aris, E. Dentu, 1869. Petit in-12 de 175 x 120 mm, X + 308 pp. Édition originale. Reliure demi-cuir à 4 faux-nerfs, entre-nerfs ornés de traits dorés, ornement doré à pointillés en coiffe et en queue, nom d'auteur et titre en majuscule frappés en dorés. Toutes tranches coloriées d'un motif bleuté. Plats tachetés, gardes colorées, avec signet marron. Sur la page de faux-titre, une mention écrite au stylo et datée en 1952 indique que l'ouvrage aurait appartenu à Fernand Ier (1861-1948), roi de Bulgarie à partir de 1908. Joseph-Maximilien-Vladislas-Marien Prince LUBOMIRSKI (1838-1911), dit Prince Joseph Lubomirski, fut propriétaire du château des Aygues à Étretat, en Normandie. Il a servi comme page du Tsar Nicolas II. Écrivain prolifique, son œuvre constitue une véritable passerelle entre le monde d'une noblesse russe francophile et la France de la seconde moitié du XIXe siècle.
Reference : 0112
Intérieur très frais, nettement mieux conservé que l'on pourrait s'y attendre. Quelques piqûres d'insecte au mors arrière, tache de gras au bas de la dernière page du chap. 1, sinon très bon état.
Librairie Noisette
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Établi au Brésil depuis plus de 10 ans, j'ai été surpris de découvrir bien des livres français qui valent le détour. Signatures rares, éditions originales, belles reliures, livres anciens ou plus modernes avec une part belle aux Brasiliana en français. Faites vivre la France qui rayonne hors frontières et suivez-nous sur Instagram @librairienoisette Frais de port compris. Envoi DHL possible en supplément. Paiements par virement bancaire IBAN ou SWIFT. As a native French who lived in Brazil for over 10 years, I had the pleasant surprise to discover many worthy books in French and English. Rare signatures, first editions, beautiful bindings, antique and more modern books, with some serious titles in English too. Follow us on Instagram @librairienoisette. Shipping included. DHL shipping available at an additional cost. Payments by IBAN or SWIFT bank transfer.
S. n. | s. l. s. d. [ca 1980] | 14.50 x 21 cm | 1 page
Note manuscrite de Philippe Soupault, 24 lignes à l'encre mauve sur un feuillet, portant en tête cette inscription : "Note p.57", portant sur André Breton et les nombreuses lettres qu'il a recues. Le coauteur, avec André Breton, du manifeste du surréalisme "Les champs magnétiques" se montre peu amène pour les personnes qui se sont emparé et empressé de publier une partie de la correspondance de son ami disparu : "A la fin de sa vie, Breton accepta de laisser publier par M. Sanouillet qui a publié une thèse universitaire "Dada à Paris" (thèse contestable et illustrée de nombreuses erreurs / , les lettres qu'il avait adressées à Tzara et Picabia, lettres enthousiastes et qui pour les admirateurs des correspondants peuvent surpendre." trahissant même les volontés du pape du surréalisme : "Breton a exgé que sa correspondance, très volumineuse, ne soit consultée et publiée que cinquante après sa mort." Philippe Soupault, fidèle à l'auteur de Nadja, ne sera pas confronté à ce cas de figure : "En ce qui me concerne, je pense que cette exigence n'aura aucune conséquence puisque l'on m'a volé et détruit toutes les lettres que m'avait adressées l'auteur de Mont de Piété." Intéressants souvenirs du dernier surréaliste historique vivant souvent peu tendre avec ses anciens ou nouveaux compagnons de route. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [ca 1980] | 14.50 x 21 cm | 1 page
Note manuscrite de Philippe Soupault, 22 lignes à l'encre mauve sur un feuillet, portant en tête cette inscription : "Les séances", consacré aux célèbres séances de "sommeil" réalisées dans l'atelier d'André Breton consistant en des écrits oniriques ou faits sous la dictée d'un rêveur. Les notes manuscrites comportent trois ratures et corrections. Philippe Soupault considère ses tentetives comme sujettes à caution et les taxe même d'imposture, se dégageant de toute appartenance active à ces pratiques : "Ni aragon, ni moi-même ne participèrent activement aux expériences dites des sommeils alors que Breton accepta avec grand intérêt la suggestion de Crevel de se livrer à des expériences qu'il avait découvertes chez des amis. Il fallait s'endormir et de raconter ce "qu'on voyait"..." Il se remémore les résultats pas toujours probants : "Crevel, Desnos et Péret "s'endormurent" et, malgré ses efforts Breton ne réussissait pas à s'endormir. En écoutant les récits de ces séances je ne pouvais m'empêcher de penser que les "dormeurs" ne craignaient pas de simuler pour se rendre intéressant." à tel point que l'intransigeant chef de file du surréalisme les interrompit : "Breton se rendit compte du danger des surenchères et surtout de l'exaltation de Desnos. Il cessa de tenter de nouvelles expériences de sommeil." Intéressants souvenirs du dernier surréaliste historique vivant souvent peu tendre avec ses anciens ou nouveaux compagnons de route. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [ca 1980] | 14.50 x 21 cm | 1 page
Note manuscrite de Philippe Soupault, 20 lignes à l'encre mauve sur un feuillet, portant en tête cette inscription : "J.B.", dressant le portrait de Jacques Baron. Le coauteur, avec André Breton, du manifeste du surréalisme "Les champs magnétiques" nous fait part de toute sa sympathie pour Jacques Baron, l'une des figures les plus méconnues du surréalisme : "Quand je vis Jacques Baron pour la première fois je fus surpris par sa jeunesse... Il aimait sourire. Un grand naturel et une franchise qui plaisait mais inquiétait parfois. Il avait le sens de la camaraderie et je ne l'ai jamais entendu dire du mal de personne." Philippe Soupault semble aussi apprécier Jacques Baron pour son détachement et son esprit libre contrairement à certains surréalistes orthodoxes qui suivirent le mouvement de manière inébranlable : "Il disparut pendant un certain temps pour devenir marin puis fidèlement retrouva ses amis surréalistes et la poésie." Intéressants souvenirs du dernier surréaliste historique vivant, pour une fois avenant avec l'un de ses anciens compagnons de route. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [ca 1980] | 14.50 x 21 cm | 1 page
Note manuscrite avec ratures de Philippe Soupault, 22 lignes à l'encre mauve sur un feuillet, portant en tête cette inscription : "B.P.", narrant la rencontre de Benjamin Péret avec le surréalisme. Le coauteur, avec André Breton, du manifeste du surréalisme "Les champs magnétiques" nous narre, avec une once de nostalgie, l'arivée de Benjamin Péret dans l'aventure surréaliste : "André Breton fut bien étonné de recevoir la visite d'une "dame" qui lui tendit un n° de la revue Littérature. Elle lui demanda d'aider son fils Benjamin qui voulait venir à Paris pour devenir écrivain. Quelques temps après cette démarche, Benjamin Péret arriva à Paris et fut accueilli par Breton." Il dépeint le caractère du nouveau venu : "A cette époque Péret était timide, inquiet et dévoué.Il admirait sans réserves et respectueusement André Breton et ses amis. Il était obéissant." et insiste sur son dévouement pour le groupe des irrespectueux et perturbateurs surréalistes : "Lors du procès Maurice Barrès il accepta le rôle ingrat et dangereux du soldat inconnu venu témoigner en allemand..." Intéressants souvenirs du dernier surréaliste historique vivant se remémorant avec tendresse l'un de ses anciens compagnons de route. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | s. l. s. d. [ca 1980] | 14.50 x 21 cm | 1 page
Note manuscrite avec ratures de Philippe Soupault, 22 lignes à l'encre mauve sur un feuillet, portant en tête cette inscription : "p.14 bis", se remémorant la création, le 18 mai 1917authéâtre du ChâteletàParis, du célèbre ballet Parade par les ballets russe deSerge de Diaghilev sur un texte de Jean Cocteau, une musique d'Erik Satie et une scénographie de Pablo Picasso. Cetteuvre étant inspirée par le tableauParade de cirquedeGeorges Seurat. Le coauteur, avec André Breton, du manifeste du surréalisme "Les champs magnétiques" relègue le ballet au rang de distraction du planqués de l'arrière complètement inconscients des enjeux historiques du moment : "C'était l'année de la bataille de Verdun, le Tout-Paris, les snobs et les embusqués parlaient d'un ballet "russe" intitulé Parade (1) dont Erik Satie disait : "Picasso a créé les décors et les costumes et j'ai composé la musique et Cocteau a écrit trois lignes... Et Parade est de Cocteau..." Philippe Soupaut s'offusque de tant d'infférence du sort des valeureux Poilus des tranchées : "Tandis qu'on applaudissait Parade j'entendais mes voisins revivre leurs cauchemars... On annonçait dans les communiqués des "duels d'artillerie". Plus de trois cents mille morts de chaque côté. Comment, comme je le fis, ne pas se révolter ? Le souvenir de cette révolte surgit en moi en prononçant le nom de Cocteau.." Intéressants et acerbes souvenirs du dernier surréaliste historique vivant concernant le révolutionnaire ballet "Parade" l'assimilant à une préoccupation de bourgeois désoeuvrés négligeant les hécatombes de la Grande Guerre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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