Paris/ Bruxelles, Victor Palmé/ Lebrocqui 1876 93pp., 19cm., br.orig., texte frais et sans rousseurs, bon état, T92419
Reference : T92419
Antiquariaat Pieter Judo (De Lezenaar)
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12 brochures reliées en un volume, demi-reliure noire, coins émoussés, relure frottée, des rousseurs sur les pages. Sauf mention contraire, les plats d'origine sont conservés. Respectivement : 1-Amiens, Imp. Duval et Herment, 1853, 55 p., une planche dépliante / 2-s.d., 8 p., sans les plats d'origine / 3-Beauvais, Imp. d'Achille Desjardins, 1858, 8 p., 1 planche dépliante, second plat en mauvais état / 4-Amiens, 1859, 119 p., 1 planche dépliante /5-Noyon, D. Andrieux-Duru, 1859, 15 p., un plan en frontispice / 6-Noyon, D. Andrieux-Duru, 1860, 25 p. / 7-Paris, Au Bureau du Journal l'Encyclopédie des Ecoles, 1864, 19 p., 2 plans / 8-Paris, Librairie Auguste Durand, 1864, 16 p., / 9-Beauvais, 1867, 39 p., un plan et des figures dans le texte / 10-Noyon, D. Andrieux, 1868, 109 p., des figures dans le texte, 2 pages en couleurs, une carte dépliante / 11-Senlis, Mme Veuve Duriez, 1869, 5 planches H.T., des figures dans le texte, une carte dépliante / 12-Namur, Wesmael-Charlier, 1871, une carte dépliante.
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LE BLOC NOTES. 1970. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Agraffes rouillées, Intérieur frais. 50 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1 L.A.S. de Georges Monval adressée au Général Brunon, relative à Talma, 2 pp. in-8 sur papier à en-tête de la Comédie-Française, 15 décembre 1885, avec le duplicata de la lettre du Général Brunon contrecollé en tête, 3 pp. in-12.Rappel du titre complet : Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, au Général Brunon [ à propos des pièces de Talma jouées à la Comédie Française ] Mardi 15 décembre 1885 "Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer qu'aucune pièce de Talma n'a été représentée ni soumise au Comité de lecture de la Comédie-Française. Je dois ajouter que, dans sa jeunesse, Talma a écrit quelques pièces et que, plus tard, il a remanié plusieurs tragédies, notamment l'Hamlet de Ducis, son ami. J'ai vu passer, il y a quatre ans, en vente publique, une lettre à Talma, datée de 1786 (il avait alors 23 ans), dans laquelle il dit avoir une pièce de théâtre à l'examen et d'autres en tête". Jointe contrecollée en tête le duplicata de la lettre du Général Brunon adressée à Jules Claretie, Directeur du théâtre de la Comédie-Française : "Monsieur, je possède le manuscrit d'une tragédie en trois actes de Talma qui est je crois inédite. Elle porte le titre de Gunide [ ? ] et faisait parti d'un recueil plus volumineux puisque la pagination de la tragédie ne commence qu'à 574 pour finir à la page 688 sur laquelle est écrit le mot : Fin. La page 573 termine une pièce de vers qui semble faite à l'occasion du couronnement de Napoléon Ier. Le mot fin n'y figure pas ce qui paraît indiquer que la tragédie termine le recueil des oeuvres de Talma. Étant naturellement désireux d'avoir à ce sujet des renseignements plus complets, je ne saurais mieux faire que de m'adresser à votre obligeance pour les obtenir. Le Théâtre-Français doit en effet posséder des données sur ce qu'a pu faire l'artiste admirable [ ... ]
Bon état. Archiviste bibliothécaire de la Comédie-Française, Georges Monval (1845-1910) est l'un des plus fameux moliéristes de son temps.
Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).
Laval 19 septembre 1957 | 17.20 x 22.10 cm | 2 feuillets + 5 cartes postales + une enveloppe
Précieuse saynète autographe signée par Antoine Blondin ainsi que cinq cartes postales avec annotations autographes détaillant les lieux de la scène, adressées au hussard Roger Nimier à son bureau parisien de la N.R.F. Blondin envoie à son compère Nimier «l'Acte II, Scène XXXII» d'une pièce de théâtre intitulée «La Curée», un dialogue humoristique et surréaliste dans un bistrot de Mayenne entre un Boulevardier, une jeune fille accompagnée de sa petite sur et une serveuse. 79 lignes sur deux feuillets (3 pages numérotées par l'auteur). 5 cartes postales des vues de Mayenne numérotées et commentées par l'auteur (49 lignes au total). Enveloppe jointe. Publiée dans À mes prochains:lettres, 1943-1984, éd. Alain Cresciucci, 2009, p. 104-108. Belle manifestation de l'esprit anarchiste et loufoque qui dirigeait les pas, pas souvent assurés mais toujours imbibés, d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. Dans la petite scène de deux feuillets envoyée à Nimier, un pilier de bar (le «Boulevardier») tente d'approcher une jeune fille («La Jeunesse») sortant d'un cinéma: «Excusez-moi Mademoiselle... [...] Je crois que je vous ai déjà vue quelque part... [...] Saperlipopette! Voilà le mot qu'il ne fallait pas prononcer... Il a le don de titiller mes vieux sphincters». La conversation se poursuit dans un troquet tandis que dans les cartes postales jointes par Blondin avec les feuillets, Le Boulevardier guette et suit La Jeunesse à travers la ville. Son itinéraire est soigneusement retranscrit à l'aide des cinq cartes des vues de la ville, qui illustrent la scène, indiquant l'endroit précis de tous les événements, ainsi que les horaires auxquels ils se sont déroulés, écrits au dos de chacune d'elles : «Quand la jeunesse [la jeune fille] sort de l'épicerie en 1, le Boulevardier en 2 s'installe à un mirador de café en 3, la jeunesse après une fausse démarche en 4 revient sur ses pas et passe après une fausse démarche en 4 revient sur ses pas et passe près du boulevardier 4 bis dont le télémètre indique alors = d = trois mètres 50. Le Boulevardier règle sa bière et s'élance». Le Boulevardier est sûrement inspiré de Blondin lui-même, comme laisse deviner ce passage écrit au dos de la troisième carte postale : "Le Boulevardier feint de prendre des notes pour son prochain roman. En fait il établit un relevé topographique". Ce fameux relevé topographique correspond à la série de cartes postales elle-même, où Blondin indique directement sur les photographies à l'aide de flèches à l'encre bleue la trajectoire des regards des personnages, et de leurs déplacements. Blondin a touché à tous les genres, et travailla à une pièce de théâtre,Un garçon d'honneur, écrite avec Paul Guimard et adaptée d'un sujet d'Oscar Wilde. Crédité lui-même sur des dizaines d'adaptations, de scénarios et de dialogues pour le cinéma, son chef-d'uvre Un singe en hiver sera cinq ans plus tard interprété et mis à l'écran par des géants du septième Art, le duo Gabin-Belmondo dirigé par Henri Verneuil.Cet autre face-à-face dans un troquet, adressé à Nimier, ressemble à un dialogue de film: les cartes postales agissent en effet comme un story-boardde la petite scène manuscrite de Blondin, permettant de visualiser les plans de son dialogue à la manière d'une séquence cinématographique. A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteur déclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant tr
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