In-4, dos à 4 nerfs, titre doré, têtes dorées, reliure plein cuir brun, premier plat orné d'un dessin estampé et frappé or, sous emboîtage, sur pur fil Dame Blanche N°1321/4800. Union Latine d'Édition. Paris. Quelque petits frottements sur les dos. très bon état général.
Reference : Philo-Sophocle-3-1
Les femmes de Trachi, Ajax, Antigone, Œdipe Roi, Electre, Philoctete, Oedipe à Cologne.
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Foucault. 1817-18. In-8. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 400 à 500 pages par volume. En 25 volumes, complet. Témoins conservés. Rousseurs. Plats jaspés. Certains plats frottés. Dos toilé, titre, tomaison et filets dorés. Toile légèrement fanée. Quelques coiffes frottées. T5: coin inférieur 1er plat émoussé. T9, 16, 23 : coin inférieur 2e plat légèrement plié. T10: coins supérieurs des plats émoussés. T20 : léger accroc sur le dos ; coin supérieur 2e plat émoussé.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Avec des notices sur chaque auteur, et l'examen de chaque pièce. T1 : Tragédies, 1 - T2 : Tragédies, 2 - T3 : Tragédies, 3 - T4 : Tragédies, 4 - T5 : Tragédies, 5 - T6 : Tragédies, 6 - T7 : Drames - T8 : Comédies, 1 - T9 : Comédies, 2 - T10 : Comédies, 3 - T11 : Comédies, 4 - T12 : Comédies, 5 - T13 : Comédies, 6 - T14 : Comédies, 7 - T15 : Comédies, 8 - T16 : Comédies, 9 - T17 : Comédies, 10 - T18 : Comédies, 11 - T19 : Comédies, 12 - T20 : Comédies, 13 - T21 : Comédies, 14 - T22 : Comédies, 15 - T23 : Comédies, 16 - T24 : Comédies, 17 - T25 : Comédies, 18 ; Tables Classification Dewey : 792-Théâtre
Édition très correcte imprimée par Firmin Didot ( Stéréotypée) Pierre Corneille était un dramaturge français du XVIIe siècle, connu pour ses tragédies classiques. Voici quelques-unes de ses tragédies les plus célèbres : "Le Cid" (1637) : "Le Cid" est l'une des œuvres les plus célèbres de Corneille. Cette tragédie raconte l'histoire de Rodrigue et Chimène, deux amoureux dont l'amour est mis à l'épreuve par un conflit entre leurs familles. La pièce explore des thèmes tels que l'honneur, la loyauté et la justice. "Horace" (1640) : "Horace" est une tragédie qui se déroule à l'époque de la Rome antique. Elle met en scène le conflit entre deux familles romaines, les Horaces et les Curiaces, et examine les thèmes du patriotisme et du devoir. "Cinna" (1641) : "Cinna" est une tragédie politique qui se déroule à l'époque de l'empereur Auguste. La pièce explore les intrigues et les trahisons au sein du cercle rapproché d'Auguste, ainsi que les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les personnages principaux. "Polyeucte" (1643) : "Polyeucte" est une tragédie religieuse qui raconte l'histoire de Polyeucte, un soldat romain qui se convertit au christianisme malgré l'opposition de l'empire romain. La pièce aborde des thèmes de foi, de martyre et de persécution religieuse. "Rodogune" (1644) : "Rodogune" est une tragédie inspirée par l'histoire de la reine Cléopâtre et de ses enfants. La pièce met en scène des intrigues politiques, des complots et des conflits amoureux. "Nicomède" (1651) : "Nicomède" est une tragédie historique basée sur la vie du roi Nicomède IV de Bithynie. La pièce explore le thème de la loyauté envers la patrie et le devoir envers la famille. Ces tragédies de Corneille sont caractérisées par leur respect des règles classiques du théâtre français du XVIIe siècle, y compris les règles de l'unité de temps, de lieu et d'action. Elles sont également connues pour leur exploration des conflits moraux, politiques et émotionnels, ainsi que pour leur utilisation du vers alexandrin, une forme de versification française classique. Tome I. 188pp. Vie de Corneille - Horace, tragédie - Le Cid, tragédie Tome II. 236pp. Tragédies; Cinna - Polyeucte - Le menteur Tome III. 228pp. Tragédies; Pompei - Rodogune - Héraclius vols reliés demi cuir, 14x9, tranches roses, très bon état intérieur, frais, couvertures conservées, reliure signée Farairre. Paris, Chez Crochard & Cie, 1838 ref/267
Cette précieuse édition des œuvres du «poète maudit» n’est recensée qu’à 4 autres exemplaires. A Paris, Iouxte la Copie imprimée à Rouen, chez Jean de la Mare, 1627. - Suivi de: Œuvres du Sieur Theophile. Seconde partie. 1628. - Suivi de: Recueil de toutes les pièces que le Sieur Théophile a mises en lumiere pendant sa prison, iusques à present. Avec quelques autres Œuvres à luy envoyees par ses Amis. Troisieme partie. 1628. - Suivi de: Apologie de Theophile au Roy. Soit 4 parties en 1 volume in-8 de (8) ff., 336 pp., 160 pp., (1) f. de titre, pp. 163 à 285, 69 pp. Plein vélin souple, dos lisse, restes de liens. Reliure de l’époque. 165 x 103 mm.
Rarissime édition collective en partie originale des Œuvres de Théophile de Viau (1590-1626) réunissant les trois parties qui avaient été publiées séparément, savoir, la première partie, Paris, J. Quesnel, 1621, in-8; la seconde, Paris, Quesnel et Billaine, 1623; la troisième en 1624, le volume s’achève sur une partie séparée de 69 pp.: «L’Apologie de Theophile au Roy». Notre édition est si rare qu’elle est demeurée inconnue de la plupart des bibliographes. Tchémerzine cite une autre édition de 1627 d’après le catalogue solar, et G. Saba, Théophile de Viau, 2007, n°50, ne recense que 4 autres exemplaires: Arsenal, Orléans, Yale et Toronto. La première édition collective des Œuvres de Théophile de Viau fut imprimée à Paris, chez Billaine, l’année précédente, en 1626. Elle est bien sûr introuvable et Tchemerzine ne la connaît pas. «Elle est de toute rareté; le père Niceron semble l’avoir vue, mais l’abbé Goujet n’a connu que celle de 1627 et une de 1643 qu’il appelle la Seconde, et enfin une in-12 de 1662. Lachèvre dont la documentation est immense dit ne pas l’avoir vue. Nous ne la connaissons pas.» (Tchemerzine, V, p. 860). Selon l’abbé Goujet (Tome XIV, p. 496), la première édition collective serait identique à la nôtre, imprimée à Rouen, chez Jean de la Mare, en 1627. Elle est si rare que Tchemerzine mentionne «nous ne la connaissons pas». En fait les éditions collectives de 1626-1627 sont tellement rares – Théophile, mort en 1626, venait de vivre un terrible procès et ses œuvres étaient condamnées et brûlées – qu’elles sont aujourd’hui ou inconnues – cas de celle présentée ici – ou répertoriées à quelques rares exemplaires dans le monde. Le seul autre exemplaire imprimé à Paris en 1627 cité par Tchemerzine (V, p. 863): «l’édition de Paris, 1627, est citée au catalogue Solar, n°1311» est en fait une autre édition composée différemment qui se termine par la Tragédie de Pasiphae. La première édition collective à pagination continue ne sera publiée que deux ans plus tard, en 1629, chez le même imprimeur. A Paris, Iouxte la Copie imprimée à Rouen, chez Jean de la Mare, aux degrez du Palais, 1629. La place de Théophile est essentielle dans la littérature française. Selon Ant. Adam, il a «renouvelé la poésie française», il est «le premier en date de nos grands prosateurs classiques». Vivant dans le milieu libertin, il s’est heurté aux Jésuites qui ont déployé tous leurs efforts pour le faire condamner. Sa paraphrase du Phedon sous le titre de «Traicté de l’immortalité de l’âme», l’a fait classer parmi les suiveurs de Giordano Bruno et de Vanini et la hardiesse de ses vers licencieux ont noirci le tableau qu’ils ont fait de lui. «Il ne connut les flammes que sous la forme d’un homme de paille vêtu d’un pourpoint de satin, il fut néanmoins condamné, et ses amis reçurent la double leçon, de son péril d’abord, et de son angoisse…». (R. Pintard). Théophile de Viau est mort à 36 ans, plus usé, écrit Henri Mondor, par les persécuteurs que par son libertinage. Assuré par contre, aux dires des meilleurs esprits de son temps, de l’immortalité littéraire… (il) a été un des grands poètes lyriques français. La brève beauté des femmes, leur souriante trahison, leur vieillesse décrépite… l’ont particulièrement inspiré… les grâces de son ton naturel annonçaient La Fontaine; sa bravoure et sa liberté avaient continué Villon. Mallarmé… accordait, à Théophile de Viau, une place si importante qu’elle se trouve honorer l’un et l’autre. Un premier exil avait mené le poète aux Pays-Bas, avec Guez de Balzac. Selon Henri Mondor, une brouille, peut-être par quelques points comparable à celle de Verlaine et de Rimbaud, les sépara. Rentré en France, pensionné par Louis XIII, Théophile de Viau devait de nouveau fuir en Angleterre où le duc de Buckingham l’accueillait; revenu en 1621, il abjurait le protestantisme et se mêlait aux poètes des cabarets de l’île Saint Louis; accusé d’être l’auteur de poèmes scandaleux, il fut arrêté et incarcéré dans le propre cachot de Ravaillac. Au terme d’un long procès, il bénéficia de la protection du roi et ne fut exécuté qu’en effigie. Maintes fois rééditées, ses «œuvres poétiques» connaîtront au XVIIe siècle un succès tel que la gloire de Malherbe même en pâlira. Symbole d’un temps mal assuré, fort de ses hésitations, qui prépare l’avènement de l’ordre classique, mais n’y a encore rien sacrifié, l’art de Théophile a les vertus et les limites de sa préciosité. «L’univers borne ses horizons, consent à plus de «matin» ou de «Solitude». L’auteur de l’«Elégie à une dame» manque de peu le secret de Jean de la Fontaine; celui d’une paresse qui est disponibilité, d’une flânerie qui est docilité aux dieux. Il arrive aussi qu’un songe, un pressentiment fissurent telle ode, en lézardant le surnaturel de convention. Le meilleur Théophile est-il dans la prose dépouillée des lettres, de l’«Apologie au roi», de la nouvelle latine «Larissa», des «Fragments d’une histoire comique», ou bien dans le lyrisme flamboyant de ses tragédies, «Pasiphaé», «Pyrame» et «Thisbé»? Plus musical que Racan, plus robuste que Tristan, l’oiseau Théophile traverse plus heureusement les siècles qu’il n’a fait son temps.» Antoine Duminaret. Sa Poésie enchantera Mallarmé. Renouvelant profondément la poésie baroque par le naturel de son lyrisme et la vivacité de son imagination le poète substitue à l’inspiration religieuse l’exaltation de la nature en témoignant d’un naturalisme épicurien de tendance nettement matérialiste. «Je veux faire des vers qui ne soient pas contraints, Promener mon esprit par de petits desseins, Chercher des lieux secrets où rien ne me déplaise, Méditer à loisir, rêver tout à mon aise,…». Avec une sensibilité très affirmée Théophile chante la solitude, la passion amoureuse et la Beauté de la nature: … « la charrue écorche la plaine; Le bouvier, qui suit les sillons, Presse de voix et d’aiguillons Le couple de bœufs qui l’entraîne… Une confuse violence Trouble le calme de la nuit Et la lumière, avec le bruit, Dissipe l’ombre et le silence…» Les œuvres complètes de Théophile de Viau imprimées avant 1630 reliées en vélin de l’époque sont de la plus insigne rareté. Superbe exemplaire de cette précieuse édition collective en partie originale, conservé dans son vélin souple de l’époque.
Paris, Adrien Turnèbe, 1552. In-12 de (8)-211-(1) pp. (sign. a4, A-N8, O2), caractères grecs, basane fauve granitée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure du XVIIIe siècle).
Rare deuxième édition grecque des tragédies d'Eschyle (texte grec seul), après Alde en 1518, s'appuyant sur un nouveau manuscrit pour les trois premières pièces Prométhée enchaîné, Les Sept de Thèbes, Les Perses suivies de Agamemnon, Les Euménides et Les Suppliantes. Premier livre d'importance d'Adrien Turnèbe (1512-1565) comme imprimeur du Roi, il utilisa les caractères «grecs du roi» dessinés par Garamond. L'épître dédicatoire en grec est adressée à Michel de L'Hospital. Précieux exemplaire de la famille Tabourot, numéro 76 de la « Liste des livres ayant appartenu aux Tabourot » établie par François Rouget (150 pièces) - avec l'ex-libris manuscrit inscrit à l'encre brune autour de la vignette de titre "A tous accords / Taboroti sum" en guise de devise familiale qui donna lieu au surnom de seigneur des Accords sous lequel poète dijonnais Étienne Tabourot est resté connu ; mention biffée au bas de la page de titre et notes manuscrites de la même main page 109.L'exemplaire est décrit dans la 39e livraison du Bulletin du bouquiniste (1858), n°6729 : « Jolie édit. grecque. cet exempl. porte la signature et de la devise d'Et. Tabourot dijonnais : A tous accords. Taboroti sum ». « Parmi les collections de livres qui furent rassemblées au cours du xvie siècle, l’une des plus remarquables est celle de la famille Tabourot, gens d’église et de l’administration royale établis à Dijon et à Langres, dont le plus célèbre d’entre eux est sans nul doute Étienne Tabourot, seigneur des Accords (1549-1590) dont l’essentiel des oeuvres est à présent mieux connu. Sa popularité, il la doit à ses activités d’écrivain polygraphe, qu’il poursuivit en érudit, et à ses Bigarrures dont la veine facétieuse et rabelaisienne lui a valu la réputation de conteur grivois, voire scatologique. Si cette oeuvre ludique et copieuse avait atteint un large public à la fin du xvie siècle, sa fortune semble avoir pâli au cours du temps. Pourtant, la carrière littéraire de Tabourot ne cesse d’intriguer, ses débuts comme son héritage. Pour mesurer l’étendue des sources d’inspiration de cet écrivain et l’éclectisme intellectuel des membres de sa famille, l’enquête menée sur les livres qui leur ont appartenu offre un point d’observation privilégié. Jusqu’à présent, on était parvenu à identifier et à localiser 116 ouvrages, manuscrits et imprimés, qui avaient rejoint les étagères de cette bibliothèque familiale. Le plus grand possesseur étant sans conteste Étienne, qui avait hérité de certains ouvrages de ses ancêtres, et dont la collection sera partagée entre ses fils Guillaume et Théodecte. » (François Rouget, « La bibliothèque des Tabourot », Arts et Savoirs, 2018). Provenance : famille Tabourot (ex-libris manuscrit) ; Ernest La Jeunesse (1874-1917) écrivain, caricaturiste et critique littéraire avec son ex-libris manuscrit à l'encre rouge au verso de la première garde. Feuillets liminaires aii et aiii non paginés intervertis ; cote ancienne S323 dans l'angle supérieur droit du titre.Graesse, I, 17 : « belle et rare édition de Turnèbe (...) beaucoup plus importante que l'Aldine ».
A Rouen, chez Pierre de La Motte, 1627. Petit in-8 de (16)-480 pp. (1 f.n.ch. entre les pages 118 et 119), maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure du XIXe siècle signée Lhuer).
Cette édition contient de plus que les précédentes le Tombeau de dame Barbe Guiffart, en vers et en prose. « A l'exemple de Robert Garnier, Montchrestien a conçu la tragédie comme une école de la sagesse et de la piété, célébrant les vertus d'un stoïcisme chrétien confondu souvent avec l'humanisme le plus serein. Il fut respectueux de l'enseignement de Malherbe et ses tragédies écrites dans un style très pur, Sophonisbe, L'Écossaise, David, Aman, Hector, bien que traversées de violence et de crimes, expriment une tendresse mélancolique, une douceur d'élégie qui les apparentent à de grands poèmes lyriques ». Réfugié en Angleterre à la suite d'un duel, Montchrestien, à son retour de France, créa une manufacture d'ustensiles et d'outils à Chatillon-sur-Loire et publia son Traité d'économie politique. Avec l'expression « économie politique » qu'il forgea, il fut l'un des premiers à affirmer l'importance décisive dans la vie sociale des activités économiques de production et d'échange des biens.Bel exemplaire dans une fine reliure de Lhuer, relieur parisien du Second Empire. Les cinq derniers feuillets courts de marge avec perte de quelques lettres à la page 472. Brunet III, 1848 ; Tchemerzine-Scheler, IV, 917.