‎l'Abbé A. Guéry, avec une préface de M. René Bazin‎
‎Angers à travers les âges, Réimpression en fac-simile de l'édition originale parue en octobre 1913‎

‎Angers à travers les âges, Réimpression en fac-simile de l'édition originale parue en octobre 1913 de l'Abbé A. Guéry, avec une préface de M. René Bazin aux Éditions J. Siraudeau en 1979. Édition numérotée 27/250/1500 sur papier simili-Japon de Hollande.Le livre est illustré de 436 illustrations (documents d'archives, dessins anciens, photos originales) imprimées en bichromie offset. Le livre mesure 25x33 cm et pèse 2 kg (c) pour 238 pages. Reliure plein cuir, marquée au fer à l'or fin 18 carats, d'après un graphisme original de l'illustrateur Maurice Pouzet, avec signet et tranchefiles. Présentation dans un étui habillé, comme les gardes du volume, d'un riche papier cuve à l'ancienne. Le livre est en très bon état, une signature manuscrite, quelques frottis sur l’emboîtage, dos insolé.‎

Reference : 264

‎Préface Monsieur l'abbé, Un voyageur latin, et vous l'avez cité, disait, parlant de la Gaule, qu'elle était une autre Italie. En écrivant cette ligne, où tant d'amour est enfermé, le vieux Pline se souvenait de la Provence, sans doute; mais la pensée est juste pour bien d'autres vallées, collines ou plateaux peu élevés de notre patrie. Partout où la rigueur du vent du Nord est allénuée, et celle, plus dure encore, du vent qu'ont refroidi les longues terres de l'Est, partout ou commande la mer Atlantique, on peut trouver une comparaison entre la France et l'Italie. Elle vient à tout esprit qui voit et qui veut peindre la vallée de la Loire. Nous avons de l'Italie dans le ciel de Vendômois, de Touraine et d'Anjou, dans notre goût de la clarté, de la musique, de la vie aimable, de la maison des champs parmi les vignes, et dans la culture du peuple, si ancienne et si générale qu'elle semble un don de nature. Certes, tous les pays ont été aimés, mais il n'en est guère qui aient été célébrés plus abondamment que cette vallée heureuse. Vous venez, monsieur l'abbé, d'ajouter votre hommage à ceux des hommes passés. Vous avez fait le portrait d'Angers à travers les âges. Vous nous offrez une collection de quatre cents dessins ou photographies, choisis et reproduits avec art, commentés dans un texte savant. Il faut vous remercier d'avoir élevé un tel monument à notre ville natale, mais il faut aussi féliciter l'éditeur qui donne cet exemple de goût et de hardiesse Que toutes les villes de France aient ainsi leur portrait : quelle gloire pour la patrie entière ! J'ai feuilleté votre livre, et bien des souvenirs, appelés par lui, ont traversé mon esprit, et aussi plusieurs tristesses, mais de celles qu'il est bon d'avoir. Rien ne nous montre mieux que de tels ouvrages, ni en si peu de chapitres, la rapide...‎