CNRS EDITIONS
Reference : SVBLIVCN-9782271125859
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782271125859
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle. Amsterdam, Corneille Nicolas, 1601. In-folio de(1) f., 21, (8) ff. pour l’Appendice, 27 figures gravées dans le texte dont 22 à mi-page. Petite restauration dans le coin supérieur du f. 7 et dans la marge blanche inférieure f. 16 sans atteinte au texte, qq. mouillures marginales sans gravité. Demi-veau fauve à coins, titre en long doré. Reliure vers 1900. 320 x 230 mm.
Très rare première édition française du récit de la seconde expédition hollandaise aux Indes orientales (1598-1600), qui permit aux Hollandais d’établir leur réseau commercial à l’île Maurice, Madura, Célèbes, Ambon, Ternate, Bantam... Brunet, Supp. I, 704; Tiele 786; Alden/ Landis 611/ 68; Adams L1397; Howgego N14; Landwehr, VOC 252, 6. «Précieuse réunion de ces pièces rarissimes, ornées de très curieuses figures sur cuivre [...] Les deux premiers livres sont attribués à Wilhelm Lodewijcksz ou à François de Houtman.» (Chadenat, 6097, à propos de son exemplaire qui réunissait 5 ouvrages dont celui-ci). L’Appendice relié à la suite contient l’un des premiers témoignages des langues parlées dans les contrées visitées, avec un lexique javanais et un de la «langue Malayte,usée par toutes les Indes Orientales et en usage aux Molucques». «Ce second Livre est imprimé en entier dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’ de de Bry. Le Vocabulaire des mots javans et malais, ainsi que le nombre des figures, sont plus considérables dans ce second Livre que dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’». «Outre le mérite de quelques cartes marines dont est enrichie cette relation, elle est très intéressante encore pour le caractère de véracité de son auteur, et par les notions qu’elle procure sur les habitants de plusieurs parties de l’Inde, peu de temps après la découverte de ce pays par les Portugais». (Boucher de la Richarderie, Bibliothèque universelle des voyages, V, p. 10) Jacques-Corneille Neck (1564-1638) prit les commandes de la flotte composée de huit vaisseaux qui quitta le Texel en mars 1598. L’Amiral Warwick était à ses côtés pour le seconder dans cette expédition. Au mois de septembre 1598, ils découvrent et nomment l’Ile Maurice. En novembre de la même année, les vaisseaux arrivent dans la rade de Bantam où ils commercent avec les autochtones. Une partie de la flotte gagne ensuite les îles Moluques, Madura, Java, Célèbes, Madagascar, les îles Banda, Ambon, l’île de Ternate... Ils établissent alors le premier Comptoir de la Compagnie aux Indes Orientales. Les vaisseaux sont de retour à Amsterdam à l’été 1600. Ce voyage mènera à la création, en 1602, de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui sera pendant près de deux siècles l’un des piliers de la puissance du capitalisme et de l’impérialisme néerlandais. Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle.
Édition originale de la plus grande rareté de cette relation de la mission établie par les jésuites aux Indes orientales au milieu du XVIIe siècle. Paris, Jean Henault, 1659. In-8 de (1) f.bl., (4) ff., 238 pp., (1) f., (1) f.bl. Relié en plein vélin souple de l’époque, titre manuscrit en tête du dos lisse, cote de bibliothèque en queue. Reliure de l’époque. 161 x 103 mm.
Edition originale de la plus grande rareté de cette relation de la mission jésuite établie aux Indes orientales au milieu du XVIIe siècle. Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, 255. Inconnu de Chadenat, Brunet…« Le rédacteur dit qu’il a composé cette Relation sur les mémoires de plusieurs Pères Français. Ils partirent au nombre de 25 : 11 Français, 11 Portugais, 3 Italiens. Le P. Spinola était le supérieur de l’expédition. A la p. 195-203 il y a une lettre du P. de Rhodes. » (Sommervogel)Le Père Jacques de Machault (1600–1680) est un littérateur français qui entra chez les Jésuites à 18 ans. Il professait les humanités et la philosophie dans divers collèges jésuites. Il devint recteur à Alençon, à Orléans et à Caen. C’est lui qui composa le présent ouvrage sur les notes prises par différents religieux lors de leurs séjours Indes orientales.Séduisant exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque. Localisation des exemplaires: seules 6 Institutions françaises semblent posséder cette rare originale. Nous n’avons pu localiser aucun exemplaire sur le marché public depuis le début des relevés. Provenance: cachets d’appartenance sur le titre et la première garde blanche.
Paris, Michel Sonnius, en la rue sainct Jacques, 1571. Avec privilège. In-8 de 131 pp., (1) p. d’avis au lecteur, ancien travail de vers dans la marge blanche inférieure des pp. 20 à 60 sans atteinte au texte. Vélin souple de l’époque, traces de liens, dos lisse avec titre manuscrit, étiquette en pied. Petit manque au plat supérieur. Reliure de l’époque. 163 x 100 mm.
Édition originale française de la plus grande rareté. Elle manque notamment à Chadenat et n’est répertoriée que par Cordier (Bibliotheca Japonica, p. 61), et Carayon (Bibliographie historique de la Compagnie de Jésus, pp. 71 et 72). Elle est très importante car elle relate les voyages des missionnaires en Extrême-Orient au XVIe siècle. Cette relation s’ouvre par une dédicace : « A très hault et tres puissant prince Monseigneur Loys de Bourbon, Duc de Montpensier, Pair de France, Souverain de Dombes, Prince de la Roche-surion, Dauphin d’Auvergne, Gouverneur & Lieutenant general pour le Roy en Bretaigne. » et contient : Une lettre du P. Organtin de Bresce, escritte à Goa le 28 de Decembre 1568, aux frères du College de Rome, p. 8. Une lettre du P. Christophe d’Acohta, escritte à Malacca le 11 Janvier 1569, au père Général de la Compagnie., p. 32. Une lettre de maistre Loys de Gouea, du college du Sauveur à Colan le 1. Janvier 1569, p. 37. Une lettre du P. Emanuel Tesseira, au Père General, escritte à Goa le 2 de Janvier 1569, p. 42. Une lettre du P. Nicole Nuguez de Tarnate du 10 de février 1569, p. 46. Une lettre du P. Pierre Mascaregnas escrite à Ternate, le 6 mars 1569, p. 52. Une lettre de Goa des choses de l’an 1569, escritte du P. Sebastien Fernandes au P. François Borgia General de la Compagnie de Jesus, p. 62. Le Sommaire d’une lettre escritte du P. Martin de Sylua, au P. Gonsaluo Aluaretz, demeurant aussi aux Indes, le 26 de Novembre, 1569. De la forteresse d’Onor, & depuis envoyée en Europe, p. 103. Une lettre de Cocin escrite le 15 de Janvier 1570 par le P. Hierome Ruiz au Pere Général, p. 106. Une lettre escritte de l’isle de la Madera, au 17 d’Aoust, 1570 du P. Pierre Diaz, au P. Provincial de la Compagnie de J. en Portugal, sur les 40 occis pour la Religion Catholique, p. 124. Cette relation de voyage est si précieuse qu’il y eut une traduction anglaise (à la Bibliothèque de Bourgogne, n°513), une traduction en tchèque en 1573 et Juan Iniguez de Lequerica traduisit l’ouvrage en espagnol (Alcala, 1575, in-4) (Sommervogel). Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Aucun exemplaire de cette édition originale française n’a été répertorié sur le marché public au cours des trente-cinq dernières années.
Extrait de Histoire, Organisation et Enseignements à l’Ecole Nationale des Langues Orientales Vivantes. P., Imprimerie Nationale de France, 1948, in-8, agrafé, 74 p. Edition originale de ce tiré-à-part édité pour le cent-cinquantenaire de l’Ecole des Langues Orientales.
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Exemplaire exceptionnel dont toutes les gravures ont été rehaussées de jolis coloris main à l’époque. L’état colorié de ce voyage est de la plus grande rareté. Rouen, Antoine Ferrand, 1665.In-8 de (8) pp., 442, (12), et 9 figures mises en couleurs.Relié en plein veau fauve, filet or encadrant les plats, dos à nerfs postérieur, tranches bleues mouchetées. Reliure anglaise du XVIIIe siècle.163 X 104 mm.
Rare édition rouennaise « d’un livre peu commun. Les parties de l’Amérique visitées par l’auteur sont la Guyane et la province de Cumana » (Leclerc. Bibliotheca Americana, n°1531 et 1532).Sabin, 49790 ; Cordier, Sinica, 2079 ; Brunet, III, 1782. Inconnu à Chadenat.L'originale parut en 1616.« It includes the voyage of the author in Guiana and the province of Gomana » (Sabin).“Sur la Chine et les Chinois voir pp. 339-347 » (Cordier).Jean Mocquet était né dans le Dauphiné en 1575.« Lorsque Henri IV fut parvenu à la couronne, Mocquet, dont les parents avaient beaucoup souffert pour la cause de ce prince, fut apothicaire de la cour. Le désir de voyager lui fit demander la permission d’aller dans les pays étrangers ; l’ayant obtenue, il fut chargé de recueillir des raretés pour le cabinet du roi. Il partit le 1er octobre 1601, et jusqu’en juillet 1612, fit cinq voyages : le premier à la côte occidentale d’Afrique, le second à la Guyane et à Cumana, le troisième au Maroc, le quatrième à Goa, le cinquième à la terre sainte. Chaque fois qu’il revenait, il déposait dans le cabinet du roi, aux Tuileries, les singuliers objets qu’il avait rapportés. « Le roi, dit-il, prenait plaisir aux discours que je lui faisais de mes voyages. » Il eut le titre de garde du cabinet des singularités, avec six cents francs de gages. Sa relation est intitulée ‘Voyages en Afrique, Asie, Indes orientales et occidentales, divisés en six livres et enrichis de figures’. Il en existe une traduction hollandaise, Dordrecht, 1656, in-4, et une allemande, 1668, in-4. Mocquet est un voyageur assez recommandable, il donne des détails curieux sur les sauvages et sur l’histoire naturelle de l’Amérique méridionale. Il raconte, entre autres, une histoire qui ressemble beaucoup à celle d’Ynkle et Yariko. Sa notice sur le Maroc a été abrégée par Dapper. Il fait un tableau repoussant, et malheureusement vrai, de la dépravation des Portugais dans les Indes, et donne des détails intéressants sur leur commerce. Il connut à Goa le voyageur Pyrard, qui lui raconta beaucoup de particularités sur les Maldives. Quand Mocquet revint de la Palestine, le roi fit placer dans son jardin du Louvre les plantes qu’il avait recueillies au mont Liban. »Ce volume renferme les Voyages de Mocquet en Libye, Barbarie et Canaries (en 1601-1602) ; aux Indes occidentales, aux Amazones, etc. (en 1604) ; au Maroc (en 1605-1606) ; en Ethiopie, Mozambique, Goa, etc. (en 1607-1610) ; en Syrie et Terre sainte (en 1611-1612) ; et en Espagne (en 1614-1615).« Ses voyages avaient pour but de recueillir des raretés pour le cabinet du Roi, dont il fut plus tard nommé garde ». Outre son contenu, l'ouvrage est recherché pour ses illustrations, soit 17 scènes gravées sur 9 cuivres à pleine page figurant des Libyennes qui vont seins nus le long de la mer chercher quelque poisson & des œufs d'Autruche pour manger, les canoës ou les hamacs des Indiens, Comment les Caraïbes boucanent & mangent la chair de leurs ennemis, Comment les Indiens & Canarins de Goa sont habillez, & vont cueillir le Cocos sur les Palmiers ou encore La Façon des Chinois en leurs vêtements, manger & réjouissances et La façon des Syriens comme ils dansent allant en Pèlerinage au Temple de Salomon, & font comme s'ils ressuscitaient des morts, entre deux santons & Marabous. Le présent ouvrage se trouve rarement complet de l’ensemble de ses planches (il manque souvent les 2 gravures hors texte des pp. 160-161 et 212-213).Exemplaire exceptionnel dont toutes les gravures ont été rehaussées de jolis coloris main à l’époque. L’état colorié de ce voyage est de la plus grande rareté. Nous n’avons trouvé trace d’aucun exemplaire de ce voyage avec les planches coloriées à l’époque.