Paris, Émile Paul Frères, 1915 ; in-8, 106 pp., broché (non coupé). Quatrième partie des commentaires sur la guerre des boches. Exemplaire n° 397 sur papier vélin blanc. Ecrivain français né à Marseille, en 1868. Compagnon de Romain Rolland à la rue d'Ulm. Il est l'un des fondateurs de la "Nouvelle Revue Française". Il fut pourchassé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est un des écrivains trop méconnus de la première moitié du 20ème siècle. Il a influencé beaucoup d'écrivains de son époque et a été ami avec beaucoup de peintres et musiciens de son temps. Ses biographies le rapprochent d'un Zweig français. Très bon état.
Reference : H1599
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M. Philippe Henry
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Le Monde/La vie. 2016. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 186 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'Occident, un mot, un imaginaire : De quoi parle-t-on ? - Introduction - Cartes - L'antiquité, matrice de l'Occident : Introduction - Un héritage gréco-romain - L'Empire romain choisit la partition - La figure, Dioclétien, créateur du droit divin - L'empreinte, les jeux olympiques - L'Occident chrétien, l'unité introuvable - L'occident à la conquête du monde - L'Occident de la guerre froide - Entre fascination et répulsion - Le déclin de l'Occident ?... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Le Monde. 2016. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 186 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'Occident, un mot, un imaginaire : De quoi parle-t-on ? - Introduction - Cartes - L'antiquité, matrice de l'Occident : Introduction - Un héritage gréco-romain - L'Empire romain choisit la partition - La figure, Dioclétien, créateur du droit divin - L'empreinte, les jeux olympiques - L'Occident chrétien, l'unité introuvable - L'occident à la conquête du monde - L'Occident de la guerre froide - Entre fascination et répulsion - Le déclin de l'Occident ?... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JC Lattès, 2011, in-8°, 382 pp, traduit de l'anglais, notes, sources, broché, bon état
En recrutant les musulmans soviétiques pour combattre Staline, Hitler n'imaginait pas que cette alliance se répercuterait jusqu'aux événements du 11 Septembre. Car, après la guerre, les services secrets américains et ouest-allemands vont à leur tour s'appuyer sur les mêmes réseaux et les mêmes hommes pour lutter contre le communisme durant la guerre froide. A travers cette enquête passionnante, Ian Johnson reconstitue l'accumulation de maladresses stratégiques et politiques qui permit à l'islam radical d'installer sa première tête de pont en Occident. Et comment de la paisible mosquée de Munich, une communauté musulmane influente et impénétrable a pu organiser ses futures actions. Ian Johnson dresse le portrait des principaux acteurs de cette histoire méconnue, notamment celui de Gerhard Von Mende, ancien nazi qui dirigea un bureau de propagande ouest-allemand et celui de Said Ramadan – le père de Tariq –, principal dirigeant en exil des Frères musulmans, lié de près aux services secrets occidentaux. "Une mosquée à Munich", qui analyse avec une lucidité rare la rencontre désastreuse entre l'Occident et l'islam radical, se révèle aussi captivant qu'indispensable pour comprendre les erreurs commises hier et aujourd'hui vis-à-vis des islamistes. — "Lorsque la nouvelle se répandit que les pirates de l’air du 11 Septembre avaient vécu en Europe, le journaliste Ian Johnson se demanda comment des partisans d’un islam radical avaient pu s’implanter en Occident. La plupart des explications avancées jusqu’ici font état du soutien des États-Unis aux combattants islamistes d’Afghanistan, vingt ans plus tôt. Ian Johnson, lui, s’est penché sur le début de la Guerre froide en racontant l’histoire méconnue de musulmans soviétiques passés dans le camp allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. En devenant de par la volonté des agents nazis un outil de propagande antisoviétique, ils établirent à leur insu un lien ténu, dont nul n’aurait alors imaginé les conséquences, entre l’islam politique et l’Occident. Pendant que les agents des services de renseignement ouest-allemands et américains luttaient en vue de s’assurer le contrôle de cette communauté musulmane influente mais impénétrable – dont le combat clandestin s’organisait depuis la paisible mosquée de Munich – l’islam radical installa sa première tête de pont en Occident. En s’appuyant sur un nombre impressionnant de sources (dont certaines accessibles depuis peu seulement aux chercheurs), Une Mosquée à Munich s’attache à un érudit nazi ayant pris la tête d’un réseau d’espions dans l’après-guerre, à des dirigeants musulmans du monde entier, dont certains, membres des Frères Musulmans, et à des agents de la CIA naïfs résolus à employer une nouvelle arme contre le communisme : l’islam. Une Mosquée à Munich – une analyse d’une lucidité rare de l’espionnage en temps de Guerre froide, doublée d’un récit révélateur de la rencontre désastreuse entre l’Occident et l’islam radical – s’avère aussi captivant qu’indispensable si l’on souhaite comprendre les erreurs encore commises vis-à-vis des islamistes aujourd’hui."
Grasset, 1956, in-8°, 353 pp, broché, papier jauni, bon état, envoi a.s. « à Monsieur ... en respectueux souvenir, Henri Massis – “On n'entend les prophéties que quand les choses sont arrivées” – Pascal »
Nouvelle présentation, avec de nombreux compléments, de l'ouvrage “Défense de l'Occident”, paru en 1927. La crise de la civilisation. – Défense de l'Occident. – L'Empire soviétique à la conquête du monde. – Comment l'Amérique a perdu la paix : histoire de dix ans (1945-1955). — "Nous apprenons la mort de l'écrivain Henri Massis à l'âge de 84 ans. Après avoir débuté dans le journalisme et collaboré à diverses publications (le Petit Journal, l'Eclair, l'Opinion) Henri Massis avait atteint très vite la notoriété grâce aux enquêtes qu'il mena avec Alfred de Tarde sur « l'Esprit de la Nouvelle Sorbonne » et sur « les jeunes gens d'aujourd'hui ». Il rejoint la jeune élite nationaliste littéraire de l'époque et se range aux côtés de Barrès, Maurras, Maritain, Péguy, Psichari. Il devait rester fidèle à ses idées toute sa vie et défendre après la première guerre mondiale un maurrassisme catholique en collaborant en qualité de rédacteur en chef à la Revue Universelle dirigée par Jacques Bainville auquel il succéda de 1936 à 1944. En 1927, il publiait son plus important ouvrage : « Défense de l'Occident » où est exposée la conception du génie de l'Occident reposant sur l'idée d'ordre en politique, sur le primat de la raison, sur les instincts en morale et sur la notion de responsabilité personnelle et de spiritualisme actif. A ces traits s'opposent ceux de l'Orient dont l'individualisme désorganise la morale et la société et qui dépersonnalise Dieu dans le panthéisme et l'homme dans ses instincts. L'Allemagne hitlérienne, c'est l'hérésie majeure en occident. Henri Massis se sépare de certains de ses amis, admirateurs des régimes totalitaires. En 1941, il est nommé cependant membre du Conseil National de Vichy et poursuivra après la guerre son activité littéraire en défendant un certain nombre de thèmes qui lui étaient chers « Maurras et son temps, 1951»; « l'Occident et son destin, 1956 ». Il avait été élu à l'Académie Française en 1960." (Bernard Ménager, Revue du Nord Year 1970)
Mithouard, Adrien (1864 - 1919) / Chapon, Albert (1865 - 1952)
Reference : 8560
(1901)
16,5 x 25,5 Paris, 17, Rue Eblé 1901 Quatre volumes in-8, reliure à la bradel demi-toile percalinée verte, dos lisses avec titre, tomaison et millésime dans un encadrement doré, plats marbrés, blason doré du compositeur René d'Avezac de Castéra en tête, couvertures conservées, table des matières et des noms d'auteurs à la fin de chaque volume, comprenant les 25 premiers numéros (décembre 1901 - décembre 1903) de la revue mensuelle L'Occident, fondée par l'essayiste Adrien Mithouard et Albert Chapon, le secrétaire de rédaction de la revue. C'est une revue littéraire et artistique, qui entend couvrir les domaines de l'architecture, de la sculpture, de la peinture, de la musique et de la poésie. Elle se distingue de la Revue blanche ou du Mercure de France par un double positionnement nationaliste et d'avant-garde. Pour Mithouard, la création artistique s'incarne dans un enracinement, une géographie, une terre, un paysage, à l'image de l'arbre (un peuplier ?), dessiné par Maurice Denis, qui illustre la couverture de la revue et qui en est, en quelque sorte, la signature. L'Occident, c'est l'âme française et les portails des cathédrales du XIIIe siècle. Mithouard revendique la recherche de la Beauté et de l'unité artistique, qu'avait exprimées l'art gothique, corrompu par une Renaissance italianisante. La revue témoigne de ce "moment" esthétique, nourri de chrétienté, qui s'inscrit en France entre la défaite de 1870 et la bascule de la Grande guerre. Elle tente au gré de ses livraisons une synthèse entre l'exaltation de la tradition et l'apport des symbolistes et du mouvement impressionniste teinté de japonisme. Elle laisse à Maurras le culte de la Grèce antique (Anthinéa, 1901). Elle refuse "les énergies indécises et les fanatismes nomades" et juge l'oeuvre de Gustave Moreau plein "d'artifices" et d'exotisme, où "seuls les camaïeux sont supportables". Cette esthétique néo-chrétienne se veut à l'opposé de "l'art des pompes officielles de la monarchie absolutiste", de "l'académisme officiel", de "l'architecture bureaucratique" du XIXe siècle, ou de "la confusion des érudits administratifs". La revue célèbre Hugo, mais critique les "solennités officielles" du centenaire. En ce début des années 1900, la revue réunit des talents qui, pour certains, suivront ultérieurement d'autres itinéraires esthétiques. Maurice Barrès y publie des poèmes. Paul Claudel livre (N° 12, novembre 1902) en édition pré-originale trois textes "La lampe et la cloche", "La délivrance d'Amaterasu" et "Visite", qui seront publiés en 1907 dans la seconde édition de "Connaissance de l'Est". Il réitère en donnant quatre petits poèmes inédits (Le Riz - Le point - Libation au jour futur - Le jour de la-fête-de-tous-les-fleuves) dans la livraison N° 24 (novembre 1903). Gide inaugure en 1902 la rubrique "La terre occidentale" par un texte sur la "Normandie et le Bas-Languedoc", qui vante in fine la fécondité des mélanges culturels...Le texte donnera lieu à "la querelle de l'olivier" entre Maurras et Gide, par articles interposés en septembre et novembre 1903. Les chroniques sont assurées par une génération de trentenaires nés dans les années 1870-1880. Maurice Denis illustre la renaissance de l'art chrétien, auquel fait écho la publication en 1903 du poème en vers libre de son ami Albert Clouart "La légende de Saint-Guirec". Charles Morice, qui chronique également au Mercure de France, couvre l'actualité des Salons et les expositions de Durand Ruel. Gauguin (1848-1903) est célébré par son disciple le peintre graveur Armand Seguin (N° 16-17-18, mars-avril-mai 1903). La revue participe au renouveau de la gravure et de l'eau-forte ("L'éloge de la gravure - Le blanc et le noir", d'Adrien Mithouard), qu'illustre l'oeuvre de Félix Bracquemond.. Louis Rouart tient la chronique littéraire. La revue publie les poèmes d'André Lebey, de Francis Viélé-Griffin, de Francis de Miomandre, de Tristan Klingsor. Le compositeur René de Castéra (1873-1955), secrétaire de la Schola Cantorum, tient la chronique musicale et participe à la diffusion des oeuvres de Vincent d'Indy ou de Paul Dukas. L'Occident semble avoir fait l'objet de peu d'études, hormis les articles de Sophie Basch concernant Adrien Mithouard. "Vers un nouveau classicisme ? Noir et blanc contre polychromie, art gothique et art impressionniste : la revue L'Occident (1901-1914) face à l'antique, Revue d'Histoire littéraire de la France 2007". Bon ensemble peu fréquent, rousseurs, exemplaire issu de la bibliothèque de René de Castéra. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST