1916 Paris, Éditions de La Phalange, 1916 ; in-12 de 82 pp., [1] f., broché, non coupé, couverture illustrée en rouge.
Reference : 462
Édition originale. Réformé pour cause de myopie, Mandin composa ce recueil pour soutenir ses camarades au front. En 1940, refusant la défaite, il créera l'un des premiers réseaux de résistance, La Vérité française. Dénoncé et arrêté en novembre 1941, déporté en septembre 1942, il sera battu à mort par un détenu polonais au service des nazis, le 28 juin 1943. UN DES 10 EXEMPLAIRES DE TÊTE SUR HOLLANDE (n° 8). Bel exemplaire.
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S.a.g.e.. 1966. In-12. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos abîmé, Papier jauni. 98 pages - nombreux dessins en couleurs et en noir et blanc dans le texte - 1er plat absent.. . . . Classification Dewey : 843.064-BD périodiques
Sommaire : L'enlèvement des marchands de journaux ! - sylvestre et titi, une souris à 2 têtes - Pétunia skis exquis - daffy, gare aux canards - bugs bunny, un serveur à la hauteur - les timbres notre passion de la douceur du Liban à la sauvage beauté de l'Albanie - bunny et cochonnet le roi de la glace ! - canadian boy la disparition de yuma - oliver bold. Classification Dewey : 843.064-BD périodiques
S.a.g.e.. 1965. In-12. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos abîmé, Papier jauni. 97 pages - nombreux dessins en couleurs et en noir et blanc dans le texte - 1er plat absent - petite annotation sur la page 3.. . . . Classification Dewey : 843.064-BD périodiques
Sommaire : Bunny l'île des hercules - Sylvestre cherche un foyer ! - Bunny la mascotte de Daffy - Sam et cochonnet, Sam le bon samaritain - les timbres notre passion un beau tableau de chasse - canadian boy l'or maudit - un as du cerf volant - ivanhoe. Classification Dewey : 843.064-BD périodiques
Fleurus-Presse. Non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 66 pages - nombreuses photos et illustrations en couleurs dans et hors texte. Non daté, vers 1996.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Débat, ds élèves témoignent - ""Notre passion est née dans l'herbe"" interview des auteurs-réalisateurs - Les coulisses de Microcosmos, les secrets techniques d'un film insolite - Caprices de stars, Anecdotes sur le tournage - Aventures dans la prairie, voyage dans le minuscule - Safari à quatre pattes .. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
P., Edition de la Phalange, Georges Crès & Cie, 1916, in-12, 82 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale enrichie d'un envoi a.s. Très rare
Louis Mandin publiait dans la presse des poèmes émouvants sur la guerre. Ne trouvant aucun éditeur, il les fit imprimer à ses frais en juillet 1916, sans son nom, sous le titre : “Notre Passion, par l'auteur d'« Ariel esclave »”. Il se résigna à réduire le volume, qui ne fut plus qu'une forte plaquette. Son ami Jean Royère lui prêta la marque “la Phalange”, et un éditeur, M. Crès, consentit à prendre le volume en dépôt... En 1920, une version plus complète, avec les poèmes inédits et augmentés de ceux écrits au front sera publiée à la Renaissance du Livre. — "Louis Mandin est né le 14 avril 1872 : il vient à Paris, on le rencontre dans les milieux littéraires, attentif et timide. Mais il a déjà des amis, des admirateurs. Et Valette le prendra comme secrétaire de la rédaction au “Mercure de France”. La guerre de 1914 éclate. Un écrivain, à qui il répugnait de porter les armes pour la défense de son pays, lui reproche un livre de poèmes qui exaltait les combattants. Le lendemain, Mandin, cet homme de quarante-deux ans qui a craché le sang pendant toute sa jeunesse, se présente devant le conseil de révision et sollicite un engagement dans le service armé. On le repousse. Il va trouver un de ses amis, Guy Lavaud, alors attaché parlementaire du général Galliéni ministre de la Guerre. En vain son ami le supplie-t-il de mépriser une injure trop basse pour être relevée et lui rappelle-t-il sa faiblesse physique. De guerre lasse, il intervient et obtient l'incorporation de Mandin dans le service auxiliaire, étant bien spécifié que cela n'ira pas plus loin. Mais c'était mal connaître ce caractère. Persécuté, partout où il passa, par des camarades, eux aussi auxiliaires, et qu'offensait son entêtement à combattre, il devient mitrailleur à Verdun et traverse cet enfer dans une sorte d'exaltation joyeuse, priant que la mort choisît pour une cause sainte sa fragile dépouille, écrivant aussi des vers sous les obus et les feux des mitrailleuses..." (Anthologie des écrivains morts à la guerre 1939-1945, 1960)
La Renaissance du Livre, 1920, in-12, 272 pp, broché, dos lég. sali, bon état, envoi a.s. (nom du destinataire proprement effacé)
Louis Mandin publiait dans la presse des poèmes émouvants sur la guerre. Ne trouvant aucun éditeur, il les fit imprimer à ses frais en juillet 1916, sans son nom, sous le titre : “Notre Passion, par l'auteur d'« Ariel esclave »”. Il se résigna à réduire le volume, qui ne fut plus qu'une forte plaquette. Son ami Jean Royère lui prêta la marque “la Phalange”, et un éditeur, M. Crès, consentit à prendre le volume en dépôt... En 1920, une version plus complète, avec les poèmes inédits et augmentés de ceux écrits au front sera publiée à la Renaissance du Livre. — "Louis Mandin est né le 14 avril 1872 : il vient à Paris, on le rencontre dans les milieux littéraires, attentif et timide. Mais il a déjà des amis, des admirateurs. Et Valette le prendra comme secrétaire de la rédaction au “Mercure de France”. La guerre de 1914 éclate. Un écrivain, à qui il répugnait de porter les armes pour la défense de son pays, lui reproche un livre de poèmes qui exaltait les combattants. Le lendemain, Mandin, cet homme de quarante-deux ans qui a craché le sang pendant toute sa jeunesse, se présente devant le conseil de révision et sollicite un engagement dans le service armé. On le repousse. Il va trouver un de ses amis, Guy Lavaud, alors attaché parlementaire du général Galliéni ministre de la Guerre. En vain son ami le supplie-t-il de mépriser une injure trop basse pour être relevée et lui rappelle-t-il sa faiblesse physique. De guerre lasse, il intervient et obtient l'incorporation de Mandin dans le service auxiliaire, étant bien spécifié que cela n'ira pas plus loin. Mais c'était mal connaître ce caractère. Persécuté, partout où il passa, par des camarades, eux aussi auxiliaires, et qu'offensait son entêtement à combattre, il devient mitrailleur à Verdun et traverse cet enfer dans une sorte d'exaltation joyeuse, priant que la mort choisît pour une cause sainte sa fragile dépouille, écrivant aussi des vers sous les obus et les feux des mitrailleuses..." (Anthologie des écrivains morts à la guerre 1939-1945, 1960)