Paris, Alphonse Lemerre, Libraire, 1868 ; in-folio (272 x 355 mm), XXVIII-334 pp., reliure d'éditeur pleine percaline rouge, estampée et imprimée en or, dos lisse, (dos à refaire, nombreuses rousseurs). Belle édition de Paul et Virginie dont le texte est imprimé dans un encadrement violet. Premier plat imprimé. Illustré de dessins par de La Charlerie. Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre fut un écrivain passionné d'aventures. Il avait lu Robinson Crusoé et voyagea beaucoup, notamment à l'île de France (aujourd'hui, l’île Maurice). Il fut ami de Jean-Jacques Rousseau, remplaça Buffon au Jardin des plantes et fut élu à l'Académie Française. État moyen.
Reference : H2506
Librairie Alphabets
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La plus belle édition ancienne de Paul et Virginie, ornée « d’un portrait par Laffite, gravé par Ribault et 6 figures par Gérard, Girodet, Isabey, Laffite, Moreau et Prudhon, gravées par Bourgeois de la Richardière, Bovinet, Mecou, Pillement fils, Prot et Roger. Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’aîné, 1806.Grand in-folio de (2) ff., 1 portrait, xcii pp., 194 pp., (3) ff. de Liste des souscripteurs, 6 planches hors-texte en couleurs. Portrait piqué. Demi-maroquin rouge à grain long à coins, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin olive, tranches dorées. Etui. Reliure légèrement postérieure.464 x 303 mm.
La plus belle édition ancienne de Paul et Virginie, ornée « d’un portrait par Laffite, gravé par Ribault et 6 figures par Gérard, Girodet, Isabey, Laffite, Moreau et Prudhon, gravées par Bourgeois de la Richardière, Bovinet, Mecou, Pillement fils, Prot et Roger.Les figures sont très belles. La composition touchante de Moreau et surtout la dramatique figure du Naufrage de Virginie par Prudhon rendent ce volume très intéressant. » (Cohen, 931).Graesse, Trésor de Livres rares, VI, 226« Paul et Virginie » marque une étape dans le roman français. Bernardin de Saint-Pierre a cristallisé dans son œuvre et dans ce roman, toute la littérature de voyage si abondante en ce temps, mais qui n’offrait pas grand mérite littéraire. Il a transporté les thèses de Rousseau qui, lui, ne connaissait que la Suisse et la France, sous les Tropiques. Bien mieux, il a réussi à montrer, - ce que Rousseau n’avait pu faire, - des hommes vivant à l’état de nature, tels du moins qu’on pouvait les imaginer en cette fin du XVIIIe siècle.Comme romancier et comme peintre, il est le prédécesseur de Châteaubriand. Parlant des aurores boréales par exemple il écrit : « l’éclat de ses feux, joint à la lumière tremblante de la lune, rend les nuis d’une magnificence singulière ; le paysage est éclairé d’un jour sombre et doux ».Et par là, Bernardin de Saint-Pierre est bien à l’origine d’un vaste courant qui va de Châteaubriand à Pierre Loti. »Le présent ouvrage fut imprimé en six états différents : ordinaire, 72 fr. ; avant la lettre, 120 fr. ; avec figures peintes, 240 fr. ; in-folio, 120 fr. ; in-folio avant la lettre, 168 fr. ; in-folio figures coloriées, 288 fr.Le présent exemplaire appartient au rare tirage le plus luxueux et le plus rare, in-folio avec les figures coloriées.« Quelques exemplaires ont été tirés de format in-folio » (Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 628).Précieux exemplaire, l’un des rares au format grand in-folio, avec les figures dans le rare état en couleurs, conservé dans son élégante reliure en demi-maroquin rouge finement orné.
Remarquable exemplaire relié avec faste par Mercier et parfaitement conservé. Paris, L. Curmer, 1838. Grand in-8 de 1 frontispice, lvi pp., 458 p., (7) ff., 1 carte coloriée à pleine page et 35 gravures à pleine page protégées par des serpentes. Maroquin bleu à grains longs, plats richement décorés d'un large encadrement formé d'une frise des même fers, avec plusieurs encadrements de filets dorés et à froid, et fleurons angulaires, dos lisse, titre et date dorés, décor en long formé de petits fers répétés, bordés de filets dorés multiples et d'un filet à froid, double filet doré aux coupes, contreplats bordés de maroquin orné de 9filets dorés, doublure et garde de satin moiré rose, tranches dorées sur témoins, chemise, étui. Mercier successeur de Cuzin. 240 x 157 mm.
« La perle des livres illustrés du XIXe siècle ». (Brivois). Remarquable exemplaire relié avec faste par Mercier et parfaitement conservé. Un des très rares exemplaires du tirage de tête sur papier de Chine. Il n'y en aurait eu que 15, ou 20, selon les deux prospectus consultés par Brivois. Magnifique édition considérée comme l'une des plus belles productions de l'époque romantique. Elle réunit Paul et Virginie et La Chaumière indienne, précédés d'une étude de Sainte-Beuve sur Bernardin de Saint-Pierre. L'illustration, due aux plus célèbres dessinateurs et graveurs du temps, comprend 29 planches sur Chine appliqué, dont le frontispice, et environ 450 vignettes dans le texte dessinées par Tony Johannot, Français, Meissonier, Paul Huet, Isabey, Marville, Steinheil et d'autres et gravées sur bois par Lavoignat, Brévière, Porret, O. Smith, Hart et d'autres, 7 portraits hors texte gravés sur acier par Cousin, Pelée, Pigeot et Revel d'après Lafitte, Johannot et Meissonier, et une carte coloriée de l'Île de France (actuelle Île Maurice) gravée par Dyonnet. Il a été joint un tirage volant de la page 417-418, comportant le portrait de madame Curmer (dit : « La bonne femme »), qui n'avait pas été imprimé dans les tout premiers exemplaires. Curmer ayant tiré Paul et Virginie à grand nombre, a employé une grande quantité de papier vélin, non collé, pour obtenir un tirage brillant de ses gravures sur bois. Dans l'ensemble de cette fabrication ou de ces fabrications il a été fait usage de feuilles de papier de force variable plus ou moins collées. C'est ainsi que les gravures sur acier et les grands bois hors texte sur chine ont été appliqués sur des papiers plus forts et sans colle qui se sont outrageusement piqués. Dans la livraison 29 se trouvait encarté un prospectus sur papier lilas annonçant 15 exemplaires sur chine à 500 francs, alors que la couverture de la 1ère livraison des portraits annonce l'ouvrage à 37fr.50, prix qui sera porté à 45 francs à la mise en vente, ainsi que 20 exemplaires sur chine à 300francs seulement l'exemplaire. Il existe des exemplaires sur chine avec le titre de la rue Saint Anne et d'autres avec l'adresse de la rue Richelieu. Le fait que Curmer a dépensé 3 335 francs en achat de papier de Chine, somme énorme pour l'époque, prouve, malgré l'emploi qui en a été fait pour le tirage des grands bois et des portraits, qu'il se rendait compte de la beauté des épreuves sur ce papier et qu'il comptait l'utiliser pour un tirage de luxe ; d'autre part, le nombre des exemplaires connus laisse supposer que le tirage du livre sur chine a sans doute été de 15 plus 20, soit 35 exemplaires au bas mot. L'éditeur qui vendait rarement un exemplaire sur chine le livrait avec le titre tantôt à sa première, tantôt à sa seconde adresse. Quelques exemplaires ont été complétés avec de grands bois hors texte portant Typ. Plon frères. « Presque tous les exemplaires reliés de leur temps sont très piqués, surtout les gravures hors texte, et ces taches d'humidité sont la cause que les amateurs, avec raison d'ailleurs, préfèrent constituer un bel exemplaire en reliure moderne avec toutes les herbes de la saint Jean ». L. Carteret. Précieux exemplaire sur Chine cité et décrit par Carteret. Sur les cinquante années qui vont de 1912 à 1962, Carteret cite 5 exemplaires sur Chine. Celui-ci atteint l’une des plus hautes enchères: de Montgermont ……………………………….... 4500 F V. …………………………………………..…… 9300 F Tristan Bernard, 1923 ………………………….….. 3600 F Renevey, 1924, le présent exemplaire.…………….. 8200 F Descamps. Scrive, 1925 ………………………..….. 17000 F Depuis 1967, Carteret cite un seul exemplaire sur Chine : Roudinesco, 1967 ; puis Esmérian (11 décembre 1973, n° 108) 41 270 FF soit 6 310 €. L’exemplaire sur Chine relié pour Ferdinand Philippe d’Orléans fut vendu 120 000 FF (18 350 €) le 5 juin 1987 (Réf : Livres Précieux, n° 219). Superbe exemplaire sur Chine de la bibliothèque Eugène Renevey (vente 1924, n° 141) avec ex-libris gravé sur Chine volant.
1788 Paris, de l'Imprimerie de Monsieur, P.-F. Didot le jeune, Méquignon l'ainé, 1788 ; in-12°, pleine basane flammée fauve ancienne, dos lisse orné de fers à la lyre et palettes dorés, titre et tmaison dorés sur 2 étiquettes attenantes de maroquin citron (indication Tome IV); (iv), lxii, 532, (4)pp. Les faux titre et titre portent "Etudes de la nature . Tome quatrième".
Edition originale de Paul et Virginie, qui occupe les pages 1 à 360. Dans la préface Bernardin de Saint-Pierre présente son ouvrage et décrit ses intentions. (cf. la notice de la BNF n° FRBNF31284165 qui indique: D'après l'approbation, le T. IV fait suite aux 3 vol. de la 3e édition. - Il contient l'édition originale de "Paul et Virginie", et "l'Arcadie", qui avait été publiée d'abord en 1781. et le feuillet d'approbation à la fin de l' ouvrage). Très rares rousseurs, reliure frottée, coins émoussés, manques de cuir en tête et pied (reliure légèrement postérieure). (CO2)
Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches. Paris, Imprimerie de Didot Jeune chez Didot, Née de La Rochelle et de Senne, 1792. 5 volumes in-12 de: I/ (2) ff., 1 frontispice, xxxvi pp., 1 planche depl., 648 pp. ; II/ (2) ff., 3 planches dépliantes, 652 pp. mal ch. 625; III/ (2) ff., 595 pp.; IV/ (2) ff., lxxxviii pp., 532 pp.; V/ (2) ff., xxxiv pp., (1) f., 411 pp.; et lvi pp., 72 pp., (1) f. pour La Chaumière indienne. Maroquin rouge, encadrement de filets, perlé, pointillé, ondulé, dos lisses ornés de caissons losangés et larges fleurons, coupes décorées, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque. 168 x 98 mm.
Edition revue et corrigée par Bernardin de Saint-Pierre, en partie originale, comprenant Paul et Virginie au tome IV, les Vœux d'un solitaire, et les contes philosophiques du Café de Surate et de La Chaumière indienne au tome V. Le tome 5 est ici en édition originale. Elle est ornée d'un frontispice, dessiné par Moreau et gravé par Simonet, d'une carte dépliante de l'Hémisphère atlantique et de 3 estampes botaniques. Le retentissement des Études, qui connurent de nombreuses rééditions, lui apporta, après une vingtaine d'années de pauvreté et d'errances, l'aisance matérielle, la reconnaissance sociale et même une réputation de savant que, à tort ou à raison, la postérité n'a guère ratifiée. Le titre ne doit pas induire en erreur : plus que du traité didactique, l'ouvrage relève de l'essai, voire d'une forme de littérature personnelle : « Descriptions, conjectures, aperçus, vue, objections, doutes, et jusqu'à mes ignorances, j'ai tout ramassé : et j'ai donné à ces ruines le nom d'Études, comme un peintre aux études d'un grand tableau auquel il n’a pu mettre la dernière main. » Dépassant la science descriptive de leur temps, les Études annoncent ainsi des disciplines nouvelles comme l'éthologie ou l'écologie. Mais leur intérêt est aussi littéraire. On y trouvera des analyses d'une grande acuité sur le sentiment voluptueux de la mélancolie et le plaisir légèrement morbide que dispensent ruines et tombeaux, ainsi que de splendides tableaux de paysages, parmi les premiers de la littérature française, à la fois précis, colorés et pénétrés d'un sentiment panique de la puissance de la nature, qui, tout en s'inscrivant dans la vogue du « genre descriptif » de la fin du siècle, annoncent Chateaubriand. Bernardin livre son Avis sur cette édition : « La première édition de cet ouvrage, qui parut en décembre 1784, s'est trouvée presque épuisée en décembre 1785. Depuis sa publication, je n'ai qu'à me féliciter des témoignages honorables d'amitié que m'ont donné des personnes de tout état et de tout sexe, dont la plupart me sont inconnues. Les unes sont venues me trouver, et d'autres m'ont écrit les lettres les plus touchantes pour me remercier de mon livre ; comme si, en le donnant au public, je leur avois rendu quelque service particulier. Plusieurs d'entre elles m'ont prié de venir dans leurs châteaux, habiter la campagne où j'aimerois tant à vivre, m'ont-elles dit. Oui sans doute j'aimerois la campagne, mais une campagne à moi, et non pas celle d'autrui. J'ai répondu de mon mieux à des offres de service si agréables, dont je n'ai accepté que la bienveillance. La bienveillance est la fleur de l'amitié ; et son parfum dure toujours, quand on la laisse sur sa tige sans la cueillir. » Quant à l'édition, il la considère à juste titre comme la meilleure : « Depuis longtemps les amis des Lettres et les Bibliographes désiraient une édition des ‘Etudes de la Nature’ d'un format commode, portatif, et en même temps agréable dans une bibliothèque ; celle que nous leur offrons aujourd'hui réunit tous ces avantages. Elle a été revue très-exactement par l'auteur ; l'on a apporté à la correction des épreuves et à la partie typographique des soins tout particuliers. » Bel exemplaire. Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches.
NOUVELLE METHODE POUR APPRENDRE L'ANGLAIS - NEW METHOD FOR STUDYING THE FRENCH LANGUAGE.
Reference : c3685
Paris, Librairie Etrangère et Orientale de GIrard Frères, 1840 ; 2 tomes reliés en 1 volume in-12°, demi-chagrin violine de l' époque, dos à nerfs, filet maigre doré sur les nerfs, compartiments de double filet doré ornés de petits fers dorés, titre doré; VIIpp., 341pp.; 373pp. 4 feuillets brunis en début du 1er tome, jaunissures et traces de mouillures dans la 2ème partie du 2ème tome.
La première partie est consacrée à l'apprentissage de l'anglais à partir du texte de Bernardin de Saint-Pierre en français traduit ligne à ligne en anglais et plus étonnamment la seconde partie est consacrée à l'apprentissage du français à partir du texte en anglais de "Paul et Virginie".Il manque au 2ème Tome le titre et les pages 5 à 8 soit 3 feuillets.(GrMG)