Paris, Librairie Académique Perrin, 1972 ; in-8 (136 x 207 mm), 352 pp. + 16 pl. hors-texte, reliure plein Skivertex, coloris rouge vif, dosavec 4 légères marques de nerfs, sous Rhodoïd. Collection historique «Présence de l'Histoire», dirigée par André Castelot. Dédicace de l'auteur à Edmond et May Giscard d'Estaing. Quelques illustrations en noir et blanc.
Reference : _202100218
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
06 87 32 55 92
Conforme à la vente par correspondance.
P., Fayard, 2006, in 8° broché, 436 pages ; illustrations hors-texte ; couverture illustrée.
Bel exemplaire. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Bruxelles, Meline, Cans et Cie, 1840. 2 volumes in-12 de 266 et 258 pages, demi-maroquin vert à coins, dos à 5 nerfs ornés de roulettes, filets et titre dorés, double filet doré ornant les plat, têtes dorées. Quelques rares rousseurs.
Illustré des portraits de Charlotte Corday et Marat en frontispices. Accompagné d’une coupure de presse, scotchée sur un feuillet muet.
Paris, Librairie historique de la Révolution, Paris, Librairie historique de la Révolution1838 ; in-8, demi-chagrin brun, tête dorée, non rogné. 1 f., IX pp., 188 pp., 1 f. - Portrait et 1 fac-similé dépliant.ÉDITION ORIGINALE. “L’Antiquité n’offre pas un plus généreux dévouement que celui de mademoiselle de Corday, immolant à la paix publique, à la véritable liberté, au retour de la clémence, l’atroce Marat qu’elle en regardait justement comme l’ennemi.” Avec cet incipit, l’historien, poète, agronome et politicien Louis Du Bois présente son apologie de Charlotte Corday, une étude qui occupe les 57 premières pages. Les pp. 58 à 188 sont des pièces justificatives. Louis Du Bois est né à Lisieux en 1773. Jeune secrétaire du club des Girondins de Lisieux, il délaisse ses études de droit et quitte sa Normandie pour Paris où il se lie d’amitié avec Rouget de Lisle. Il compose même un couplet supplémentaire de la Marseillaise. En 1793 il rejoint les proscrits de Caen et fréquente Charlotte Corday. Bibliothécaire de la ville d’Alençon en 1799, il fera carrière dans la magistrature pendant la monarchie de Juillet. Ce livre a paru alors qu’il était sous-préfet de Vitré puis de Chateaulin en 1839. Il finira sa carrière aux archives Nationales à Paris puis retournera près de Lisieux dans sa propriété du Mesnil-Durand où il mourut en 1855. Sa bibliographie est copieuse : poèmes, études historiques, agriculture... de nombreuses publications publiées à Alençon, Caen, Lisieux et Paris. Cet exemplaire a appartenu à Jean-Jacques Launay, le bibliographe ornais de Poulet-Malassis. Qq. feuillets tachés.
Mercure de France, 1909, in-12, 440 pp, un portrait de Charlotte Corday en frontispice, qqs gravures et fac-similés, généalogie, reliure demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs souligés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état. Peu courant
Edition originale – sous reliure du temps parfaitement établie – de cette précieuse monographie. Emportés par les assauts de la Commune et des députés prônant l'exagération révolutionnaire, les Girondins proscrits et fugitifs trouvèrent refuge pour certains dans la région de Caen, dans le Calvados. Ils y organisèrent des réunions politiques auxquelles Charlotte Corday assista à plusieurs reprises et eut en ce cadre l'explication des circonstances qui préludèrent aux journées d’émeute des 31 mai et 2 juin 1793 perpétrés par la Commune contre la Convention qui fut en effet prise en otage par l'armée révolutionnaire. Indignée, elle se persuada que, dès lors, elle pouvait s'affranchir des règles du bon droit, et elle décida, non sans angoisse, de répondre à l'illégalité par l'illégalité. Marat qui, depuis son acquittement au Tribunal révolutionnaire, diffamait les Girondins et réécrivait sans cesse l'histoire, symbolisa à ses yeux l'injustice et le mensonge. Il devint sa cible... Depuis sa mort, Charlotte Corday est devenue une figure célèbre de la période révolutionnaire. Figure controversée : héroïne tyrannicide pour les uns, celle que Lamartine surnommera « l'ange de l'assassinat » n'est pour les autres qu'une fanatique. Eugène Defrance écrit de Charlotte Corday : « Être patriote, c’est aimer son pays jusqu’à l’abnégation absolue de sa personnalité. Or, elle sent qu'elle est capable de l’aimer jusqu’au crime ». Son geste ne parvint pas à sauver les Girondins – ceux-ci furent par la suite éliminés par les Montagnards, partisans de la Terreur, au nom du « salut public ».
[Dessin romantique] L'Assassinat de Marat par Charlotte Corday. Encre et lavis sur une feuille, environ 100*155mm, ca.1830. Beau dessin, malheureusement anonyme, dans la veine des représentations classiques de cet évènement. [230]