Pocket (6 octobre 2022)
Reference : lc_78941
Livre à l'état de neuf, très frais sans annotations ni défauts dissmulés.
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Fayard 1987 Fayard, 1987, 421 p., "reliure souple" illustrée de l'éditeur, des plis de lecture discrets sur les plats, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
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D'ORBIGNY Charles (direction). ARAGO - AUDOUIN - BECQUEREL - BIBRON - BOITARD - BLANCHARD - DE BREBISSON - AD. BRONGNIART - C. BROUSSAIS - BRULLE - CHEVROLAT - CORDIER - DECAISNE - DELAFOSSE - DESHAYES - J. DESNOYERS - Alcide et Charles D'ORBIGNY - DOYERE - DUJARDIN - DUMAS - DUPONCHEL - DUVERNOY - EDWARDS - MILNE-EDWARDS - Elie DE BEAUMONT - FLOURENS - Geoffroy SAINT-HILAIRE - GERVAIS - GUILLEMIN - DE JUSSIEU - DE LAFRESNAYE - LAURILLARD - LEMAIRE - LEVEILLE - LUCAS - Martin SAINT-ANGE - MONTAGNE - PELLETAN - PELOUZE - C. PREVOST - DE QUATREFAGES - A. RICHARD - RIVIERE - ROULIN - SPACH - VALENCIENNES.
Reference : 117511
(1841)
langlois leclercq fortin masson renard martinet 1841 16 in-8 A Paris, Au Bureau Principal des Editeurs, et chez Langlois et Leclercq/ Fortin, Masson et Cie, Renard, Martinet et Cie, 1841-1849, 16 volumes in-8 de 245x155 mm environ, de 384 à 820 pages par volume, complet de 287 planches annoncées sur la table (dont de nombreuses rehaussées à l'aquarelle). Demi chagrin bleu nuit, dos à 4 nerfs plats portant titres et tomaisons dorés, gardes marbrées. Dos insolés, des frottements sur les coiffes, les coins et les coupes, des épidermures, des rousseurs, des pages brunies, état général satisfaisant.
Alcide Charles Victor Marie Dessalines d'Orbigny, né le 6 septembre 1802 à Couëron (Loire-Inférieure) et mort le 30 juin 1857 à Pierrefitte-sur-Seine (Seine), est un naturaliste, explorateur, malacologue et paléontologue français, célèbre pour son voyage en Amérique du Sud et ses travaux en paléontologie. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Fayard 1993 Fayard, 1993, 421 p., reliure souple éditeur, début de fente sur un mors, des pliures discrètes sur les plats, mais intérieur très propre.
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Fayard, 1987, in-8°, 421 pp, 16 pl. de gravures hors texte, généalogie, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
"Ecrire en historien la vie et le cadre de vie d'un personnage aussi prestigieux que Laurent de Médicis n'est pas une mince affaire. La bibliographie du sujet, ou plutôt des sujets, est immense; tous les aspects de l'histoire y paraissent tour à tour, et M. Cloulas a su les harmoniser en un récit constamment passionnant. Les premiers chapitres sont surtout l'histoire de la banque Médicis, basée sur les travaux de R. De Roover et de ses élèves. Et l'histoire de cette fabuleuse fortune culmine en effet avec Cosme l'Ancien, tandis que le Magnifique aura à traverser des crises et à régler la déconfiture des filiales de la banque Médicis à l'étranger, – ce qui n'est pas pour diminuer les mérites du personnage, bien au contraire. De belles pages montrent le jeune Laurent, homme de fêtes et de plaisirs – il ne sera mécène que plus tard – séduisant tout Florence aussi bien que les princes étrangers. Le point culminant du livre est la conjuration des Pazzi, qui est montrée dans son contexte international aussi bien que florentin. Le népotisme de Sixte IV (Della Rovere et Riario), la volonté pontificale de recupérer les bénéfices de l'alun romain, trop longtemps drainés par les Médicis, l'antagonisme du roi de Naples, font de cette conjuration l'épisode le plus dramatique d'une guerre italienne. Et la conjuration elle même, qui voulait réveiller les instincts républicains du peuple de Florence, tout comme l'assassinat de Galeazzo Maria Sforza a Milan en 1476, n'a pas abouti. Ces échecs sont un signe des temps: A Florence comme à Milan, le peuple n'a pas suivi les Brutus. Les institutions républicaines sont devenues, depuis longtemps, des jouets aux mains des puissants. Le peuple le sait et s'y est resigné. Il ne se soulève plus. C'est là que l'on touche du doigt le passage d'une époque à l'autre, de l'Italie communale à celle des principats. Puisque les institutions communales fonctionnent, hypocritement et moyennant de constantes refontes, en faveur d'une famille ou d'un personnage, mieux vaut que le maître soit magnifique, prestigieux, et sachant manoeuvrer pour le bien de la patrie. Or tel est le cas de Laurent, qui sait rééquilibrer les ligues princières qui se redivisent sans cesse la Péninsule. L'art politique du Quattrocento, c'est celui de maintenir l'équilibre des forces, et la gloire de Laurent c'est d'avoir été l'aiguille de la balance. Laurent le Magnifique s'éteint alors que l'audience de Savonarole commence à grandir et peu avant la descente de Charles VIII en Italie. C'est à nouveau la fin d'une époque. Mais quelle époque ! Ivan Cloulas se livre au plaisir de décrire le palais et les villas, les oeuvres d'art, les peintures célèbres et leur significations symboliques, l'idéal de vie exprimé par les humanistes et par les oeuvres de Laurent lui-même, abondamment citées et élégamment traduites. Parvenu à la dernière page, le lecteur soupire : dejà fini !" (Alain Dufour, Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, 1983)