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Reference : SVBLIVCN-9782130822905
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782130822905
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Maspero, 1977, in-8 br., 377 p., 1ère édition, coll. "Textes à l'appui / série Histoire contemporaine", couverture à rabats, bon état.
Cet ouvrage interroge le sens et la réalité de la nation américaine, déjà bi-centenaire, en examinant ses origines. Comment les "Pères fondateurs", ces Pygmalion du premier État-nation délibérément constitué, ont-ils conçu leur création ? Alors qu’en 1789 la France révolutionnaire fonde l’État-nation des citoyens, les dirigeants et les idéologues américains se défendent de ne créer qu’une nation contractuelle : ils cherchent à la légitimer en lui donnant une tradition. Pour l’auteur, l’idéologie dominante de l’Amérique passée et présente prend sa source dans les mythes développés par le discours des Fondateurs. Ce n’est pas vraiment la tradition libérale — héritée des lois britanniques et de la philosophie des Lumières — ou celle du "consensus" — dont on prétend qu’elle aurait assuré la permanence nationale — qui sont les fils conducteurs de la continuité historique des États-Unis, c’est plutôt une idéologie nationaliste, celle-là même qui est destinée à réaliser le "consensus". Cette idéologie, profondément intériorisée, est remarquablement masquée par la pluralité des mythes qui la composent. L’auteur analyse l’élaboration et la portée de ces mythes : mythes de fondation, où s’exaltent les commencements absolus, le culte des pionniers, l’intangibilité des textes constitutionnels ; mythes de tradition et de continuité, où les conquérants de l’Amérique se font les porte-flambeaux de la civilisation et assument la tâche d’anéantir la sauvagerie et les sauvages ; mythes justificateurs d’une communauté exclusive, où l’homofaber anglo-saxon impose ses normes face à la "primitivité" des peuples d’Amérique et d’Afrique. Ces mythes modernes qui soutiennent et justifient la nation volontairement construite des Fondateurs établissent l’universalisme proclamé (et trompeur) d’une collectivité qui se dit élue par la Providence et que son élection disculpe des actes délibérés d’exclusion et de génocide. Des mythes à l’idéologie nationaliste, le pas est franchi en 1800 lorsque Thomas Jefferson, l’un des principaux idéologues de l’indépendance, est élu troisième Président des États-Unis. Désormais, l’État assume les mythes et les utilise pour cimenter la nation. Voir le sommaire sur photos jointes.
Collectif ; LOUIS XVI ; NECKER ; ROLAND ; LOUIS XVIII ; LEBRET ;
Reference : 60158
(1788)
1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins blanc, Discours, du Roi, de M. le Garde des Sceaux, et de M. le Directeur Général des Finances à l'Ouverture de l'Assemblée des Notables, Tenue à Versailles le 6 novembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker, s.l., s.n., s.d. [ 30 octobre 1792 ], 55 pp., cf Tourneux, I, 3698[ Avec : ] [Texte de Roland, 1er septembre IVe de la Liberté, le 1er de l'Egalité : "L'inviolabilité d'un seul homme s'étendoit à tous les conspirateurs...", De l'Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre, Paris, 1792, 4 pp. [ Avec : ] "Loi du 24 août 1792, l'an 4e de la Liberté. L'Assemblée Nationale, voulant, conformément au décret du 22 de ce mois, fixer un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation...", texte en français et allemand, De l'Imprimerie du Cercle Social, rue du Théâtre françois, n°4, 7 pp. [ Avec : ] "Déclaration de Louis XVIII, Roi de France et de Navarre à ses sujets", "donné au mois de juillet de m'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-quinze, et de notre règne le premier", Signé Louis, par le Roi, le Baron de Flashlanden, s.n., s.l., 1795, 12 pp. [ Avec : ] Edit du Roi concernant ceux qui ne font pas profession de la Religion Catholique, Donné à Versailles au mois de Novembre 1787, Registré en Parlement le 29 Janvier 1788, Signé Lebret, Chez N. H. Nyon, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 20 pp., cf Tourneux, I, 664 [ Avec : ] Mémoire pour la Veuve Calas et sa Famille, par Monsieur Dupleix de Bacquencourt, Maître des Requêtes, Rapporteur, Me Mariette, Avocat, De l'Imprimerie de Grangé, rue de la Parcheminerie, 1764, 25 pp. [ Avec : ] Extrait de "Del regno di Napoli", pp. 369-400
Très intéressant recueil rassemblant certains textes importants, dont plusieurs éditions originales. On trouve notamment une rare édition des "Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker" (d'autres éditions furent publiées sous le titre de " Réflexions présentées à la Nation Française sur le procès intenté à Louis XVI"), ou une édition bilingue français-allemand du texte fixant "un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation" (signatures imprimées de Servan et Danton). On y trouvera également une peu commune Déclaration de Louis XVIII, publiée au lendemain de la mort de Louis XVII, et qui reprend en son début le texte de sa proclamation de Vérone comme "Roi de France et de Navarre" («En vous privant d'un roi qui n'a régné que dans les fers, mais dont l'enfance même vous promettoit le digne successeur du meilleur des rois, les impénétrables décrets de la Providence nous ont transmis avec sa couronne, la nécessité de l'arracher des mains de la révolte, & le devoir de sauver la patrie, qu'une révolution désastreuse a placée sur le penchant de sa ruine...») et la complète en invoquant l'indulgence et le pardon pour les uns, mais en exigeant le glaive de la justice pour les complices de la mort du Roi et de la Reine. Egalement on y trouve le très important "Edit de Tolérance" accordé par Louis XVI aux Protestants, dans lequel on trouvera en dernier page le tableau des Tarifs des diverses formalités d'enregistrement à l'état civil. Quant à la brochure intitulée "Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788", elle établit que le nombre de député du Tiers-Etat serait égal à celui des autres ordres réunis. Bon ensemble (un coin plié, petites usures et petits accrocs anciens à qq. titres, un petit mq. au dernier feuillet du premier titre).
Reference : alb2565cc5065f151c1
Palkhivala Nani A. We, The Nation-The Lost Decades We are a nation In English /Palkhivala Nani A. We, The Nation-The Lost Decades My natsiya In English India UBSPD 1994.We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available.SKUalb2565cc5065f151c1.
Le fil du temps 1967 in4. 1967. Broché. la nation et l'état belge n°1 dec. 1967 + le marxisme et la question agraire n°2 juin 1968 + la crise économique et sociale de mai-juin n°3 oct. 1968 + l'état et la nation dans la théorie marxiste n° janv. 1969 + Facteurs de race et nation dans la théorie marxiste n°5 oct. 1969 + le marxisme et la question agraire (suite) N°6 janv. 1970 + le marxisme et la question agraire (suite) n°7 nov. 1970
Etat Correct couvertures défraîchies qq tâches intérieur annoté souligné
Desjonquères, 1989, in-8°, 263 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Que valait l'armée dont disposait la monarchie au début de 1789 ? Comment n'a-t-elle pas « éclaté » dès le printemps de cette même année ? Comment expliquer qu'elle ait pu en 1792 fournir à la Nation la doctrine, l'encadrement et l'équipement qui permirent les victoires de Valmy et de Jemmapes ? C'est à ces questions que s'efforce de répondre cet ouvrage, en soulignant la qualité et l'efficacité des hommes qui, de 1763 à 1788, ont travaillé à effacer l'humiliation des guerres désastreuses du règne de Louis XV. Ces hommes, qu'ils aient servi dans les « bureaux de la guerre » ou plus modestement dans le rang, n'étaient pas, dans leur grande majorité, issus d'une caste jalousement isolée de la Nation. Ces soldats provenaient d'une « France militaire » dont la vitalité ne s'était pas démentie au cours du XVIIIesiècle. Tous n'étaient pas, il s'en faut, des mercenaires : on comptait parmi eux d'anciens miliciens, ces « appelés » de l'Ancien Régime. Mais l'esprit de corps, acquis pendant de longues années passées sous les drapeaux du même régiment en avaient fait des professionnels. Insensibles aux courants d'idées qui parcouraient la Nation, ils auraient pu, en 1789, jouer les prétoriens. S'ils ne l'ont pas fait, c'est que, paradoxalement, leurs officiers ne les y ont pas invités. En 1792, l'armée du Roi est devenue celle de la Nation.