Alfred De MUSSET. Venise. 1928, Chez Henri Le Riche, Paris. 1 vol. Grand in-4, en feuilles sous couverture rempliée et sous chemise et étui cartonnés. 7 eaux-fortes en couleurs par Henri Le RICHE, dont une en frontispice; et 4 eaux-fortes a caractère érotique en noir, ornementation encadrant chaque page. Tiré à 162 exemplaires, celui-ci (n° 39), un des 150 signés et numérotés à la main par l'artiste, comprenant, non justifiées, 2 suites (une suite en bleu des illustrations, avec remarque, une suite des quatre planches à caractère érotique, in fine, en noir avec remarques). Très bon état, seul la chemise cartonné a subit une restauration au niveau du dos, intérieur frais. Très bon
Reference : 000231
Voyage au bout du quai
M. Matthieu Martin
66 rue Alexandre Ribot
02100 Saint quentin
France
06 09 74 56 42
Vente après validation de ma part.
Chez Frédéric Léonard | à Paris 1677 | 7.50 x 13.80 cm | relié
Edition en partie originale, rare, bien préférable à l'originale de 1676 qui ne contient que la première partie ; celle-ci se trouve donc considérablement augmentée par des pièces majeures. Un frontispice représentant la place Saint-Marc de Venise. L'édition de 1677 contient 3 titres pour chaque partie plus un titre ajouté résumant le tout ; on s'apercevra aisément qu'on trouve très rarement réunies ces trois parties dans les bibliothèques (voir Oxford, Leeds...), et qu'elles apparaissent le plus souvent séparément. Sans doute y eut-il plusieurs éditions à cette date de 1677, dont seule celle-ci contient les trois parties. Par ailleurs cette édition à la sphère porterait à croire qu'elle fut imprimée ailleurs ; la troisième partie porte Ratisbone comme lieu d'édition et Jean Aubry pour éditeur. Cette partie contient la Harangue de Louis Helian, Ambassadeur de France sous Louis XII. Reliure enplein veau glacé brun d'époque. Dos à nerfs muet orné de roulettes à froid sur les coiffes et les nerfs. Filets à froid sur les plats. Bon exemplaire. Plus qu'une histoire de Venise, il s'agit d'une étude critique de ses institutions et de ses lois. Le livre fut fort mal reçu à Venise où on le brûla, les relations diplomatiques avec la France s'envenimèrent (Amelot de la Houssaye fut secrétaire d'ambassade à Venise), et le roi de France fut plus ou moins contraint de livrer l'auteur à la Bastille (pour six jours) pour satisfaire Venise. Le supplément étudie et conte les différends qu'eut la République avec le pape Paul V. La troisième partie du livre est une traduction d'un livre de Fra Paolo. La Harangue de Louis Hélian fut prononcée en 1510 devant l'empereur Maximilien, elle accuse très vertement la république de Venise de nombreux maux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Venise 25 mai 1973 | 14.80 x 10.40 cm | une carte postale
Carte postale autographe signée de Maurice Béjart adressée à André-Philippe Hersin, rédigée au stylo à encre noir au verso d'une reproduction photographique en couleurs de la Viale à la Chiesa de Venise sur laquelle apparaissent deux moines lisant. "Frère Maurice et frère A. Philippe se promènent en lisant le dernier numéro des Saisons de la Croix...! 24h à Venise pour rencontrer Boulez. Demain Milan. Je pense à vous très fort - M." Journaliste, critique de danse et rédacteur en chef des Saisons de la danse, Hersin fut un grand défenseur du style chorégraphique de Béjart et lui consacra d'élogieux articles dans sa revue ainsi que des fascicules monographiques de son oeuvre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, E. Plon et Cie, Imprimeurs-éditeurs, rue Garancière, 8 et 10 Relié 1874 In-8 (15,5 x 22,8 cm), reliure demi-chagrin, dos à 5 nerfs, 447 pages, gravure en noir en regard de la page de titre ; étiquette au dos, coiffes, mors et coupes usées, par ailleurs intérieur frais, assez bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
sd Au Bureau de la Mode / Chez Aubert et Cie, Paris - Sans date (circa 1850) - In-4, demi-basane noire, plats et dos ornés, toutes tranches dorées - 152 pp. - 10 gravure sur les onze annoncées en page de titre
Assez bon état - Frottements sur les bords, les plats et le dos - Rousseurs et mouillures (sans incidence sur le texte) dans l'ouvrage - Inscriptions à l'encre sur les gardes
Flammarion, 1918, in-12, viii-316 pp, reliure demi-percaline aubergine à la bradel, dos lisse avec titre doré (rel. de l'époque), bon état (Bibliothèque de philosophie scientifique)
"Tout est à louer dans ce volume. M. Diehl a visité souvent Venise, s'est imprégné de son atmosphère. Dans les chroniques latines ou italiennes, et aussi dans les chroniques grecques – car l'Orient byzantin permet seul de comprendre cette cité toute grecque – il a étudié à fond son histoire ; derrière chacune de ses assertions nous devinons le texte précis. En plus il a disposé sa matière avec beaucoup d'art ; on suit avec un véritable intérêt ses développements toujours clairs; on lit avec un grand plaisir ses descriptions chatoyantes. Qu'on compare ce volume avec un ouvrage à peu près analogue publié en Allemagne, le “Venedig als Weltmacht und Weltstadt” de H. v. Zwidineck- Südenhorst ; autant celui-ci est lourd, doctrinal, et malgré tout superficiel, autant celui-là est gracieux, pimpant, et aussi très solide. Parcourons rapidement les quatre livres dont se compose le volume. Le premier nous entretient des origines de Venise et de la formation de sa grandeur. Par le traité de 812, Venise échappa à la domination des Carolingiens ; placée sous la suzeraineté de Byzance, gouvernée par ses ducs qui cherchèrent à rendre leur charge héréditaire, elle établit son autorité solidement sur l'Adriatique et jeta les fondements de sa grandeur maritime. Avec le livre II, nous entrons au cœur du sujet. Du XIe à la fin du XVe siècle, Venise est, dans la Méditerranée, la grande puissance commerciale ; et avec beaucoup de raison, M. Diehl insiste sur l'organisation de ce commerce, sur l'essor que lui donnèrent les croisades et la conquête de Constantinople en 1204. (...) Le livre III montre l'évolution de Venise du milieu du XVe à la fin du XVIe siècle. Les causes de décadence sont déjà très visibles. Les Turcs enlèvent à Venise son bel empire colonial... (...) Le livre IV, « la fin de Venise », n'est qu'un épilogue assez court. En 1669, Venise perd la Crète ; la conquête de la Morée par François Morosini le Péloponésiaque ne fut que passagère ; Venise ne la garda que trente années (1685-1715). Et dès lors elle renonça à toutes ses ambitions. Elle devint l'hôtellerie décrite dans Candide, la ville où s'arrêtèrent tous les voyageurs du XVIIIe siècle, celle des comédies de Goldoni et des farces de Gozzi, jusqu'au jour où, après les Pâques véronaises, Bonaparte la livra à l'Autriche. Ici s'arrête le livre de M. Diehl." (Ch. Pfister, Revue Historique, 1916) — Il y a une Venise romantique, celle de Byron, de Musset, de George Sand : de cette Venise, charmante assurément, un peu conventionnelle aussi peut-être, et dont la gloire est faite de beaucoup de littérature et d'un peu de snobisme, il n'est pas question dans ce livre. Il y a une autre Venise, celle dont on a joliment dit qu'elle est "La plus formidable leçon d'énergie active et d'utilisation pratique qui se rencontre dans l'histoire". C'est de cette Venise que l'auteur a voulu ici, non point sans doute écrire une fois de plus l'histoire, mais étudier le régime politique, l'évolution historique, et déterminer les causes qui firent sa grandeur et sa décadence. Dans la succession, compliquée et diverse, des formes politiques que connurent tour à tour les peuples européens, Venise tient une place à part. Sa constitution est une des créations les plus originales qu'ait comptées l'histoire des institutions ; elle offre le type classique – et presque unique – d'un gouvernement purement aristocratique, d'une république patricienne, où le pouvoir se concentre aux mains d'une oligarchie peu nombreuse, étroitement fermée et singulièrement jalouse de ses privilèges. Mais ce qui est peut-être plus remarquable encore, c'est que cette œuvre politique, née des circonstances, et par bien des côtés artificielle, a été, par la ferme volonté de ceux qui y présidèrent, une œuvre durable. L'ouvrage de Charles Diehl est devenu un classique.