Paris A la Cité des Livres 1928 in 8 (19x14) 1 volume broché, couverture rempliée, 114 pages [1]. Premiére édition collective, en partie originale. Exemplaire numéroté sur vergé d'Arches. Envoi autographe signé de l'auteur. Lucien Dubech, 1881-1940. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Reference : 123
Très bon Broché Signé par l'auteur Ed. numérotée
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Paris, Pierre Seghers, 1965 petit in-8, 121 pp., [3] ff. n. ch., broché sous couverture illustrée.
Un des exemplaires numérotés à la presse (717/1000).C'est la seconde édition de ce recueil de poèmes qui ont tous pour objet un séjour de l'écrivain aux Pays-Bas (la première parut en 1964 également chez Pierre Seghers). En revanche, les "autres poèmes" (D'un enfer ; Du peu de mots d'aimer ; La Messe d'Elsa) sont en édition originale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Sans lieu, sans date et sans nom d'éditeur. [1918]. 24 x 18,5 cm, non paginé. Relié demi chagrin ocre, dos à nerfs, titre doré, couvertures conservées. Quelques épidermures sinon bel état. Illustré de bois gravé de Lucien Jacques et d'Alexandre Noll. Sous le pseudonyme de Jean Lémont, Lucien Jacques a publié ses poèmes de guerre, illustrés de bois, dans plusieurs cahiers tirés à 500 ex, à partir de novembre 1918 (« La syrinx »). Rarissime.
Lucien Jacques (1891-1961). A lapproche de lappel pour le service militaire, Lucien Jacques hésite beaucoup car ses tendances libertaires et anti-militaristes lincitent à déserter. Une amie hongroise qui suit les cours de Bergson à la Sorbonne lui propose de laccueillir à Buda comme professeur de dessin ou de français.Après un temps de tergiversation, influencé par son frère Henri et inquiet de quitter la France pour longtemps, il décide de répondre à lappel mais il se fixe une ligne de conduite : « Mais finalement, peu avant la réception de ma feuille dappel, je pris la décision dy répondre, me jurant de ne me laisser entamer en rien, de ne pas participer, de faire ce quil métait arrivé de faire dans certains ateliers dont la tournure desprit des autres métait étrangère mais que javais supportés sans souffrir, me cuirassant dindifférence". Cest au service militaire, à Saint Mihiel, quil rencontre Alexandre Noll qui le fait entrer dans La Musique. Un peintre nommé Henry, qui mourra à la guerre, linitie aux grands peintres ( Van Gogh, Gauguin) et le conseille. Passant directement du service à la guerre, il est brancardier au 161° R I et retrouve avec tristesse les paysages de son enfance, défigurés par la bêtise humaine. Il découvre la richesse de lamitié et de la solidarité entre les hommes, mais aussi leur bassesse et leur vénalité. Il écrit journellement ses peines, son incompréhension, mais aussi ses joies dans les rencontres et discussions sur les arts, et transmet ses carnets à des amis. Atteint de typhoïde, il fait un premier séjour de convalescence en Bretagne, à Guingamp, où il fait la connaissance de Georges Henri Lefort, architecte attaché à la conservation du Mont Saint Michel, et de Louis Guilloux. Radius fracturé en 1916, après un passage à lhôpital du Bois de Boulogne en juin, il part en convalescence à Vaison la Romaine. Il y découvre la lumière provençale et rend visite à Renoir dans sa propriété de Cagnes sur mer. Une troisième blessure plus grave, qui fut son terrible secret toute sa vie durant (vraisemblablement perte de la virilité) entraîna sa démobilisation.Il ouvre une boutique à St Germain des Prés, au 22 rue Saint Benoît à Paris, tout près du Café de Flore. Il y vend de lartisanat varié, réalisé par lui-même ou ses amis. Il tisse, dessine, grave, écrit. En novembre 1919, il écrit un long article sur Isadora dans la revue La Forge .Il travaille avec Noll, Vox, Quillivic, Daliès, et les expose dans sa boutique. Ils feront leur première exposition collective en décembre 1919.Lucien Jacques publie ses poèmes de guerre, illustrés de bois, dans plusieurs cahiers tirés à 500 ex, à partir de novembre 1918 (« La syrinx »). Il crée ensuite les « Cahiers de lArtisan » consacrés à un seul auteur par n°, avec un bois gravé en frontispice. Edmée Almagïa et Henri Hertz en 1920, Edouard Schneider en 21, Georges-A Masson en 22.Cest pendant cette période à saint Germain des Prés quil fera la connaissance des milieux littéraires parisiens et autres (Henri Poulaille, Jean Paulhan, Louis Guilloux, Jean Guehenno, André Gide).Pour la suite voir le site qui lui est consacré par Les Amis de Lucien Jacques.
Éditions de la Nouvelle Revue Française, Paris, 1923. 18,5 x 13,5 cm, 111 pp. Broché, couverture légèrement usée et salie sinon bon exemplaire. Édition originale, un des 500 ex. num. sur Madagascar. Ce recueil de poèmes est orné d'un portrait de l'auteur gravé sur cuivre par FOUJITA au frontispice et sous serpente.
S.l., (1945) in-8, un f. n. ch., avec un tirage photographique (11,5 x 9 cm) contrecollé représentant l'auteur, 33 ff. anopisthographes, un f. n. ch. de table, le tout ronéotypé, en feuilles sous couverture de papier imprimée, réunies par un lacet tricolore.
Rarissime recueil à usage certainement privé, donné après la mort du militant communiste Serge Hournon (5 avril 1880 -21 juillet 1957), sur lequel nous n'avons pas pu récolter de renseignements.La plupart des pièces sont des poèmes de guerre, datés de novembre 1940 à novembre 1945 (ff. 1-24), à connotation fortement patriotique et sociale à la fois (e.g. "Pour le premier mai" - sur l'air "Komintern", ça ne s'invente pas - ; "Sur les partisans", etc.). Certains chants semblent fortement antidatés : "Pour prendre l'Angleterre", dialogue fictif entre Göring, Hess, Rosenberg et Hitler, est donné de 1940, alors qu'on soupçonne que cela n'a pu être composé qu'après Barbarossa.Mais le clou du recueil semble bien se trouver dans la pièce "À Maurice Thorez, notre guide" (f. 23) : "Tu nous reviens du pays de Staline, / Pour nous guider vers de nouveaux combats. / Les prolétaires des champs et des usines / De notre France te saluent avec joie. / Salut à toi, notre ami, notre frère. / Nous t'attendions pleins d'anxiété, / Tu nous reviens, nous t'avons retrouvé".Ce refrain de "Non, non, jamais" f. 26) vaut aussi son pesant d'évocation d'une époque pas si lointaine, mais bien incompréhensible pour les moins de 50 ans : "Non, non, jamais les prolétaires / De France ne feront la guerre / À la grande Union soviétique, / À son Armée rouge héroïque, / Ici nous faisons le serment, / Et le peuple jamais ne ment : / À tout jamais fidélité / Au peuple qui nous a sauvés".Aucun exemplaire au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Editions du Soleil noir, 1946 in-12, 142 pp., avec un portrait-frontispice et un fac-similé hors-texte, broché, non coupé.
Edition originale posthume des poèmes de celui qui est plus connu pour son rôle à Radio-Paris pendant la Seconde guerre mondiale que pour sa muse : Philippe Henriot (1889-1944) fut en effet un des apôtres d'une politique de collaboration complète avec l'Allemagne pendant le conflit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT