L'Âge d'Homme Col. Mobiles
Reference : lc_67563
Couverture souple, comme neuf. L'Âge d'Homme Col. Mobiles
Bookit!
M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
Virement bancaire, PayPal, TWINT!
S.l., Gallimard, (1967). Un vol. au format in-12 (203 x 141 mm) de 426 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
'Antonin Artaud n'aurait-t-il écrit que le Théâtre et son Double, ce livre, d'aucuns le pensent, eût suffi à sa gloire. Pourtant, il paraît en février 1938 dans une indifférence presque totale ; l'auteur, il est vrai, s'est comme tue. A l'issue d'un périple qui l'a mené au Mexique, puis en Irlande, il a été interné d'office. Il le restera neuf ans pendant lesquels ce livre qui compte à peine plus de cent cinquante pages, tiré seulement à quatre cents exemplaires, prêté passé de main en main, surtout parmi les gens de théâtre, va trouver ses fervents. Ils ne sont pas foule encore quand Henri Thomas, en 1945, salue sa réédition par le Théâtre mort et vivant, étude où l'un des premiers il sait dire que ce livre n'est pas uniquement une méthode et un programme à l'usage des acteurs et metteurs en scène mais qu'Antonin Artaud y pose " une conception absolue de la vie ". Dix ans après Maurice Blanchot y verra " l'exigence de la poésie telle qu'elle ne peut s'accomplir qu'en refusant les genres limités et en affirmant un langage plus originel ". Vingt ans après, Jacques Derrida tentera de cerner les implications philosophiques de ce texte à propos duquel il écrira que " penser la clôture de la représentation, c'est penser le tragique ". Tous ont contribué à faire comprendre que Le Théâtre et son Double n'est pas affaire des seuls théâtrologues. Il n'en aura cependant pas moins influencé le théâtre contemporain dans la mesure où il aura conduit metteurs en scène et acteurs à modifier l'espace de la scène et le jeu vocal et corporel. Tout cela concourt à faire du Théâtre et son Double l'œuvre d'Antonin Arthaud la plus lue, la plus traduite, la plus commentée. Les quelques quatre cents lecteurs du début se chiffrent maintenant par centaines de milliers et leur nombre ne cesse de croître. Les Cenci, tragédie d'après Shelley et Stendhal, ont été écrits par Antonin Artaud en 1935 afin de mettre en application les principes qu'il avait énoncés dans ses textes théoriques sur le théâtre. Ce fut le premier spectacle du Théâtre de la Cruauté, c'en fut aussi le seul. Il tint l'affiche dix-sept jours, et commercialement ce fut un échec. Mais Antonin Artaud n'a pas tort de constater le " succès dans l'Absolu des Cenci ". A lire les critiques de l'époque, on se rend compte que tout ce qui alors était blâme et s'exprimait comme tel pourrait aujourd'hui être tenu pour éloge. A ce renversement de la conception théâtrale, les représentations des Cenci, tout comme le Théâtre et son Double, ont sûrement participé.'' Passages surlignés en début de volume. Du reste, très belle condition.
P., Librairie Ch. Delagrave, 1906 ; in-12. 2ff.-258pp.-1f. Nombreuses illustrations in-texte en noir et deux dessins en couleurs à pleine page in-texte. Demi-basane rouge, , dos à nerfs, titre doré. Bel exemplaire.
Paul Ginisty (1855-1932) fut dabord écrivain et journaliste, avant d'occuper les fonctions de directeur du Théâtre de l'Odéon à Paris, de 1896 à 1906. En 1914 il devient Inspecteur des Monuments historiques (1914-1924). La Vie d'un théâtre avait paru la première fois en 1898 chez Schleicher Frères à Paris. La présente édition est illustrée par Maurice-Walter-Edmond de Lambert, ancien élève de Gustave Moreau et de Rochefrosse, qui fut aussi le décorateur du théätre de l'Odéon.
S.l., Gallimard, (1964). Un vol. au format in-12 (203 x 141 mm) de 375 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Edition originale collective. ''En plus du Théâtre et son double et des Censi, Artaud livre ici, de façon plus générale, tous les projets de théâtre qui l'agitent alors en ces années 30.'' Dos légèrement jauni. Du reste, très belle condition.
Paris, Baudouin Frères, 1824 et 1826 (pour Le Théâtre d'éducation). 4 vol. au format pt in-12 (172 x 103 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 page de titre gravée n.fol., xlviii - 404 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 1 f. n.fol., 356 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 1 f. n.fol., 352 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 2 ff. n.fol., 353 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin glacé marine, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, filet sinusoïdal doré sur les nerfs, filets dorés, titre doré, tomaison dorée, toutes tranches mouchetées.
Edition en partie originale pour De l'éducation ; complète de ses trois volumes. Le quatrième volume est ici formé par Le Théâtre d'éducation de Madame Campan. ''Autre ouvrage qui fait partie De l'éducation''. (in Quérard). L'ensemble recèle quatre (dont page de titre du premier volume) planches gravées, signées de Devéria et Couché. ''On trouvera ici un guide à destination des mères ou des institutrices. Il renferme les conseils d'une expérience que toutes n'ont pas encore acquise. Les avis, les préceptes, les exemples ici contenus ne sont que pour elles seules ; autrement, la curiosité de l'enfance aurait bientôt pénétré tous les secrets de leur conduite. Les Conseils aux jeunes filles ont pour but de préparer les jeunes personnes aux devoirs, aux usages, aux bienséances de la société''. Vicaire II, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 32 - Quérard II, La France littéraire, p. 31. Dos légèrement passés. Petits frottements affectant les coiffes. Quelques rousseurs éparses ou petites tâches claires dans le texte. Du reste, belle condition.
5 vues tirées du Moniteur des Architectes : 2 vues de la façade principale, une coupe transversale du hall, un plan général, et une coupe transversale (double feuille) du hall, salle et scène.1 vue de la façade, imprimée par Desrosiers (Moulins), avec des variantes par rapport à l'état définitif.
Hippolyte Durand, Paris, 1801-1882.Élève de Vaudoyer et de Lebas à l'école des Beaux-Arts, il se spécialisa dans l'architecture médiévale et travailla à la restauration de Saint-Rémy de Reims, de Notre-Dame de l'Épine à côté de Châlons-sur-Marne et de l'église de Saint-Menoux dans le Bourbonnais (1841). En 1848, Durand était suffisamment réputé dans le milieu « néo-gothique archéologique » pour être choisi comme architecte diocésain de Bayonne, chargé de la cathédrale, de l'évêché et du séminaire. Il ambitionnait en fait les postes de Bourges (il rédigeait avec le baron de Girardot une monographie de la cathédrale de Bourges) et de Moulins (il avait conçu un projet d'achèvement de la cathédrale de Moulins). Mais il entretint de si mauvais rapports avec Mgr Lacroix, l'évêque de Bayonne, qui lui reprochait « son mauvais caractère et ses manières hautaines et insolentes » qu'il démissionna le 10 février 1852.En même temps, il était nommé à Auch en remplacement de Lodoyer et à Tarbes. Il résidait alors à Bayonne et à Biarritz en raison de la construction dont il était chargé de la villa de l'Impératrice à Biarritz : cette situation souleva des difficultés de la part des préfets des Hautes-Pyrénées et du Gers. Hippolyte Durand construisit le théâtre de Moulins en style néo-classique à partir de 1842 ; il commença la construction de la villa Eugénie à Biarritz qui fut continuée après sa révocation par Couvrechef et réalisa le séminaire de Tarbes. Dans le Gers, il bâtit le prieuré des Ursulines à Auch, le flèche de Plaisance et l'église du quartier Saint-Michel à Condom ; dans les Landes, les églises de Peyrehorade, Soustons et Tartas ; dans les Hautes-Pyrénées, Notre-Dame de Lourdes achevée en 1872 (exposée au salon de la même année) ; dans les Pyrénées-Atlantiques, Saint-André de Bayonne qu'il construisit en collaboration avec l'architecte basque Guichenné. Saint-André de Bayonne est typique des recherches d'Hippolyte Durand sur la construction d'édifices à bon marché.(Extrait de : "École des chartes", ELEC. Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle. Sous la direction Jean-Michel Leniaud)