Paris imprimerie de Jean Richer 1602 in 12 (18x11,5) 1 fort volume reliure plein vélin restauré, dos à nerfs, la page de titre manque, 23 feuillets liminaires non chiffés, 968 pages, et feuillets d'index rerum non chiffrés in fine, illustré de 230 gravures sur bois à mi-page, mouillures claires sur plusieurs cahiers du texte (parfois marginales)
Reference : 058096
Assez bon Couverture rigide
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ALCIATO Andrea [ou ALCIATI ou ALCIAT André], MIGNAULT Claude (commentaires)
Reference : 118023
(1583)
Paris de Marnef, Cavellat 1583 in-8 Parisiis [Paris], Apud Hieronymum de Marnef, & Viduam Gulielmi Cavellat sub Pelicano monte D. Hilarij., 1583, 1 volume in-8, [8] ff., 717 pages, complet des 211 emblèmes mais le dernier feuillet manque (marque de l'imprimeur). Reliure pastiche imitation XVIIIe, plein cuir marbré, dos à cinq nerfs portant titres dorés sur pièce de cuir orangé, caissons ornés, gardes marbrées. Coiffes absentes, coupes et coins très frottés, manque une bande de 2 cm au bas de la page de titre, coutures des cahiers apparentes au milieu du volume, traces marginales sur le dernier tiers du livre sans atteinte au texte, sinon état satisfaisant, fraîcheur des bois gravés.
Juriste et humaniste d'origine italienne, Andrea Alciato noue des liens avec Erasme et Guillaume Budé. Il est l'auteur de ce recueil d'allégories, l'Emblematum Liber, qui est son oeuvre la plus connue, publié pour la première fois en 1531. Le livre sera réédité de nombreuses fois et fait d'Alciat le créateur d'un nouveau genre littéraire au XVIe, celui de l'emblème.Il s'agit ici de la première édition parisienne des Emblèmes, avec le commentaire de Claude Mignault. Édition "pirate" publiée 17 jours après l'expiation du privilège, sans le consentement de Mignault. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Etienne Vallet, 1589 ; in-8°, veau brun, couronne ovale de feuillage sur les plats, dos à cinq nerfs, fleurons dorés (reliure de l'époque) ; [38] y compris le f. blanc (4e), 818, [24], la dernière blanche, et en tout, 211 emblèmes, illustrés de bois gravés, sauf le N°LXII. Les vers sont en italique et les commentaires en roman.
Titre dans une grande composition symbolique gravée sur bois. Première impression avec le privilège daté du 14 janvier 1589 en faveur de Claude Minos, qui l'a transportée à Jean Richer, Etienne Vallet et François Gueffier, qui en ont fait chacun une édition ; il y a donc trois pages de titre différentes.Très belle édition, très complète avec des bois bien contrastés. A noter, la longue notice biographique d'André Alciat par Claude Mignault. Le dos et les coupes des plats ont été renouvellés avec beaucoup de soin et de goût, le résultat est étonnant de qualité.(Adams, Rawles et Saunders : Bibliography of French emblem books n°F061).
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Les Emblèmes d’Alciat ornés de 211 gravures sur bois reliés en maroquin de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant. Paris, Jean Richer et François Gueffier, 1618. Fort in-8 de (24) ff., 970 pp. mal chiffrées 968, (15) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, roulette dorées encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisse orné de la même roulette, titre doré frappé sur le dos, tranches dorées. Reliure de l’époque. 174 x 107 mm.
Superbe et rare édition illustrée des Emblèmes d’Alciat ornée de 211 jolies gravures sur bois (55 x 55 mm) placées dans de gracieux encadrements. La présente édition est augmentée de commentaires nouveaux donnés par Fédéric Morel qui paraissent ici pour la première fois. « André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé en 1521 professeur de droit à l’université d’Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès que l’on compta jusqu’à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d’exactitude qu’on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l’étude de l’histoire est indispensable pour ne pas commettre d’erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n’est pas moins nécessaire à l’étude de la jurisprudence ». « Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l’aveugle fureur des compatriotes d’Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l’année suivante. Alciat était avare, et l’urgent fut toujours le meilleur moyen de se l’attirer. François Sforza, duc de Milan, le réclama : et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s’il ne revenait pas. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d’offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l’université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d’Este. » Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. Cette édition recherchée est ornée de 211 fines gravures sur bois de toute beauté. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant en Poitou, et de Changy et Chantois, en Forez. « Il fut conseiller du Roi, président en l’élection de Roanne, premier président en 1614, et mourut en 1637. Il avait épousé à Roanne, le 15 mars 1609, Jeanne Gayardon de Grezolles, dont il eut dix enfants. » (Olivier, Pl. 611). Provenance : François de la Mure (armes) et de la bibliothèque de l’Ambassadeur de France et de la Vicomtesse de Fontenay (ex libris gravé).