Lagrasse Editions Verdier 1997 in 8 (22x14) 1 volume broché, 120 pages [4]. Edition originale. Bel exemplaire
Reference : 39288
ISBN : 286432282X
Très bon Broché Ed. originale
Librairie Rouchaléou
M. Jean Rouchaléou
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France
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Conformes aux usagex de la librairie ancienne et moderne
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
[Samuel Hoare] [Society for the Improvement of Prison Discipline, and for the Reformation of Juvenile Offenders.]
Reference : AMO-2714
(1820)
London, Printed by T. Bensley, 1820 1 vol. in-8 (23 x 14 cm) de VI-(1)-65 pages. 10 planches hors-texte (la plupart dépliantes). Voir le détail des sujets ci-après. Cartonnage de l'époque plein papier gris, relié sur brochure, non rogné, étiquette de titre imprimée au dos (d'origine). 1 planche détachée. Quelques rousseurs et feuillets jaunis, néanmoins excellent papier de qualité (papier vélin de cuve). légères usures au cartonnage néanmoins solide. First edition. "The society for the improvement of Prison Discipline, in submitting to the public the following suggestions respecting the proper regulations to be adopted in Prisons, deem it superfluous to detain their readers by endeavouring to prouve what is already obvious, that the judicious mangement of Gaols is a subject of the utmost importance. An intention has been imputed to this society, than which nothing can be more foreign from its real purpose, that of making the interior of a prison a more desirable residence than the habitations of the poor ; the motives which actuate the members of the society are allowed to be benevolent, but the consequences of carrying their views of reform or improvement into effect, are supposed by some persons to be mischievous ; it is presumed that offenders are intimidated, by the miseries and privations they have experienced or anticipate ; if prisons, it is said, are rendered places of comfort, where food and lodging are gratuitously provided, they become incentives to crime and a recompence for its commission. In this view of the subject, however, the society cannot coincide : it is true, they consider it desirable that prisons should be clean, and the food given to the prisoners, plain, wholesome, and sufficient ; but they are equally anxious that everything which borders on sensual gratification or unnecessary comfort should be entirely prohibited. They are of opinion that the punishment contemplated by the law should alone be inflicted, and that no collateral evils, the horrors of disease, and the corruption of principle, should be superadded ; but they are decidedly adverse to any permission of idleness, dissolute behaviour, or to any indulgencies, excepting those conferred as the reward of good conduct ; they are desirous that constant and imperative labour should occupy the prisoners, and prepare their minds for such instruction as may eradicate evil habits, and substitute good dispositions: a prison thus regulated offers no attraction to the vicious, and the society confidently appeal to the evidence of facts as confirming the deductions of reason, wherever this experiment has been fairly tried. It must be apparent to all who have directed their attention to this subject, that the system of Prison Discipline too. generally prevalent in England was confined to a single object, the safe custody of the prisoner ; and to one method of accomplishing that object, severe and sometimes unnecessary coercion : if the prisoner could be retained within the walls of a gaol by bars, by chains, or by subterraneous and unventilated dungeons, by the use of any rigour or privation ; this plan, aiming only at his personal security, was deemed sufficient: the possibility of reforming the criminal seems never to have been contemplated ; no rule was in force, no arrangement existed which could be referred to such a purpose: the attempt to disengage the culprit from long formed habits of vice, and to rekindle in his breast the latent sparks of virtue, were schemes known indeed by the writings of Howard, but generally regarded as the visionary efforts of an excessive philanthropy. Such has been the progress of public opinion, that it is not now requisite to dwell upon the expediency of making these attempts, or to contend against a system calculated to multiply offences, and to ripen indiscretion into crime; a new plan has been gradually developed, in which moral restraint removes the necessity of brutal violence ; in which the prisoner is justly considered as possessing rights which we must not v violate, and feelings which we must not wound, beyond what the sentence of the law demands: a system equally opposed to that dangerous indulgence which permits scenes of vice, drunkenness, or debauchery to be exhibited ; and to that useless cruelty, which, producing no beneficial effect in the way of example, tends to harden the character of those who are subjected to its operation ; a system, in short, which suppresses for a time at least many evil habits, and substitutes those of industry, decency, sobriety, and order. The strong interest taken by the public in this momentous question, the examples which have been adduced of the successful application of these principles to practice ; the zeal manifested by the magistrates in general throughout the country, and the appointment of committees in both houses of Parliament, furnish a well-grounded confidence that the improved system of Prison Discipline will now be fairly and fully tried. The society for the improvement of Prison Discipline have received so many applications for information respecting numerous particulars, that they apprehend they cannot more effectually consult the wishes or convenience of the public, than by an endeavour to collect and arrange those recommendations which the result of reflection and experience enables them to offer. Much consideration has been bestowed upon the plans which accompany this tract, and great assistance has been derived from the architectural skill of Mr. Ainslie, and Mr. Bullar, in the arrangement and illustration of these designs: these gentlemen have gratuitously afforded the Society most valuable aid, for which the Committee beg to express their sincere acknowledgments ; the object in view was to give such plans, as might best combine the advantages of inspection and classification, leaving it to the discretion of different districts to accommodate the same to their own local circumstances. With regard to the rules which are suggested, there is no pretension to originality ; the first aim of the society has been to obtain an accurate acquaintance with the actual management of the best regulated gaols ; to compare attentively the course pursued in each, with their practical consequences ; and then to select and combine, under one arrangement, those rules which appeared upon the whole most judicious and effective. The importance of providing employment for prisoners, and the difficulty of procuring it, have deeply engaged the attention of the society, but hitherto without enabling them to arrive at any conclusion which is universally applicable ; but there is one species of labour obtained by the introduction of mills, and especially of stepping mills, which may furnish constant occupation to a determinate proportion of the prisoners. The advantages derived from the use of mills in several prisons, have been very conspicuous, not so much perhaps in a pecuniary point of view, as in the moral benefits resulting to the prisoner. A stepping mill of a superior description, and which the Committee cannot too earnestly recommend for the employment of prisoners, has been lately constructed, on very ingenious principles, by Mr. Cubitt, Civil Engineer, of Ipswich. To the liberality and kind attention of this gentleman, the Committee are indebted for the annexed illustrations of the machinery, and explanation of its power and effects. . Should the recommendations here collected, be found useful in assisting those gentlemen, who unite the power with the inclination to promote the grand and progressive work of improvement in Prison Discipline, the object of the society will be fully attained. (Preface, London, 1st January, 1820, Samuel Hoare, Jun., Chairman of the Committee). Samuel Hoare Jr (9 August 1751 – 14 July 1825), chairman of the committee was a wealthy British Quaker banker and abolitionist born in Stoke Newington, then to the north of London. His London seat was Heath House on Hampstead Heath. He was one of the twelve founding members of the Society for the Abolition of the Slave Trade. The engravings are : 1. Plan of a County Gaols for 400 prisoners. Designed by George Ainslie. 2. Plan of a Gaol for on hundred and twenty prisoners. G.T. Bullar architect. 3. Plan of the Chapel and sleeping cells. 4. Plan of a house of correction for sixty prisoners. G.T. Bullar architect. 5. House of correction for twenty eight prisoners. G.T. Bullar architect. 6. Ground Plan of a design for a Prison Corn Mill. 7. Crofs section of design for Prison Mill shewing the elevation of Machinery. 8. Crofts sectiloln of design for Prison Mill, shewing the elevation of the tread wheels and method of working. 9. Longitudinal section of design for Prison Mill, shewing elevation of Machinery. 10. Plan and section for a Pump Mill. (complete). Very rare.
Phone number : 06 79 90 96 36
Lyon Albums du Crocodile, septième année, numéro I, janvier-février 1939 In-8 agrafé, couverture illustrée
EDITION ORIGINALE publiée sous le patronage de l'Association générale de l'Internat des Hospices de Lyon, dont elle est un supplément au bulletin périodique Le Crocodile qui paraissait depuis mai 1924. Couverture illustrée de deux compositions en couleurs du peintre lyonnais Jean Couy et vignette de Charleux en titre. Textes de Lucien Michel, Jean lacassagne et Jean Rousset. Hors texte, 30 reproductions de dessins de prisonniers, dont deux en couleurs, représentant des scènes de crime, vues de prison, de bagne ou de maisons closes. Petites fentes en marges de quatre pages.------- Jean Lacassagne est né en 1886 et mort en 1960. Également connu sous le pseudonyme de François Seringard, Jean Lacassagne était le fils du célèbre criminologue et médecin légiste, Alexandre Lacassagne (1843-1924). Enfant, il accompagne son père lors de ces visites en prison, et en resta durablement marqué. En 1911, il passe le concours de médecine. Il devient médecin auxiliaire d'un régiment pendant la Première Guerre mondiale, et après avoir soutenu sa thèse en 1916 et fait son internat en 1918, il devient lui-même médecin, chef de clinique à l'Antiquaille où il est spécialiste des maladies vénériennes. Il officie également dans un dispensaire, et est médecin de prison. « J'ai eu en vingt années, l'occasion d'approcher des milliers de détenus. Je les ai observés, j'ai essayé de les connaître, et c'est ainsi qu'il m'a été possible de réunir les éléments de mes recherches sur les tatouages et sur l'argot. Cela m'a permis, en outre, de constituer une importante et intéressante collection de dessins exécutés en cellule par des repris de justice dépourvus, bien entendu, de toute éducation artistique. » dit-il. Il rencontre notamment l'assassin Louis Rambert, et Émile Simonet dit Fanfan avec qui il noue une relation de confiance. Ce dernier né en 1911 après une enfance malheureuse suit l'exemple de son frère malfaiteur et devient en 1927 chef d'une bande d'apaches, les Kangourous du Bois Noir qui rançonnaient les couples d'amoureux fréquentant le Bois Noir, près du Parc de la Tête d'or. Après avoir ligoté le galant, ils violentaient sous ses yeux sa partenaire. Arrêté et emprisonné à Lyon en 1930, dans les prisons de Saint-Joseph et Saint- Paul, il se lie avec Jean Lacassagne avant d'être déporté en Guyane en 1933. Auparavant, il a donné ses cahiers de dessins au thérapeute, qui en reproduira six dans l'étude qu'il publie en 1939 dans les Albums du Crocodile avec le peintre Jean Couty: L'ART EN PRISON. Bon 0
C. Lacour Editeur 2000 64 pages in8. 2000. broché. 64 pages.
Bon état
[Chez tous les Libraires qui vendent les Nouveautés] - COLLECTIF
Reference : 69354
(1786)
1 vol. in-4 reliure fin XVIIIe demi-basane marron, dos à 5 nerfs orné, Collection Complette des Mémoires relatifs au Procès de M. le Cardinal de Rohan, arrangés dans l'ordre où ils ont parun Chez tous les Libraires qui vendent les Nouveautés, Paris, 1786 [ Affaire du Collier de la Reine - Recueil de 22 Mémoires : ] 1 : Mémoire pour Dame Jeane de Saint-Remy de Valois, Epouse du Comte de La Motte, De l'Imp. de L. Cellot, Paris, 47 pp. [ Suivi de : ] 2 : Mémoire pour Jean-Charles-Vincent de Bette d'Etienville, Bourgeois de Saint-Omer en Artois, détenu ès prison du Châtelet de Paris, Accusé, contre le Sieur Vaucher, Marchand Horloger, & le Sieur Loque, Marchand Bijoutier à Paris, Plaignans, De l'Imp. de L. Cellot, Paris, 1786, 30 pp. [ Suivi de : ] 3 : Requête Introductive au Parlement,les Chambres Assemblées par le Cardinal de Rohan, Signifiée à M. le Procureur-Général, A Paris, et se trouve à Bruxelle Chez Emannuel Flon, 1786, 40 pp. [ Suivi de : ] 4 : Requête au Parlement,les Chambres Assemblées par le Cardinal de Rohan, Signifiée à M. le Procureur-Général, A Paris, et se trouve à Bruxelle Chez Emannuel Flon, 1786, 8 pp. [ Suivi de : ] 5 : Mémoire pour le Comte de Cagliostro, Accusé ; contre M. le Procureur-Général , Accusateur ; En présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, & autres Co-Accusés, De l'Imprimerie de Lottin l'aîné & de Lottin de S-Germain, Paris, 1786, 51 pp. [ Suivi de : ] 6 : Requête au Parlement, les Chambres assemblées par le Comte de Cagliostro, Signifiée à M. le Procureur-Général le 24 Février 1786, 48 pp. [ Suivi de : ] 7 : Second Mémoire à Consulter et Consultation, sur la Défense à une Accusation d'Escroquerie, pour Jean-Charles-Vincent de Bette d'Etienville, Bourgeois de Saint-Omer en Artois, De l'Imprimerie de Cailleau, Paris, 1786, 29 pp. [ Suivi de : ] 8 : Mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée ; contre M. Le Procureur Général, Accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la dame De La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, & autres ; tous co-accusés, Chez P.G. Simon & N. H. Nyon, Paris, 1786, 46 pp. [ Suivi de : ] 9 : Mémoires pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, Garde-du-Corps de Monsieur, Frère du Roi, Accusé, contre les Sieurs Vaucher et Loque, Marchands Bijoutier, Accusateurs, Chez Prault, Paris, 1786, 30 pp. [ Suivi de : ] 10 : Mémoire pour le Sr de Bette d'Etienville, servant de réponse à celui de M. fages, De l'Imprimerie de Cailleau, Paris, 1786, 30 pp. [ Suivi de : ] 11 : Mémoire pour les Sieurs Vaucher, Horloger, & Loque, Bijoutier, Accusateurs ; Contre le Sieur Bette d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, & autres Accusés, De l'Imprimerie de Prault, Paris, 1786, 88 pp. avec ex-libris ms. de M. Landry de la Gautaye, avocat rue des Pro... près St Eustache [ Suivi de : ] 12 : Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, Evêque & Prince de Strasbourg, Landgrave d'Alscae, Prince-Etat d'Empire, Grand Aumônier de France, contre M. le Procureur-Général, en présence de la Dme de La Motte, du Sr de Villette, de la Dlle d'Oliva, & du Sr. Comte de Cagliostro, Co-Accusés, De l'Imprimerie de Lottin, Paris, 1786, 146 pp. [ Suivi de : ] 13 : Pièces Justificatives pour M. le Cardinal de Rohan, Déclarations authentiques selon la forme Angloise, De l'Imprimerie de Lottin l'Aîné, 1786, 32 pp. [ Suivi de : ] 14 : Sommaire pour la Comtesse de Valois-Lamotte, accusée ; contre M. le Procureur-Général, Accusateur ; En présence de M. le Cardinal de Rohan, & autres co-Accusés, De l'Imprimerie de L. Cellot, Paris, 1786, 62 pp. [ Suivi de : ] 15 : Supplément et Suite aux Mémoires du Sieur de Bette d'Etienville, Ancien Chirurgien Sous-Aide Major, pour servir de Réponse aux différens Mémoires faits contre lui, De l'Imprimerie d'André Charles-Cailleau, Paris, 1786, 69 pp. [ Suivi de : ] 16 : Réflexions Rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte, De l'Imprimerie de Cl. Simon, s.d., 24 pp. [ Suivi de : ] 17 : Second Mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse & Résultat des récolemens & confrontations, Chez P.G. Simon & N. H. Nyon, Paris, 1786, 56 pp. [ Suivi de : ] 18 : Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro, De l'Imprimerie de Lottin, Mai 1786, 11 pp. [ Suivi de : ] 19 : Requête pour le Sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, Ancien Gendarme, Accusé ; Contre M. le Procureur Général, Accusateur, Chez P.G. Simon, & N. H. Nyon, Paris, 1786, 19 pp. [ Suivi de : ] 20 : Mémoire à Consulter et Consultation pour F. François-Valentin Mulot, Docteur en Théologie de la Faculté de Paris, Chanoine Régulier de l'Abbaye Royale de Saint-Victor, Accusé, contre le sieur Loque, Bijoutier, & le Sieur Vaucher, Horloger, Accusateurs, en présence du Baron de Fages, du Sieur Bette d'Etienville & autres, de l'Imprimerie Demonville, Paris, 1786, 48 pp. [ Suivi de : ] 21 : Réponse de M. le Comte de Précourt, Colonel d'Infanterie, Chevalier de l'Ordre Royal & Militaire de Saint-Louis ; Aux Mémoires des Sieurs d'Etienville, Vaucher & Loque, Chez L. F. Prault, Paris, 1776, 42 pp. [ Suivi de : ] 22 : Arrêt de la Cour de Parlement, rendu la Grand'chambre Assemblée le trente-un mai 1786, 32 pp.
Ce beau recueil relatif à l'Affaire du Collier de la Reine réunit 22 pièces et mémoires. Les mémoires ne sont pas rangés dans l'ordre de la table, et l'un des mémoires ("Réponse pour la Comtesse de Valois-Lamotte" a été omis, remplacé par l'important arrêt final de la Cour de Parlement. Bon état (l'ex-libris manuscrit au feuillet de titre a été découpé, affectant le texte des tables au verso, qq. rares pailles dans le texte, reliure un peu frottée avec petits mq. en coupes, coupes un peu frottées, très bon état par ailleurs)