‎BADINTER Robert ‎
‎L'ABOLITION ‎

‎Paris Fayard 2000 in 8 (23,5x15) 1 volume broché, couverture illustrée, 326 pages [2]. Ce livre est le récit d'une longue lutte contre la peine de mort. Il commence au jour de l'exécution de Claude Buffet et de Roger Bontems le 24 novembre 1972 et s'achève avec le vote de l'abolition le 30 septembre 1981.Depuis lors l'abolition s'est étendue à la majorité des états dans le monde. Elle est désormais la loi de l'Europe entière. Elle marque un progrès irréversible de l'humanité sur ses peurs ses angoisses sa violence.A considérer cependant les exécutions pratiquées aux Etats-Unis en Chine en Iran et dans de nombreux autres pays le combat contre la peine de mort est loin d'être achevé. Puisse l'évocation de ce qui advint en France servir la grande cause de l'abolition universelle.R.B. Achevé d'imprimer à la date de novembre 2000. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request ) ‎

Reference : 48828


‎Très bon Broché ‎

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‎MACAULAY Zacharie:‎

Reference : 16003

(1835)

‎Tableau de l'esclavage tel qu'il existe dans les colonies françaises. [relié avec] Haïti, ou renseignemens authentiques sur l'abolition de l'esclavage et ses résultats à Saint-Domingue et à la Guadeloupe, avec des détails sur l'état actuel d'Haïti et des noirs émancipés qui forment sa population. [relié avec] Faits et renseignemens, prouvant les avantages du travail libre sur le travail forcé, et indiquant les plus propres à hater l'abolition de l'esclavage dans les colonies européennes. [relié avec] Détails sur l'émancipation des esclaves dans les colonies anglaises, pendant les années 1834 et 1835. [relié avec] Suite des détails sur l'émancipation des esclaves dans les colonies anglaises, pendant les années 1834 et 1835.‎

‎Paris, chez Hachette, 1835-1836. 5 ouvrages reliés en un volume de 23; [4]-IV-207; VII-[1]-128; [2]-XIV-128; 85-[1] pages, demi-veau glacé brun à coins, dos lisse orné de filets et fleurons dorés et à froid. Liste des titres inscrite à l'encre en regard du premier titre. ‎


‎ Édition originale de chacune de ces traductions françaises. Zacharie Macaulay fut le gouverneur colonial du Sierra Leone, et un militant abolitionniste britannique d'importance. Il travailla en étroite collaboration avec William Wilberforce au sein de la Société pour l'abolition de la traite négrière. Une fois obtenue l’abolition de la traite en 1807, Macaulay consacra son activité à l’abolition totale de l'esclavage lui-même. Macaulay occupa le poste de rédacteur en chef de la publication, l’Anti-Slavery Reporter et il joua donc un rôle majeur dans l’élaboration de l’argumentaire des anti-esclavagistes qui obtinrent l’abolition de l'esclavage dans l’Empire britannique par le Slavery Abolition Act 1833. Du lundi 9 au mardi 17 juin nous ne serons pas en mesure de répondre aux commandes en raison de notre participation au Salon du livre rare de Paris qui se tiendra au Carreau du Temple du 13 au 15 juin. Retrouvez-nous au stand C 24 ! From Monday, June 9th to Tuesday, June 17th, we will not be able to fulfill orders due to our participation in the Paris Rare Book Fair, which will be held at the Carreau du Temple from June 13th to 15th. Find us at stand C 24!‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF2,000.00 (€2,143.74 )

‎MOREL, Bénédict-Augustin‎

Reference : 68076

(1860)

‎Le non-restraint ou de l'abolition des moyens coercitifs dans le traitement de la folie, suivi de considérations sur les causes de la progression dans le domaine des aliénés admis dans les asiles‎

‎Paris, Masson et Fils, 1860, in-8, 106 pp, [32] pp. de catalogue, Broché, couverture imprimée, PREMIÈRE ÉDITION de ce traité avec lequel Morel réforma les moyens coercitifs employés contre les aliénés dans l'asile de Marieville, dont il obtint la direction en 1848. En effet, Magnan et Morel furent la politique du "non-restreint", soit l'abolition de la camisole de force et des instruments visant à restreindre le mouvement des aliénés, politique mise en place antérieurement en Angleterre par James Conolly. Bénédict-Augustin Morel (1809-1873), orphelin né à Vienne, fit ses études à Lyon où il était l'ami et le colocataire de Claude Bernard. Docteur en 1839, il travaille à Paris auprès de Falret à la Salpêtrière. En 1851, il commence à donner un cours de maladies mentales à l'asile de Maréville et, en 1856, il est nommé directeur de l'établissement de Saint-Yon. Chrétien prosélyte autrement connu pour son "Traité des dégénérescences physiques" (1857) et son "Traité des maladies mentales" (1860), Morel a posé au milieu du XIXe siècle les fondements de la théorie de l'aliénation héréditaire et de la maladie mentale comme une régression de l'espèce humaine. Ses travaux, qui découlent du darwinisme et de la théorie de la sélection naturelle des espèces, dominent la pensée en la matière durant cette période qui précède l'essor de la psychanalyse ; ils sont notamment à la base des réflexions d'Émile Zola dans les Rougon-Macquart. Cachet ex-libris du Dr Carrier sur la page de titre. Restauration au dos, bon état. (Bogousslasky, Following Charcot, p.85; Semelaigne I, p.342-351) Couverture rigide‎


‎Bon 106 pp., [32] pp. de catalogue‎

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Phone number : 331 42 60 21 98

EUR200.00 (€200.00 )

‎MACAULAY, Zachary‎

Reference : 91283

(1835)

‎Haïti, ou Renseignemens authentiques sur l'abolition de l'esclavage et ses résultats à Saint-Domingue et à la Guadeloupe, avec des détails sur l'état actuel d'Haïti et des noirs émancipés qui forment sa population. Traduit de l'anglais‎

‎Paris, Louis Hachette, 1835, in-8, [4]-IV-207-[1] p, demi-basane havane de l'époque, dos absent, Édition originale de la traduction française. Le nom de l'auteur se trouve à la fin de la préface, dédiée au "Duc de Broglie, Président de la Société pour l'Abolition de l'Esclavage". (Sur cet exemplaire il figure également à la page de titre inscrit à l'encre brune.) Abolitionniste britannique précoce, Zachary Macaulay (1768-1838), tire ses "renseignements" sur Haïti de sa correspondance avec les dirigeants du jeune État, qui lui fournissaient documents et données économiques très précises mais aussi des témoignages détaillés sur la population. Sabin 42952. Exemplaire dont la reliure a souffert avec un dos à refaire, l'intérieur est presque parfait sauf une déchirure angulaire à la page de titre sur la partie inférieure. Ancienne étiquette ex-libris de la bibliothèque du château de Baugy, château situé dans l'Oise, où résida notamment Alexis de Tocqueville. Couverture rigide‎


‎Bon [4]-IV-207-[1] p.‎

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Phone number : 331 42 60 21 98

EUR300.00 (€300.00 )

‎Jacques-Pierre BRISSOT DE WARVILLE‎

Reference : 79558

(1790)

‎Adresse à l'Assemblée nationale, pour l'abolition de la traite des Noirs‎

‎De l'imprimerie de L. Potier de Lille | Paris 1790 | 12 x 19.30 cm | relié‎


‎Édition originale d'une des plus importantes publications révolutionnaires contre la traite des esclaves africains et premier manifeste de la Société des amis des Noirs, fondée en février 1788 par Jacques-Pierre Brissot, Étienne Clavière et Mirabeau, neuf mois à peine après la London Society for Effecting the Abolition of the Slave Trade qui leur servit de modèle. C'est à Londres que Brissot, exilé et sous la menace d'une lettre de cachet pour ses écrits antimonarchiques, rencontre Thomas Clarkson, à l'origine de cette première association politique pour le droit des Noirs, née du scandale provoqué par le massacre de 142 esclaves sur le navire négrier Zong. Avant même le succès de la Révolution française et la proclamation des droits de l'Homme, Brissot décide donc de mener ce nécessaire mais très controversé combat pour l'universalité des droits humains. Inaugurée par Bartolomé de Las Casas et La Boétie, puis porté par les quakers anglosaxons et les philosophes français des Lumières, cette lutte pour la reconnaissance des droits fondamentaux de l'être humain se confronta dès l'origine à la logique économique d'un Occident qui bâtit sa puissance et sa richesse sur le commerce triangulaire. La Société des amis des Noirs, à l'instar de son alter ego anglais, décide donc de mener le combat en deux temps dont le premier doit être l'abolition de la traite des Noirs. C'est le propos avoué de cette exhortation à l'Assemblée Nationale qui, écrit Brissot, vient de «?grav[er] sur un monument immortel que tous les hommes naissent & demeurent libres & égaux en droits?». Cependant, bien que Brissot de Warville se défende de toute velléité d'abolition de l'esclavage («?l'affranchissement immédiat des Noirs serait [...] une opération fatale pour les Colonies?»), son discours est un des plus beaux plaidoyers humanistes du temps. Grâce à une rhétorique oratoire digne des plus grands révolutionnaires, le Girondin transforme sa démonstration pragmatique de l'inutilité économique de la traite des Noirs en un manifeste éthique et philosophique des principes fondateurs de la Révolution française?: «?Vous les avez rendus ces droits au peuple Français que le despotisme en avait si longtemps dépouillés; vous venez de les rendre à ces braves insulaires aux Corses, jetés dans l'esclavage sous le voile de la bienfaisance vous avez brisé les liens de la féodalité qui dégradaient encore une partie de nos concitoyens; vous avez annoncé la destruction de toutes les distinctions flétrissantes que les préjugés religieux ou politiques avaient introduites dans la grande famille du genre humain. Les hommes dont nous défendons la cause n'ont pas des prétentions aussi élevées, quoique, citoyens du même Empire et hommes comme nous, ils aient les mêmes droits que nous. Nous ne demandons point que vous restituiez aux Noirs Français ces droits politiques, qui seuls cependant, attestent & maintiennent la dignité de l'homme; nous ne demandons pas même leur liberté. Non [...] jamais une pareille idée n'est entrée dans nos esprits. [...] Nous demandons seulement qu'on cesse d'égorger régulièrement tous les ans des milliers de Noirs, pour faire des centaines de captifs; nous demandons que désormais on cesse de prostituer, de profaner le nom Français, pour autoriser ces vols, ces assassinats atroces; nous demandons en un mot l'abolition de la Traite, & nous vous supplions de prendre promptement en considération ce sujet important.?» Tout en récusant les soupçons d'intelligence avec l'ennemi anglais pour ruiner la France et l'on sait ce qui lui en coûtera d'être accusé de royalisme par Robespierre Brissot expose la condition des esclaves, de leur capture à leur exploitation, offrant une puissante analyse des causes et conséquences de ce traitement inhumain et de son irréductible logique?: «?Ainsi ceux-là même qui sollicitent la continuation de cet exécrable trafic ont déclaré qu'en dernière analyse, pour le rendre profitable, il fallait conserver tout ce ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎HUBERT (Eugène).‎

Reference : 111665

(1897)

‎La Torture aux Pays-Bas autrichiens pendant le XVIIIe siècle. Son application, ses partisans et ses adversaires, son abolition. Etude historique.‎

‎ S.l. [Bruxelles, Académie Royale de Belgique], s.d. (1897), in-4°, 176 pp, pièces justificatives, index, modeste cartonnage souple d'attente, bon état‎


‎La place de la torture et le fonctionnement de l’instruction judiciaire dans les Pays-Bas autrichiens et l’ancien pays de Liège pendant la dernière partie de l’ancien régime. L'auteur expose dans un premier chapitre la législation en vigueur depuis les ordonnances de Philippe II. Il étudie ensuite le mouvement qui se produisit dans les esprits au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle contre la cruauté des peines en général, et spécialement contre la torture... — "Travail approfondi, d'après les documents en grande partie inédits, très complet et du plus haut intérêt. « Le travail de M. Hubert, à dit M. Duvivier à l'Académie, présente un grand intérêt : il est riche de faits, il expose avec netteté et exactitude la législation sur la torture, le rôle que jouait celle-ci dans l'instruction judiciaire, le mouvement de l'opinion en faveur de son abolition, les résistances que rencontra cette suppression. » C'est à Joseph II qu'est due, pendant la vie de sa mère, Marie-Thérèse, l'abolition de la torture dans les états héréditaires de l'Autriche. Dans les Pays-Bas catholiques, la réforme fut plus difficile, rencontrant une vive opposition dans tous les conseils de justice. Il fallut louvoyer. Le gouvernement commença par décider que l'application à la torture ne pourrait désormais avoir lieu que moyennant son autorisation spéciale après communication des procédures. Et dans chaque cas particulier, il refusait l'autorisation demandée. En 1781, le Conseil de Flandre insiste pour être autorisé à appliquer à la torture le prêtre Bauwens... Une longue procédure s'engage : « On arrache rarement, dit le Conseil de Flandre, aux scélérats endurcis au crime par une longue habitude, tel que celui-ci, des confessions autrement que par la réalité et la violence des tourments. » Le gouvernement finit par écrire qu'il n'autorisera plus la torture. Et malgré tout le mécontentement et les aigres observations des conseils de justice. l'empereur Joseph II prononce la complète abolition de la torture par l'article 63 du décret du 3 avril 1787. L'on continua cependant à torturer les accusés en 1790, 1791 et jusqu'en 1794, car la Révolution brabançonne amena l'abrogation des réformes de Joseph II..." (La Belgique judiciaire, 1897) — Extrait du tome 55 des Mémoires couronnés et Mémoires des savants étrangers de l'Académie Royale (de Belgique). ‎

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