Paris Paul Ollendorff 1896 in 8 étroit (19,5x10) 1 volume relié demi chagrin foncé, dos lisse, orné d'un fer doré rocaille et daté en queue, tête dorée, couverture conservée, 185 pages, (''Collection Ollendorff illustrée'' N°8). Illustré par P. Kaufmann. Ex-libris gravé G. Spach. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Reference : 13556
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Manuscrit autographe signé de 2 pages format 25 x21 cm, s.d. [1929 ] : Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".
Beau manuscrit autographe signé de Jean-Louis Vaudoyer de son bel article consacré au grand poète du Félibrige, Théodore Aubanel (1829-1886). Il y évoque notamment la figure de Jenny Manivet dite "Zani", premier amour du poète avignonnais. On joint une carte postale ancienne du monument de Théodore Aubanel à Avignon.
2 L.A.S. à savoir 1 L.A.S. de 2 pages, non datée [ circa 1887 ? ]: [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page
Très intéressante lettre autographe signée dans laquelle l'écrivain et librettiste Paul Ferrier (1843-1920) évoque sa collaboration avec Fabrice Carré, sa jeunesse d'avocat (et sa robe jetée aux orties pour une moustache !), et évoque la soprano Emilie Mily-Meyer qui tient le premier rôle dans leur dernière oeuvre.
1 vol. in-8 reliure demi-chagin noir, dos à 5 nerfs orné, Furne et Cie, Paris, 1865, 488 pp. (mais avec insertion des pages 256-1 à 256-36 après la page 256).Rappel du titre complet : Oeuvres choisies. Lectures variées [ Edition originale ] [Contient notamment : ] Les Ages de la Vie - Si pauvreté empêche les bons esprits de parvenir - La Maladetta - Sur la Société des Animaux - Le Lieutenant Bellot - De la Religion de Bouddha - Un champ de bataille sous Louis XIV - Idée d'une Ecole d'Administration - Promenades alpestres - Les Bulles de Savon - Sur la disposition des planètes - Le Père Richard Simon - Le Ver de Terre - Un coin de rue à Antibes - Excursion aux bains de Panticosa - De l'Intelligence des animaux - La Carte géologique de France - Geoffroy Saint-Hilaire - Témoignage de Saint Thomas sur la perfectibilité - Voyage au-dessus de l'Atlantique - Les Comètes - Le Chien de Montargis - Madame de Beausoleil - Le Temple d'Utopie - L'Embouchure de la Somme - Les Coquilles de Scilla - La robe de chambre de Diderot - La Fabrique de Renage, etc...
Rare exemplaire de ce recueil d'articles du polytechnicien et philosophe Jean Reynaud (1806-1863), pour la plupart tirés de ses contributions au "Magasin Pittoresque". Le long article sur la "Carte géologique de France", orné de 2 planches hors texte, a été inséré avec une pagination spécifique (256-1 à 256-36). Bon état (petit accroc en dos, bon exemplaire par ailleurs).
4 pages autographes de 49 vers signés sur 2 feuillets in-4 (avec deux repentirs), avec mention à l'encre, d'une autre main, en bas de la dernière page : "Paris Bd Saint Germain 1902" : Nous en livrons une transcription partielle : [ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Liberté grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillait de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".
Beau poème autographe signé de Maurice Renard (1875-1939), l'écrivain à succès de nombreux romans fantastiques et de science-fiction, parmi lesquels le célèbre ouvrage "Les Mains d'Orlac". Dans le présent poème manuscrit, il évoque la mort tragique du dauphin Louis-Charles de France (1785-1795), connut comme "Louis XVII", et le poids de ce crime sur la conscience de la Nation... Bon tat (petites fentes en pliures)
Louchel. 1976. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 66 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : La tailleur pantalon - robe salopette - robe trotteur - robe bain de soleil - ensemble bleu blanc rouge - les jupes toujours présentes - salopette à transformations - robe de ville - robe pour toutes les silhouettes - trois robes dans une - robe de terrasse - la cote de popularité du jeune couturier Guy Laroche - duo indispensable pour le sport - la marinière vêtement idéal - vest emexicaine une couture - robe junior memoral day - pull kimono - indispensable pour la plage etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues