MICHELIN
Reference : SVBLIVCN-9782067266278
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782067266278
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Précieux et fort bel exemplaire royal de l’auteur, sur grand papier, relié en maroquin rouge de l’époque aux armes et pièces d’armes du roi de Pologne, Stanislas Leszczinski. (1677-1766). Paris, 1763. 4 volumes in-8, maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs ornés de pièces d’armes dorées, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 196 x 122 mm.
L’exemplaire de l’auteur, le roi de Pologne Stanislas Leszczinski, imprimé sur grand papier de Hollande. Edition originale fort rare ornée d’un portrait de l’auteur par Cathelin d’après Masse et de deux vignettes par Schwab répétées sur les titres des quatre volumes, le tout gravé sur cuivre. Cette édition réunit des œuvres littéraires et philosophiques, ainsi que des lettres et des observations politiques de Stanislas Leszczinski, roi de Pologne de 1704 à 1709, grand-duc de Lituanie, beau-père de Louis XV et souverain des duchés de Bar et de Lorraine. Issu d’une famille aristocratique de Bohême-Moravie installée en Pologne au Xe siècle, Stanislas Leszczinski (1677-1766), riche héritier du palatinat de Posnanie, reçut une éducation extrêmement soignée: solidement formé dans la littérature et les sciences, il parlait et écrivait, outre le polonais, l’allemand, l’italien, le français et le latin et fit le tour des grandes capitales (Vienne, Rome, Paris…) pour compléter sa formation. A vingt et un ans, il épouse la fille d’un magnat polonais, Catherine Opalinska. Le couple eut deux filles: Anne Leszczinska (1701-1718) et Marie Leszczinska, qui épousera Louis XV en 1725. Après avoir dû abdiquer du trône de Pologne après le traité de Vienne conclu le 3 octobre 1735 entre la France et l’empire, Stanislas fut autorisé à conserver sa vie durant le titre de roi de Pologne, tandis que Louis XV lui cédait la jouissance des duchés de Lorraine et de Bar. Stanislas devait embellir Nancy et Lunéville d’édifices superbes et se montrer attentif au bien-être de son peuple. Le prince avait beaucoup d’esprit, il protégeait les sciences et les arts. Il avait réuni à sa cour les littérateurs les plus distingués de l’Europe. Voltaire y demeura quelque temps et la cour de Lorraine formait en quelque sorte une cour philosophe en accord avec l’esprit des lumières de la France du XVIIIe siècle. Stanislas incarnait d’ailleurs pleinement le portrait qu’il a tracé lui-même du philosophe: «Le vrai philosophe, dit-il, est exempt de préjugés, doit connaître le prix de la raison, ne pas estimer les grands états de la vie plus qu’ils ne valent, ni les basses conditions plus petites qu’elles ne sont. Il doit jouir des plaisirs sans en être l’esclave, des richesses sans s’y attacher, des honneurs sans orgueil et sans faste.» Ce recueil des «Œuvres du philosophe bienfaisant» regroupe plusieurs écrits de philosophie, de politique et de morale d’un monarque éclairé du siècle des lumières. Précieux et fort bel exemplaire sur grand papier aux armes de l’auteur, le roi de Pologne Stanislas Leszczinski (OHR 2674, fer n°5 pour un fer approchant) ayant appartenu au cardinal de Choiseul-Beaupré, archevêque de Besançon, prince du Saint-Empire et grand aumônier du roi de Pologne. Il mesure 34 mm de plus que l’exemplaire relié aux armes du roi Louis XV sur petit papier. Provenance: Antoine-Clériade, cardinal de Choiseul-Beaupré (ex-libris armorié); Robert Hoe (ex-libris); Mortimer L. Schiff (ex-libris au verso du premier feuillet de garde dans le tome I); Du Bouvot (ex-libris manuscrit sur le faux-titre); Charles-Maurice de Pourtalès (ex-libris au chiffre «C.M.P»), membre de la Société des bibliophiles françois.
[Paris] Au bureau de la Revue encyclopédique, et chez Sédillot 1831 in-8 de 2 ff.n.ch., xix, 21 pp., 1 f.n.ch. broché, non coupé, couvertures muettes froissées
Nouvelle édition, parue en mars 1831, quelques semaines après celle de Varsovie, et vendue "au profit de la cause polonaise". Émouvant plaidoyer en faveur de la Pologne qui s'était soulevée, en novembre 1830, contre l'occupation étrangère : "Aussitôt que la révolution de Pologne fut connue en France, le bon sens national, la conscience publique, un instinct secret associèrent tous les Français amis de la liberté à la cause polonaise…" (p. VIII). L'auteur, resté anonyme, analyse la situation entre la Pologne et la Russie, et prévoit la défaite des insurgés dans les six prochains mois. Brochure peu commune.
Paris Pierre Aubouyn et Charles Clousier 1699 2 vol. in-12 maroquin rouge, dos à nerfs ornés, décor à la Du Seuil sur les plats, tranches dorées sur marbrure [Rel. de l'époque]
1) 3 ff.n.ch., 454 pp. - 2) titre, 392 pp.Édition originale posthume, rare (l'ouvrage connut une réédition en 1700). François-Paulin Dalairac (1626-1689) avait vécu à la Cour polonaise de Jean III Sobieski (1629-1696) et peut être considéré comme un bon témoin d'une partie du règne : l'essentiel de sa narration concerne la guerre contre la Porte et la victoire de Vienne en 1683. Malgré les nombreux passages concernant la Turquie ottomane et les usages de l'Islam, ce titre n'est cité ni par Blackmer, ni par Atabey.Très bel exemplaire
Chef‑d’œuvre de Gilliers, chef d’office du roi de Pologne, l’un des seuls répertorié relié en maroquin de l’époque à dentelle. Nancy, Abel-Denis Cusson, au nom de Jesus et se vend à Lunéville, chez l’Auteur, 1751. In-4 de 1 frontispice, (2) ff., iii pp., 238 pp., 13 pp. de table, 13 planches gravées dépliantes, pte. déch. restaurée sans manque sur 3 pl., tache en marge de la p. 149. Plein maroquin rouge, dentelle droite dorée ornant les plats, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin à dentelle de l’époque. 257 x 188 mm.
Édition originale fort rare de l’un des grands classiques de la littérature gastronomique française, ornée de 13 planches hors-texte dont Oberlé ne décrivait que la seconde édition. L’originale de 1751 est si rare que Katherine Golden dans sa Gastronomica Bibliography ne décrit aussi que la seconde édition de 1768. «Le Cannaméliste français est un livre très recherché, non seulement par ceux qui s’intéressent à l’histoire de la friandise et à l’art culinaire, mais par les artistes et les orfèvres qui trouvent, dans les planches signées à gauche du dessinateur Dupuis et à droite du graveur Lotha, des modèles de pièces élégantes et gracieuses du XVIIIe siècle, telles que gobelets, gobichons, verres à tiges pour monter un fruit, mettre des neiges, surtouts de table, cafetières d’argent, etc. Ces gravures sont finement exécutées. Le frontispice, qui porte bien le cachet du siècle dernier, n’est pas signé.» (Vicaire, col. 405) « Un des plus fameux traités de cuisine du XVIIIe siècle. La première édition a paru en 1751. Gilliers était le cuisinier du roi Stanislas Leczinski. L'ouvrage est dédié au duc de Tenczin-Ossolinski, premier grand officier de la Maison du Roi de Pologne Mécène de la Cour d'un Nouvel Auguste». C'est un manuel à l'usage des débutants, avec de nombreuses recettes de confitures, pâtes, biscuits, bonbons et nougats, autant de friandises délicates pour lesquelles Gilliers a mis à contribution les travaux de ses confrères de Nancy, Cécile, Travers et Touchard. L'ouvrage présente également un grand intérêt artistique, car inspiré par les grands ornemanistes, il renferme 1 frontispice et 13 planches dépliantes de modèles de vaisselle, verres, gobelets, surtouts de table, cafetières, pièces montées et coupes variées». (Oberlé. Les Fastes de Bacchus et de Comus n°122). Chef d'office et distillateur, à Lunéville, du roi Stanislas de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, Gilliers a dédié son ouvrage au premier grand officier de la maison du souverain, le duc Ossolinski Tenczin, chef du conseil aulique, Mécène de la Cour d'un nouvel Auguste. Dictionnaire historique des mets sucrés, le Cannaméliste tire son nom de l'ancien mot cannamelle ou canamelle, formé de canna et mel (miel), désignant le goût de la canne à sucre. Destiné aux officiers de bouche de la cour de lorraine, le livre évoque les différents aspects de la consommation du sucre, décrit quantité de mets et propose des recettes variées. Dans sa préface, l'auteur indique qu'il y enseigne la manière de confir toutes sortes de fruits, tant secs que liquides, & à l'eau-de-vie ; de faire tous les ouvrages de sucre qui s'y pratiquent, avec la méthode de les servir. Il y a joint la connoissance générale des cuissons du sucre, la manière de faire les Liqueurs rafraîchissantes, les Pastilles, Pastillages, toutes sortes de Neiges, Mousses, & Fruits glacés, avec la méthode de les colorer. Cannameliste vient de cannamelle, mot par lequel les Anciens désignaient la canne à sucre, dont le goût se rapproche de celui du miel, canna et mel. Quant aux gourmands qui recherchent plutôt les moyens de faire bonne chère que les merveilles de verrerie et d’orfèvrerie, le sieur Gilliers, dans le Cannameliste français; leur fournira nombre de recettes aussi délicates que friandes pour satisfaire leur très respectable passion. La belle et curieuse illustration se compose d'1 frontispice, 1 vignette en tête de la dédicace, gravée par Colin, aux armes du duc de Tenczin, et 13 planches hors texte gravées par l'artiste lorrain Lotha d'après Dupuis, non signées ; elles présentent une centaine de figures, de tables montées, surtout, gobelets, verres, pièces d'argenterie, modèles des meubles les plus appropriés au service, etc... Tiré à petit nombre, l'ouvrage ne semble pas avoir connu de diffusion, le tirage original devant être remis en vente à Paris, 17 ans après, avec un titre renouvelé. Précieux exemplaire, l’un des seuls répertorié relié en maroquin rouge à dentelle de l’époque. Cet ouvrage ne se rencontre que très difficilement en première édition et dans une reliure de qualité.
Colmar Jean-Henri Decker s.d. [1778] in-4 dérelié
8 pp.Impression alsacienne qui fait suite à l'enregistrement par le Conseil souverain d'Alsace : à noter que le mot "exemption" remplace dans cet imprimé le terme d'"abolition" employé dans toutes les autres impressions de ces lettres patentes