Paris, les Nouvelles Éditions Françaises, 1977 ; in-folio, environ 250 pp., chemise cartonnée, sous emboitage en Skivertex. État neuf.
Reference : B3301
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
06 87 32 55 92
Conforme à la vente par correspondance.
Genève, Galerie D. Benador, 1959. Broché (21 x 11) de [24] pages, couverture illustrée.
Neuvième catalogue édité par la galerie D. Benador, tiré à 350 exemplaires numérotés (240). Texte de Félix Klee, "Un souvenir de Genève", et de Paul Klee.
Berne, The Paul Klee Foundation, 2004. In-folio, 643 pp., toile bleue de l'éditeur, jaquette originale illustrée (jaquette empoussiérée, p. 45 froissée).
Huitième volume du catalogue raisonné en anglais de l'oeuvre de Paul Klee consacrée à sa production de 1939, illustré de reproductions, certaines en couleurs. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, NRF Gallimard (Peintres nouveaux), 1930. In-16 carré, 63-(1) pp., broché, couverture illustrée.
UN DES 115 exemplaires de tête numérotés sur pur fil Lafuma (n° XV, seul grand papier), avec les reproductions sur papier couché et une épreuve sur Chine du portrait (non signée par l'artiste). * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Affiche offset 90,5 X 128.
Manuscrit autographe S.l., mai 1946. 9 pages en 5 f. (180 x 275 mm) pliés et encartés les uns dans les autres, encre bleue et noire. Manuscrit autographe signé de l’article paru dans la revue Fontaine, n° 53 de juin 1946. Masson a titré en grandes capitales le titre et rédigé la première partie à l’encre noire et le reste du texte à l’encre bleue.
Paul Klee (1879 - 1940) est autant un peintre de talent qu'un grand aquarelliste. Né à en Suisse, près de Berne, il s'installe en 1898 en Allemagne et entreprend des études d'art, à Munich : c'est dans cette ville que le postimpressionnisme le touche de plein fouet et qu'il découvre à l'occasion d'une exposition Vincent Van Gogh et Paul Cézanne. C'est un choc. Il fait ensuite la connaissance des membres du Blau Reiter, emmenés par Vassily Kandinsky et participe, en 1912, il participe à la deuxième exposition du groupe, exclusivement composée d'oeuvres graphiques. Grâce à son ami designer, urbaniste et architecte Walter Gropius, Paul Klee commence à enseigner en 1921 au sein du Bauhaus l'art abstrait pendant dix ans, en développant une approche singulière de la couleur. Considéré comme juif par les nazis, rangé dans la catégorie des peintres dégénérés, il doit fuir l'Allemagne et meurt au début de la Seconde Guerre mondiale. Masson découvre l'oeuvre de Klee en 1922, avant la formation du mouvement surréaliste. Il travaille alors dans l'atelier de la rue Blomet à Paris, avec Joan Miró, à qui il fait partager sa découverte : « Je suis surtout reconnaissant à André Masson de m'avoir fait découvrir la peinture de Paul Klee. Un jour qu'il me montrait des planches dans un de ses albums... J'ai été subjugué ! Je me suis précipité dans la seule galerie parisienne qui exposait ses gouaches et aquarelles. À partir de ce jour, mon travail a pris une toute autre tournure, il est devenu surréaliste, si l'on peut dire. Ma rencontre avec l'oeuvre de Klee a été l'événement le plus important de ma vie. Grâce à son influence, ma peinture s'est libérée de toutes les contraintes terrestres. Klee m'a permis de comprendre qu'une simple tache, une spirale, voire un point, pouvait constituer le sujet d'un tableau, au même titre qu'un visage, un paysage ou un monument... ». L'« Éloge de Paul Klee » répond à l'essai critique « Paul Klee, ou la passivité » de René Renne et Claude Serbanne paru l'année précédente dans les Cahiers du Sud. En faisant l'éloge de Klee, Masson projette ses idées : l'émancipation des valeurs conventionnelles et l'emploi de techniques originales tirant parti de résultats accidentels et utilise le terme « infinir », car il décèle dans l'oeuvre de Klee une conception particulière du temps et comprend que son oeuvre possède une énergie constamment dynamique en perpétuelle transformation. Le manuscrit est signé et daté « André Masson (mai 1946) » ; quelques ratures et ajouts ainsi qu'une mention au crayon de couleur vert de mise en forme du texte. Will Grohmann, Paul Klee, Paris: Cahiers d’art, 1929 ; André Masson, «Éloge de Paul Klee,» in: Fontaine, no. 53, June 1946, pp. 105-108 ; Renne-Serbanne, «Paul Klee ou la passivité,» in: Les Cahiers du Sud, no. 273, September 1945, pp. 670-676.