Glénat Groupe (2/2024)
Reference : SVALIVCN-9782344055977
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782344055977
Bookit!
M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
Virement bancaire, PayPal, TWINT!
Beauchesne Et Ses Fils Paris 1956 In-8 ( 225 X 140 mm ) de 181 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE. Bel exemplaire."Bibliothèque des archives de philosophie" Sixième section, Philosophie moderne - II."Je n'entends pas étudier dans un livre, dont les ambitions ne peuvent être que limitées, toute la vie et toute l'oeuvre de Donoso Cortés. Ce philosophe, un des plus grands dont l'Espagne puisse s'honorer, a été trop profondément mêlé à la vie politique de son temps pour que l'on puisse négliger le retentissement qu'ont eu sur sa pensée les luttes, les conflits et aussi, hélas! les intrigues qui déchiraient sa patrie. Il faut laisser à ses compatriotes le soin de discerner la part de l'évolution personnelle et celle des événements extérieurs sur un homme dont la capacité de réflexion fut égale à la sensibilité. [.] Il savait également discerner les causes et, fil par fil, recomposer la trame des événements dont il avait scruté le sens et anticipé le déroulement. Un heureux équilibre, qui d'ailleurs masquait un eifort continu sur lui-même, assurait à ce sentimental une secondarité qui lui permettait de comprendre les faits et de les éclairer avant d'agir. S'il discerna les failles qui séparent en nous l'action de la pensée, il ne s'en attacha pas moins à les combler. De plus, ilpossédait cette éducation parfaite où s'ajoutent à tous les dons d'une culture raffinée la délicatesse des sentiments et cette capacité de discernement qui n'appartient qu'au coeur. Il souffrit, au plus profond de son âme, des discordes et des révolutions auxquelles il était bien malgré lui mêlé : bien malgré lui, car cet aristocrate, que tout destinait à jouer un rôle de premier plan, souhaitait par-dessus tout de pouvoir se tenir en dehors et au-dessus de la mêlée il aurait pu, étant plus loyal et plus clairvoyant que tant d'autres, diriger - il avait certes l'étoffe d'un chef d'État, - il se borna à conseiller. Il eut le sens du moment où des réformes peuvent être efficaces, et percevait la mesure exacte de ce qu'on peut consentir sans mettre en péril les principes sur lesquels repose la stabilité de l'État. Mais ses conseils furent mal suivis : son esprit conservateur le rendait suspect aux progressistes son souci du bien-être général et de la prospérité des classes déshéritées plaisait peu aux conservateurs. L'ordre social qu'il préconisait était, il aimait à le répéter, fort différent de celui qui régnait à Varsovie. Sa formule : " tout pour le peuple, rien par le peuple " est celle justement qui ne plaît à personne. Elle n'agrée point aux conservateurs qui n'entendent renoncer à rien de ce qu'ils possèdent ou de ce qu'ils acquièrent elle scandalise les démagogues qui entendent surtout éveiller les ressentiments et spéculent sur la misère pour se hisser au pouvoir. [.] Caractérologue avant la lettre, il aperçut même les infiltrations dangereuses du fatalisme musulman dans le catholicisme espagnol: développant, dans son important Discours sur les relations avec l'étranger, cette idée qu'une civilisation ne peut agir vraiment sur une autre qu'en tant qu'elle est en contact avec elle et qu'elle en a elle-même subi l'influence, il voit dans l Espagne la tête de pont de l'Europe vers l Afrique. Ainsi la France pour lui ne peut réaliser sa mission en Afrique que si elle se résout à une entente avec les pays de la péninsule ibérique. Entre la culture française et la vieille civilisation africaine, il y a, selon lui, une solution de continuité géographique, physique, morale [.] On est frappé, en lisant D. Cortés, de constater sa force logique. Les oppositions, les contradictions chez lui ne s'équilibrent pas elles ne sont pas résolues par une dialectique artificielle comme celle de Hegel. Elles suscitent justement les âpres luttes, les conflits incessants dont la trame de l'histoire est faite. Elles ne peuvent être surmontées que sur un plan supérieur. Très vite d'ailleurs, il lui apparut que l'homme livré à ses seules forces ne peut triompher des antinomies qui s'exacerbent au point de le ramener sans cesse à ses origines et, par les excès de la réflexion, à la barbarie spontanée, seule capable de régénérer les civilisations croulantes et perverties."
Anvers, Jan Steels, 1554. Petit in-8 de 349-(11) ff. (mal chiffré, la foliation saute de 72 à 74 puis revient de 97 à 97); basane fauve, dos lisse orné or et à froid, pièce de titre de maroquin rouge, coupes ornées à froid, tranches marbrées (reliure du début du XIXe siècle).
Première édition sous ce titre. C'est une édition séparée de la seconde partie de Historia general de las Indias, du même auteur, publiée à Saragosse en 1552-1553. Francisco López de Gómara a bien connu Hernan Cortès dont il fut le chapelain et le secrétaire dans les dernières années de sa vie. Ce poste lui permit d'avoir accès a toutes sortes d'informations de la part de nombreux voyageurs qui revenaient d'Amérique. Son Historia general de las Indias a très vite été traduite en français puis en italien, mais en novembre 1553, le prince Philippe d'Espagne, fils de Charles Quint et futur Philippe II, en interdit la réimpression et fit confisquer les exemplaires existants, probablement à cause de la trop grande admiration de l'auteur pour Cortès. L'Historia de Mexico est consacrée presque uniquement au Mexique, à la vie de Cortès, à ses voyages et expéditions à Cuba, Saint-Domingue et au Honduras, ainsi qu'à la conquête du Mexique. Elle relate les expéditions de Cortès sur la côte ouest, la découverte et la dénomination de la Californie, le voyage d'Ulloa le long des côtes de la Californie, le voyage préliminaire à Cibola (Arizona) de Fray Marcos de Niza, et l'expédition vers les légendaires cités d'or de Francisco Vázquez de Coronado. Bon exemplaire de cet ouvrage peu commun. Quelques annotations manuscrites en début de volume. Adams, L-1480. — Chadenat, 5548 "ouvrage d'une très grande rareté". — Leclerc, I, 645. — Palau, 141143. — Sabin, 27731.
Suisse, Libraires Associés, 1779, in-8, Front, XVI-471 pp, Basane marbrée de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre fauve, tranches rouges, Deuxième édition française de cette traduction abrégée, par Gratien-Jean-Baptiste-Louis de Flavigny (1740-1783), de l'Historia de Nueva-España de l'archevêque Francisco Antonio Lorenzana (1770), première édition mexicaine des trois lettres ou relations d'Hernán Cortés. La même année a paru une édition à Francfort. Le conquistador rédigea en tout cinq relations, ou "lettres" à Charles Quint : deux d'entre elles ont disparu - la première et la cinquième. Les trois restantes sont données pour être les première (30 octobre 1520), seconde (15 mai 1522) et troisième (15 octobre 1524). Par décision du roi, à la demande de Pánfilo de Narváez, ces écrits, qui ont contribué à la création de l'image héroïque de Cortés, ne seront plus vendus ni imprimés en Espagne, jusqu'en 1749. Frottement, épidermure sur le plat supérieur. Couverture rigide
Bon Front., XVI-471 pp.
Précédées d'une introduction par Louis Veuillot. Reliure demi-chagrin rouge. Dos à nerfs ornés de caissons à froid. Trois tranches jaspées. Intérieur avec rousseurs.Manque le tome 1.
Paris Librairie D'auguste Vaton 1858 Tome 2: 526 pp.Tome 3: 543 pp. In-8 Reliés. Bel ensemble malgré rousseurs. 2 volumes sur 3. EDITION ORIGINALE de la traduction française des Oeuvres de Donoso Cortès.Donoso Cortes fut l'un des plus farouches représentants de la tradition catholique en lutte contre l'idéologie libérale de la première moitié du XIXème siècle.
Bureau de l'administration, rue Saint Roch 41,Paris.. janvier 1879. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 16 pages environ, illustrées de gravures noir et blanc dans le texte. Paginées de 2 à 16.. . . . Classification Dewey : 70.4415-La famille / Semaine et musée des familles
Les révolutions d'autrefois - Fernand Cortès par Genevay,à suivre, illustré d'un cadre de 5 portraits en pleine page des conquérants et leur victime d'après une ancienne estampe (Hernando Cortès, Pietro Alvarado, Gonzalo Di Sandoval, Cristoforo d'Olid et Motezuma Xocojotzin) et de gravures dans le texte (la rixe dans le patio,Vélasquez Cortès et la patrouille, Cortès et Catalina ),à suivre livraison suivante. Nouvelles - la houppelande par Deslys avec gravure dans le texte de la houppelande. Etudes historiques - les étrennes à Rome, à suivre, par Muller, avec gravure dans le texte de la légende d'Anna Perenna. Classification Dewey : 70.4415-La famille / Semaine et musée des familles