‎NDIAYE, Al Housseynou ; ROSIÈRE, Pierre‎
‎Gares et trains du Dakar-Saint-Louis‎

‎ Dakar, Éditions du Centaure, 2008, in-4, 95 p., couverture ill. à rabats, nombreuses ill. in- et hors-texte en noir et en couleurs, bibliographie. Bon état général sans défauts. ‎

Reference : 1932

‎Lorsque les Français inaugurent au Sénégal, le 6 juillet 1885, le chemin de fer Dakar-Saint-Louis / DSL, “chemin de fer de l’arachide” conçu et construit par une société privée, les deux villes, pôles sud et nord de la colonie, sont désormais reliées par 264 kilomètres de rail et des trains de voyageurs qui font, chaque jour, dans les deux sens et sauf incident de parcours, le trajet en douze heures. Avec les contraintes et les désagréments qu’on peut imaginer, au point que les détracteurs du DSL n’hésitent pas à le qualifier de “Dégoûtant, Sale et Lent”.Située à 72 km à l’est de Dakar, Thiès, capitale ferroviaire, commandera aussi le Thiès-Kayes-Niger / TKN, progressivement prolongé jusqu’au Soudan (futur Mali) et, du même coup, à partir de 1934, l’ensemble du réseau Dakar-Niger / DN. Pour l’instant, au-delà de Thiès vers le nord-est, le DSL traverse la région du Kayor et dessert, après Tivaouane et Mekhé, la petite bourgade (on disait aussi “escale”) de Kelle (parfois écrit Kellé). Le fait pour celle-ci de se trouver juste à mi-chemin de son parcours, au point kilométrique / p.k. 131, va faire sa fortune, en tout cas celle de sa gare. C’est en effet l’endroit assez vite choisi pour offrir aux voyageurs, éprouvés par un long trajet chaud et difficile, une halte confortable et attendue, tandis qu’on renouvelle probablement l’eau et le combustible des locomotives. [présentation de l'éditeur] ‎