Quadrige/PUF 1995 157 pages in-12. 1995. broché. 157 pages. Essai sur la signification du comique
Reference : 16249
Bon état général avec quelques pages cornées en coins
Bouquiniste
M. Thibault Hairion
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Fayard 2000, in-8 broché, 637 p. (très bon exemplaire ; épuisé) Avec index des noms. Du rire de Démocrite à l'humour banalisé de notre société, une synthèse ambitieuse et sans équivalent.
Editions de l'Eclat "Bibliothèque des fondations" 2009, in-8 broché, 399 p. (bel état) C'est un "rire réconcilié", mais traversé par la catastrophe, qu'interrogent les chercheurs, écrivains, cinéastes et dessinateurs rassemblés ici.
JC Lattès 1979, in-4 (28,5 x 22 cm) cartonnage illustré de l'éditeur, 109 p. (accroc à la coiffe supérieure, coins inférieurs heurtés, sinon bon état ; non réédité) Dans la France du marché noir, il n'y avait guère que le rire qui était en vente libre, comme le montre cette anthologie illustrée à toutes les pages de dessins humoristiques de l'époque.
Pierre Gallissaires, Vingt deux poèmes pour en rire, Guy Chambelland Editeur 1968, collection " Alpha ", broché, édition originale avec dédicace. 32 pages. Bel exemplaire.
Plus de photos sur demande.
Perrin, 2001, in-8 br., 270 p., coll. "Pour l'histoire", bon état.
" Le rire est le propre de l'homme ", " le Christ n'a jamais ri ". Ces deux formules manifestent la contradiction suscitée par le rire au Moyen Age, époque où la religion structure toute l'existence terrestre qui doit préparer au salut éternel, alors qu'une réalité charnelle ne peut évacuer la gaieté, le plaisir. On peut même tracer une chronologie du rire : dans le haut Moyen Age le rire semble étouffé sous l'influence monastique, à la fin de la période il apparaît débridé. Le rire touche naturellement toutes les catégories sociales. Si le moine doit garder la plus grande modération pour exprimer sa gaieté, le prédicateur a recours à de plaisantes anecdotes pour réveiller des auditeurs plus ou moins attentifs ; les laïcs rient différemment selon leur état ; quant aux jongleurs et aux fous de cour, ils ont pour mission de distraire. Rires, plaisanteries, chahuts, divertissements font partie de la vie quotidienne, du petit enfant qui exprime sa gaieté par le jeu aux vieillards qui se racontent d'amusantes histoires le soir à la veillée en passant par les adultes qui rient bien souvent pour se moquer. Et cela tout au long de l'année, avec des temps forts comme la fête des fous ou le carnaval, mais aussi lors des nombreuses occasions qui émaillent la vie familiale (mariage et charivari... ) ou sociale (fêtes aristocratiques, entrées princières... ). Quant aux textes destinés à faire rire (fabliaux et nouvelles, théâtre profane comique), ils permettent de repérer la spécificité du rire médiéval. Au total, même quand les hommes connaissent les pires difficultés (la peste, la guerre), ils rient et se distraient beaucoup, comme pour conjurer les malheurs qui les cernent. Voir le sommaire sur photos jointes.