Avignon Aubanel 1979 in 4 (27x21) 1 volume broché, couverture illustrée à rabats, 180 pages [1], avec de nombreuses illustrations en noir et blanc, dessins et photographies. Préface de P. Bonnet. Deuxième édition. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Reference : 43455
Très bon Broché
Librairie Rouchaléou
M. Jean Rouchaléou
7 avenue de Lodève
34725 Saint André de Sangonis
France
librairie.rouchaleou@orange.fr
06 86 01 78 28
Conformes aux usagex de la librairie ancienne et moderne
Albin michel 1986 in8. 1986. Broché. 359 pages. Olivier a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère Virginie la belle mercière une vie insouciante et joyeuse. Il joue dans la rue avec ses copains Loulou Capdeverre Elie Tricot Jack Schlack tant d'autres qui s'opposent à leurs éternels ennemis ceux de la rue Bachelet comme Anatole Pot à Colle Grain de Sel ou le môme Tartine. L'aventure commence pour Olivier avec la rencontre de David le fils de M. Zober le tailleur établi depuis peu rue Labat avec sa femme Esther et sa fille aînée Giselle. Si différents David et Olivier seront bientôt unis par des secrets des jeux des projets mille riens qui les rendent inséparables.·Chacun fait découvrir à l'autre son univers. Olivier offre à son ami la présence de Montmartre sa féerie ses émerveillements son spectacle permanent. David lui fait connaître les siens leurs coutumes leur manière d'être de vivre et de croire et cet oncle Samuel qui étonne Olivier parce qu'il est allé en Amérique. En cette année 1930 les gens vivent autant dans la rue que dans les logements étroits. C'est leur jardin leur cour de récréation. On retrouve des personnages rencontrés dans Les Allumettes suédoises: Bougras Mado Mac Mme Haque Gastounet Lucien des groupes d'adultes des foules d'enfants et Virginie dans tout son éclat la fidèle Mme Rosenthal son amie tout un peuple gouailleur turbulent et tendre avec ses habitudes son langage son courage et la musique des rues le parfum d'une époque où il fait bon vivre. Ce roman de deux enfants est aussi celui d'une existence collective. En rires et en sourires en émotion aussi avec charme et naturel Robert Sabatier offre à la fois un pèlerinage inoubliable et un miroir où adultes et enfants se reconnaîtront. David et Olivier: deux héros délicieux pris dans la vie réelle et dépeints avec amour. Un roman qui fleure bon l'amitié la vérité la poésie des rues et une sensation rare· celle du bonheur Bon Etat
Albin michel 1986 in8. 1986. Broché. 359 pages. Olivier a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère Virginie la belle mercière une vie insouciante et joyeuse. Il joue dans la rue avec ses copains Loulou Capdeverre Elie Tricot Jack Schlack tant d'autres qui s'opposent à leurs éternels ennemis ceux de la rue Bachelet comme Anatole Pot à Colle Grain de Sel ou le môme Tartine. L'aventure commence pour Olivier avec la rencontre de David le fils de M. Zober le tailleur établi depuis peu rue Labat avec sa femme Esther et sa fille aînée Giselle. Si différents David et Olivier seront bientôt unis par des secrets des jeux des projets mille riens qui les rendent inséparables.·Chacun fait découvrir à l'autre son univers. Olivier offre à son ami la présence de Montmartre sa féerie ses émerveillements son spectacle permanent. David lui fait connaître les siens leurs coutumes leur manière d'être de vivre et de croire et cet oncle Samuel qui étonne Olivier parce qu'il est allé en Amérique. En cette année 1930 les gens vivent autant dans la rue que dans les logements étroits. C'est leur jardin leur cour de récréation. On retrouve des personnages rencontrés dans Les Allumettes suédoises: Bougras Mado Mac Mme Haque Gastounet Lucien des groupes d'adultes des foules d'enfants et Virginie dans tout son éclat la fidèle Mme Rosenthal son amie tout un peuple gouailleur turbulent et tendre avec ses habitudes son langage son courage et la musique des rues le parfum d'une époque où il fait bon vivre. Ce roman de deux enfants est aussi celui d'une existence collective. En rires et en sourires en émotion aussi avec charme et naturel Robert Sabatier offre à la fois un pèlerinage inoubliable et un miroir où adultes et enfants se reconnaîtront. David et Olivier: deux héros délicieux pris dans la vie réelle et dépeints avec amour. Un roman qui fleure bon l'amitié la vérité la poésie des rues et une sensation rare· celle du bonheur Bon Etat
Livre de poche 1991 poche. 1991. broché. 318 pages. Olivier le héros de la série des Allumettes suédoises a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère Virginie la belle mercière une vie insouciante et joyeuse. L'aventure commence pour lui avec la rencontre de David le fils de M. Zober le tailleur établi depuis peu rue Labat. Si différents David et Olivier seront bientôt unis par des secrets des jeux des projets mille riens qui les rendent inséparables. Chacun fait découvrir à l'autre son univers. Olivier offre à son ami la présence de Montmartre sa féerie ses émerveillements son spectacle permanent. David lui fait connaître les siens leurs coutumes leur manière d'être de vivre et de croire. En cette année 1930 les gens vivent autant dans la rue que dans les logements étroits. On retrouve avec plaisir certains des personnages des Allumettes suédoises et beaucoup d'autres ; tout un peuple gouailleur turbulent et tendre avec ses habitudes son langage son courage et la musique des rues le parfum d'une époque où il fait bon vivre. David et Olivier : deux héros délicieux pris dans la vie réelle et dépeints avec amour. Un roman qui fleure bon l'amitié la vérité la poésie et une sensation rare : celle du bonheur Bon Etat
Éd. France loisirs 2003 in8. 2003. Cartonné jaquette. 184 pages. Bon Etat
Précieux exemplaire relié en vélin ivoire vers 1660. Paris, Iamet Metayer 1600. Imprimeur ordinaire du Roi Henri IV. In-folio de (8) ff. dont 1 frontispice gravé, 1004 pp. et (10) ff. Plein vélin ivoire, dos à nerfs orné de fers proches de l’Atelier Pierre Rocolet-Antoine Padeloup, vers 1638-1662 selon Raphaël Esmérian. Exemplaire relié vers 1660.
Edition originale rare de «l’extrêmement remarquable Théâtre d’agriculture d’Olivier de Serres». (Pierre Larousse), le premier traité moderne d’agriculture mettant à l’honneur la langue française. Tchemerzine, V, p. 817; Pritzel 8630; Mortimer French Books, 494; Thiebaud 840; Schwerdt II-156/157; Kress 236; En français dans le texte 79. «La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d’Agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès.» (En Français dans le texte, B.n.F.). Gentilhomme protestant d'Ardèche, Olivier de Serres, dans sa jeunesse, milite dans les rangs des réformés et on le trouve encore, en 1573, au siège de Villeneuve-de-Berg, qui fut suivi d'affreux massacres. Il reprend ensuite, pour un quart de siècle environ, la culture de son domaine du Pradel, pratiquant méthodiquement l'assolement. Son intérêt s'étend à l'irrigation, à l'élevage, aux forêts, à la vigne. Le jardin médicinal ou bouquetier le requiert particulièrement. Il connaît le maïs et la betterave et, près de deux siècles avant Parmentier, la pomme de terre qu'il compare à la truffe et nomme cartoufle. Il s'intéresse à l'utilisation et à la conservation des produits de la terre et découvre d'ingénieuses recettes. Il étudie les ruches et les vers à soie et acquiert une grande maîtrise en matière de sériciculture. En 1599, il publie un petit volume de cent pages, aussitôt traduit en Angleterre et en Allemagne, sur la Cueillette de la soye par la nourriture des vers qui la font. Henri IV lui écrit et lui demande son aide pour l'une des grandes entreprises économiques du règne consistant à planter d'immenses quantités de mûriers. À soixante ans, l'agronome devient le conseiller royal. Il réunit dans son Théâtre d'Agriculture les fruits de son expérience et y prodigue un vaste enseignement inconnu jusqu'alors. Il s'agit là du premier grand traité français d'agronomie. Le livre est orné d'un titre frontispice gravé par Mallery et de figures sur bois dans le texte ; en tête de chacun des huit chapitres, un bandeau, également gravé sur bois, montre des scènes de la vie champêtre. ». (En Français dans le texte. B.n.F.) Son «Théâtre d'agriculture et Ménage des champs», où il consigne avec une simplicité savoureuse les résultats de 40 ans de recherches et de pratique, lui apporta une gloire qui ne s’éclipsera qu’à la fin du XVIIe siècle, devant la vogue, alors, de «La Maison rustique» de Ch. Estienne et Liébault. «Il est divisé en 8 « lieux » chacun illustré d'un bandeau gravé sur bois en rapport avec le titre : (1) connaissance et choix des terres, (2) labourage des terres à blé (pain et légumes), (3) culture de la vigne, (4) bétail à quatre pattes et pâturages, (5) poulailler, colombier, garenne, étang, rucher et ver à soie, (6) potager, verger, herbes condimentaires (dont safran), médicinales et tinctoriales (guède, garance), (7) eaux et bois dont coupes et entretiens, (8) usages des aliments dont recettes de divers pains, boissons (hypocras, malvoisie, hydromel, confitures, conserves de fruits ou viandes, sirops, choucroute, truffes, etc.), façon d'accommoder les maisons et les habits à la campagne, médecine des hommes et des bêtes et « de l'honneste comportement [à tenir] en la solitude de la campagne.» Mais pas un instant Olivier de Serres ne cessa de veiller sur sa propriété du Pradel, tout en employant ses dernières années à propager dans la région la culture de la soie. Il vint à un moment décisif de l'économie française, alors que la vie rurale reprenait son essor, que les pillages et les dévastations, suites de la guerre, permettaient un renouvellement des instruments et des méthodes de culture restés inchangés depuis le moyen âge. L’action d’Olivier de Serres, d’abord isolée, devint un symbole du relèvement économique qu’Henri IV s’efforça de susciter. « Il n'est pas besoin d'être un technicien de l'agronomie ni un historien pour trouver plaisir à lire Olivier de Serres : son livre, comme son action, marque bien le moment où la France retourne au calme, où elle retrouve un bon sens alerte, malicieux, la joie profonde d'être naturelle.» Dans son activité de propriétaire rural, Olivier de Serres ne perdait pas de vue l'intérêt national. Il désirait prêcher d'exemple et convaincre les gentilshommes de s'occuper eux-mêmes de leurs terres ; il lut les anciens traités d'agronomie, les trouva insuffisants et vieillis ; aussi, pendant 30 ans, consacra‑t-il ses loisirs à la composition d'un traité qui put rendre service de son temps. L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménagea-t-il pas ses éloges. L'utilité de cet ouvrage, la protection royale, son caractère d'actualité lui valurent un immense et durable succès, dont témoignent les nombreuses éditions qui en furent faites dans la première moitié du XVIIe siècle. Souvent l'expression est ingénieuse et raffinée ; il appelle le jardinier « l'orfèvre de la terre, parce qu'il surpasse d'autant plus le simple laboureur que l'orfèvre le commun forgeron ». Il y a parfois dans ce langage, qui n'a rien d'affecté, quelque chose de Montaigne et quelque chose de Saint François de Sales. Pendant plusieurs mois, Henri IV s’en faisait lire des passages, après chaque dîner, une demi-heure durant, et il y eut avant 1675, une vingtaine d'éditions. On l'a réimprimé en 1804. L’ouvrage est illustré d’un titre frontispice gravé par Mallery, de 16 figures sur bois de parterres dans le texte et de 8 bandeaux gravés sur bois en tête de chaque chapitre représentant des scènes de la vie champêtre. Les auteurs contemporains gardent le silence sur Olivier de Serres, excepté le président de Thou. «Deux frères, du nom de Serres dit cet historien, ont rendu ce nom très illustre dans le XVIe siècle: le premier était Jean de Serres, qui s'est fait une grande réputation dans les belles-lettres. L'autre était Olivier, qui a fait un écrit sur la cueillette des vers à soie, pour seconder le désir que le roi Henri IV « avait de propager en France les vers a soie et les mûriers.» Olivier de Serres s’exprime ainsi dans la préface de son Théâtre: « Mon inclination et l'estat de mes affaires m'ont retenu aux champs en ma maison, et faict passer une bonne partie de mes meilleurs ans durant les guerres civiles de ce royaume, cultivant ma terre par mes serviteurs, comme le temps l'a peu supporter. En quoi Dieu m'a tellement béni par sa sainte grâce, que m'ayant conservé parmi tant de calamités, dont j'ai senti ma bonne part, je me suis tellement comporté parmi les diverses humeurs de ma patrie, que ma maison ayant été plus logis de paix que de guerre, quand les occasions s'en sont présentées, j'ai rapporté le témoignage de mes voisins, qu'en me conservant avec eux, je me suis principalement adonné chez moi à faire mon mesnage. Parmentier, si zélé pour la propagation des produits de l'agriculture, profita de la publication d'un Mémoire sur les avantages que le Languedoc pouvait retirer de ses grains (1786) pour retracer le mérite d'Olivier, en faisant observer que plusieurs modernes l'avaient mis à contribution. Broussonnet saisissait toutes les occasions de rappeler au souvenir de la postérité le nom de De Serres. De plus, il fit le fonds d'un prix à l'académie de Montpellier pour le meilleur éloge de cet auteur ; et ce prix fut décerné en 1790, à un discours dans lequel Dorthès fit un bon extrait du Théâtre d’Agriculture. Faujas de St-Fond, toujours zélé pour les entreprises honorables, avait rassemblé des matériaux pour rendre à la mémoire d'Olivier le même service qu'il avait rendu à Bernard Palissy, en faisant une nouvelle édition de ses œuvres. Enfin les étrangers eux-mêmes concoururent à cette sorte de réparation, entre autres Arthur Young, qui comptait au nombre des circonstances les plus heureuses de son voyage agronomique en France d'avoir pu respirer l'air du Pradel, antique manoir d'Olivier. « Je contemplai, dit-il, la résidence du père de l'agriculture française (qui était sans doute un des premiers écrivains sur ce sujet qui eût encore paru dans le monde) avec cette espèce de vénération qui ne peut être sentie que par ceux qui se sont fortement adonnés à quelque recherche favorite, et qui se trouvent satisfaits de la manière la plus délicieuse. » Le voyageur anglais ne s'en est pas tenu à ces simples expressions : dès qu'il connut le projet d'élever, par souscription, un monument à la mémoire d'Olivier, sur la place de Villeneuve de Berg, il s'empressa de s'inscrire sur la liste. Ce n'est qu'en 1804 que ce monument a été exécuté, par les soins de Caffarelli, alors préfet de l'Ardèche. La société d'agriculture a fait aussi frapper une médaille à l'effigié de De Serres. Edition originale rare en reliure ancienne. Le 8 novembre 2006 la Librairie Sourget cataloguait et vendait 50000 € un exemplaire en reliure restaurée du XVIIIe siècle (Cat XXXIII n° 51). Le présent exemplaire nettoyé anciennement avec délicatesse, revêtu de son élégante reliure du XVIIe siècle, est en condition bibliophilique plus désirable. Le 21 mai 2003, il y a 21 ans, la même Librairie Sourget cataloguait et vendait 350000 € l’exemplaire relié en vélin de l’époque aux armes du roi Henri IV.