parution confidentielle, seuls quelques exemplaires furent vendus, il fut remis en vente l'année suivante sous de nouvelles couvertures par Robert Marin. L'ouvrage souffrira de la concurrence des nombreux écrits sur le sujet parus immédiatement après-guerre. Pourtant, comme le relate F. Lebelley, «à une époque où les récits abondent, la puissance particulière de ce livre-là, d'une sobriété première, bouleverse tel un texte fondateur. Livre d'écrivain aussi qui a pris, reconnaît Duras, 'le large de la littérature'. Robert Antelme n'en écrira jamais d'autre. Malgré les éloges et les honneurs, L'Espèce humaine restera l'uvre unique d'une vie» (in Duras, ou le Poids d'une plume). Grâce à l'intervention d'Albert Camus, l'ouvrage reparaît dix ans plus tard, en 1957, chez Gallimard et connaît alors une diffusion plus large. Dès lors, ce livre s'inscrit dans l'histoire littéraire comme un des plus importants écrits affrontant la douloureuse mais nécessaire réflexion sur les camps de concentration et la condition humaine. C'est à sa suite que des écrivains tel que son ami Jorge Semprun pourront commencer une nouvelle approche de l'impossible écriture des camps. Dès 1947, Antelme annonçait dans son avant-propos «nous revenions juste, nous ramenions avec nous notre mémoire, notre expérience toute vivante et nous éprouvions un désir frénétique de la dire telle quelle. Et, dès les premiers jours cependant, il nous paraissait impossible de combler la distance que nous découvrions entre le langage dont nous disposions et cette expérience. [...] Comment nous résigner à ne pas tenter d'expliquer comment nous en étions venus là?? Nous y étions encore. Et cependant c'était impossible. À peine commencions-nous à raconter, que nous suffoquions. à nous-mêmes, ce que nous avions à dire commençait alors à nous paraître inimaginable.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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