Paris, Ernest Flammarion, 1919 11.7x19 cm., 350 pp., relie demi-maroquin havane a coins, filet dore cernant les plats de pap., dos orne, dos a 5 nerfs et finnement fleuronnes dores (decor floral), tete doree.
Reference : 25680
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Editions Douin, 2016, in-4°, 380 pp, illustré de 86 dessins de Renefer dont 10 eaux-fortes originales réalisées sur métal dans les tranchées et 76 bois gravés par Eugène Dété, broché, bon état (Prix Goncourt 1916)
Le feu, journal d’une escouade d’Henri Barbusse raconte au jour le jour, la dure vie des soldats et leur mort obscure. Toutes les horreurs vues du fond des tranchées sont évoquées avec une puissance remarquable. Que de sombres tableaux d’hommes perdant leur forme humaine sous une épaisse couche de boue, de pourriture et de sang. Dans ces souffrances et cette noirceur permanente, il subsiste malgré tout de singuliers épisodes de vies, de fraternité et de tendresse. Alors que la grande bataille de Verdun était à peine commencée, Henri Barbusse nous livre un témoignage empreint de vérité qui ne peut laisser indifférent, même cent ans après. Quelques jours seulement avant l’armistice du 11 novembre 1918, paraissait chez Gaston Boutitie une première version illustrée du Feu. L’artiste, Renefer, mobilisé en 1914 à l’âge de 35 ans était chargé d’établir la topographie des champs de bataille. Durant tout le conflit, crayons et carnets de croquis à la main, il décrit la vie et la mort des soldats. Il s’attache tout particulièrement à croquer les paysages et les situations sous un trait agile et sobre en détails. C’est donc en pleine guerre que l’éditeur lui commande 86 dessins qui doivent illustrer le tout nouveau prix Goncourt de cette fin d’année 1916. Renefer réussira non seulement à sortir vivant des tranchées mais, en plus, il livrera à son éditeur 10 plaques de cuivre vernies gravées à la pointe métallique qui seront mordues par l’acide (procédé dit des « eaux-fortes »). On ne pouvait choisir meilleure association ! Les deux hommes ont vécu dans leur chair les supplices de la guerre et ont côtoyés les mêmes frères en première ligne. Jamais une telle force n’avait soudé texte et illustrations. Introduction de Gabrielle Thierry, présidente de l'association Renefer fondée en 2004 avec le soutien de la famille et des amis de Renefer et de Cécile Coutin, docteur en histoire de l'art et conservateur en chef honoraire du patrimoine.
Angoulême Jean Emery, Editions d'art, Collection "L'Heptameron" 1949
Petit in-4 (232 x 174 mm), bradel veau gris bleu et rouge décoré des lettres du titre, couverture et dos conservés (reliure signée Corrêa). Illustrations de André COLLOT. Tirage limité à 3140 exemplaires ; un des 3000 sur vélin d'Alfa bouffant des papeteries Alamigeon (N° 1635). Etiquette au bas de la première page de garde. (frottements sur les charnières, la coiffe supérieure et les coupes, piqûres sur les tranches, rousseurs sur la couverture et le titre, rares piqûres claires dans le texte). // Small quarto (232 x 174 mm), bradel grey blue and red calf, decorated with title letters, soft cover and spine preserved (binding signed Corrêa). Illustrations by André COLLOT. Limited printing of 3140 copies ; one of the 3000 on vellum "Alfa bouffant des papeteries Alamigeon" (Nr 1635). Stamp on bottom of first end-paper. (rubbings on hinges, top of spine and turns-in, spots on edges, brownings on the soft cover and the title page, rare light spots in the text).
Ernest Flammarion, Editeur, 1924 (Edition originale : 1917), 2 volumes in-12 de 190x145 mm environ, 293 et 275 pages, demi maroquin à coins, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de motifs romantiques dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, tranches de tête dorées, gardes marbrées. Exemplaire N° 18/2200, sur vélin pur fil Lafuma. Bon état.
Adrien Gustave Henri Barbusse, né à Asnières-sur-Seine le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 1935, est un écrivain français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Le Feu : exemplaire Maurice Genevoix Paris, Ernest Flammarion, (décembre) 1916. 1 vol. (115 x 180 mm) de 378 p. et [1] f. Demi-chagrin marine, dos à nerfs orné, titre doré, tête dorée, couvertures et dos conservés. Édition originale. Rare premier tirage, imprimé sur un papier légèrement glacé caractéristique des exemplaires imprimés avant l'obtention du prix Goncourt. Exemplaire de Maurice Genevoix, avec son ex-libris autographe à la page de titre.
Henri Barbusse avait connu le feu des tranchées dès 1915, d'abord comme soldat puis comme brancardier. C'est principalement des hôpitaux que Barbusse, en vingt-quatre chapitres, témoigne de son quotidien au front : « [...] fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue, et l'odeur et l'infâme saleté, surnageant sur la terre vorace », écrivant à partir du carnet de guerre où il avait noté ses expériences vécues. Le roman est prêt dès le printemps, et l'idée du Goncourt est déjà en germe pour ses éditeurs, avant même la signature du contrat. La parution des premiers chapitres, sous forme de feuilleton dans le quotidien L'OEuvre, débute le 3 août : les frères Fischer, directeurs littéraires de Flammarion, flairent la bonne affaire et contactent l'auteur pour acheter les droits du Feu. Le 26 octobre, à la veille d'une réunion préparatoire de l'Académie, ils lui écrivent : « Nous avons parlé de la possibilité que nous entrevoyions relativement au Goncourt. Certaines conversations que nous avons eues ces jours-ci, notamment avec Paul Margueritte, nous font croire que nous ne nous étions pas tout à fait trompés. Mais il faudrait aller bigrement vite pour cela. » Barbusse hésite, lié à d'autres éditeurs, mais la perspective du Goncourt le décide. Une semaine plus tard, le contrat est signé - six jours avant la fin de la parution en feuilleton (93 livraisons). Le 15 novembre, le texte part à l'impression et paraît in extremis chez Flammarion début décembre, dans un tirage initial de 1 000 exemplaires, imprimés sur un papier légèrement glacé. Barbusse obtient le Goncourt au premier tour de scrutin, le 15 décembre, avec huit voix, sans celle de Léon Daudet ni d'Elémir Bourges, comme il l'avait anticipé. Il est élu - alors que l'ouvrage de Maurice Genevoix, Sous Verdun, paru plusieurs mois plus tôt, faisait figure de favori. Deux romans, deux styles, et deux façons d'appréhender un conflit qui, jusque-là, n'avait été abordé que par des ouvrages de propagande ou à tout le moins des ouvrages qui n'étaient pas écrits par des témoins directs, et encore moins des poilus. Barbusse n'est pas Céline et Le Feu n'a pas la violence géniale des premières pages du Voyage au bout de la nuit, ni même la force brute du témoignage de Genevoix. C'est entendu. Mais le roman vaut d'abord pour sa valeur documentaire et pour la dénonciation qui y est faite : la duperie de la propagande patriotique, qui fut à l'époque le discours officiel, et qui entraînera par exemple que Ceux de Verdun soit copieusement censuré. Barbusse ira un peu moins loin que Genevoix sur le sujet, et le jury Goncourt décida d'honorer le sacrifice des centaines de milliers de poilus déjà tombés pour la France. Il est à noter que les deux titres ne rentreront pas directement en concurrence : le jury Goncourt décide cette année-là de récompenser deux lauréats, l'un pour l'année en cours, l'autre pour rattraper le prix non décerné en 1914. Afin sans doute de ménager une opposition frontale, Genevoix sera mis en balance, pour le choix final, à Adrien Bertrand et son Appel du sol, lequel obtiendra le Goncourt 1914. L'historien Jean-Yves Le Naour indique combien « Genevoix a voulu raconter la vérité et éviter la fiction (...). Politiquement, Genevoix et Barbusse sont encore plus éloignés. Le Ligérien est un modéré qui fera preuve, dans sa littérature, d'une défiance permanente envers la ville et la modernité, censées détruire la nature. Lecteur de Barrès, c'est un patriote convaincu. De toute façon, la politique ne l'intéresse guère. Quand les normaliens de gauche s'affrontent avec les camelots du roi de l'Action française, l'étudiant préfère monter sur le toit de l'établissement et arroser tout le monde avec une lance à incendie ! Barbusse, lui, est un socialiste dreyfusard dont le premier engagement public vient justement avec la guerre. Lui qui, âgé de 41 ans et doté d'une santé fragile, devrait être réformé, fait le choix de signer un engagement volontaire. Il s'en explique le 3 août 1914, avec le ton du socialisme patriotique, à la façon d'un Péguy, qui confiait partir 'pour le désarmement général et la dernière des guerres'. (...) Sous Verdun de Genevoix et Le Feu de Barbusse bouleversent. Voilà pour la première fois des récits qui ne cachent ni la misère des poilus ni l'horreur de la guerre. L'héroïsme guerrier en prend un coup fatal. » Bel exemplaire d'une provenance parfaite, qui réunit les deux titres emblématiques de la période. Jean Norton Cru, Témoins, p. 555 à 565 ; Talvart, I, 239, « il existe des exemplaires de la première édition tirés sur papier glacé, avant l'attribution du prix Goncourt. Les autres exemplaires de l'édition originale sont tirés sur papier de qualité inférieure».
Tirage spécial pour « Les XX», signé par l'auteur : le n° 1 Paris, Flammarion, (décembre) 1916. 1 vol. (126 x 175 mm) de 378 p. et [1] f. Demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tête dorée, double couverture et dos conservés (reliure signée de Semet & Plumelle). Tirage spécial à vingt exemplaires réimposés sur Arches et réservés pour « Les XX», signés par l'auteur (n° 1). Montée en tête : lettre autographe signée, adressée au président de la Société des XX, datée du 6 octobre 1917 « […] je vous suis très obligé d'avoir compris Le Feu dans votre belle et précieuse collection des XX, et c'est très volontiers que je signerai les pages de gardes que vous voudrez bien me faire parvenir…».
Henri Barbusse avait connu le feu des tranchées dès 1915, d'abord comme soldat puis comme brancardier. C'est principalement des hôpitaux que Barbusse, en vingt-quatre chapitres, témoigne de son quotidien et de la « fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue, et l'odeur et l'infâme saleté, surnageant sur la terre vorace », écrivant depuis un carnet de guerre où il avait noté ses expériences vécues. Le roman est prêt à la toute fin de l'été, et l'idée du Goncourt est déjà en germe pour ses éditeurs, avant même la signature du contrat. La parution des premiers chapitres, sous forme de feuilleton dans le quotidien L'OEuvre, débute le 3 août : les frères Fischer, directeurs littéraires de Flammarion, flairent la bonne affaire et contactent l'auteur pour acheter les droits du Feu. Le 26 octobre, à la veille d'une réunion préparatoire de l'Académie, ils lui écrivent : « Nous avons parlé de la possibilité que nous entrevoyions relativement au Goncourt. Certaines conversations que nous avons eues ces jours-ci, notamment avec Paul Margueritte, nous font croire que nous ne nous étions pas tout à fait trompés. Mais il faudrait aller bigrement vite pour cela. » Barbusse hésite, lié à d'autres éditeurs, mais la perspective du Goncourt le décide. Une semaine plus tard, le contrat est signé - six jours avant la fin de la parution en feuilleton (93 livraisons). Le 15 novembre, le texte part à l'impression et paraît in extremis chez Flammarion début décembre, dans un tirage initial de 1 000 exemplaires. Barbusse obtient le Goncourt au premier tour de scrutin, le 15 décembre, avec huit voix, sans celle de Léon Daudet ni d'Elémir Bourges, comme il l'avait anticipé. Le présent exemplaire appartient au rare tirage des XX, limité à 20 exemplaires hors commerce, tous signés par l'auteur. Il s'agit du n° 1, réservé à Henri Lenseigne, président de la Société des XX. Une lettre autographe en tête, signée de Barbusse, permet de documenter précisément la publication : ce tirage est postérieur à l'édition originale, et ce n'est qu'en octobre 1917 que Barbusse accepte de signer les feuillets justifiés. L'enveloppe d'envoi conservée, oblitérée à cette date, le confirme. Très bel exemplaire. Des bibliothèques Henri Lenseigne (lettre autographe), Jules Exbrayat et José Fabbiani Ruiz (ex-libris). Jean Norton Cru, Témoins, p. 555 à 565 ; Talvart, I, 239 (n'indique pas ce tirage)