Médecine Science Publications (10/2017)
Reference : SVALIVCN-9782257206909
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782257206909
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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A Paris, Chez Laurent d'Houry, M. DC. XC. [1690], in-8 plein veau brun, dos à cinq nerfs, entre-nerfs décorés et relevés à l'or, frontispice, 550 pp. + 19 gravures hors-texte numérotées de I à XIX gravées sur cuivre en noir par Thomassin.Reliure de l'époque, coiffes absentes, coins fortement émoussés, charnières fragilisées (sans trace de déboîtage), plats frottés. Intérieur complet et ferme avec traces de mouillures parfois importante sans atteinte au texte. Assez bon état.
Première édition peu commune de ce célèbre cours d'anatomie qui fut traduit dans plusieurs langues et réimprimé jusqu'en 1765. Si l'on ne doit pas à Pierre Dionis de découverte importante, son Anatomie est le fruit de nombreuses dissections. Il fut le premier professeur à faire des dissections anatomiques en public au Jardin des Plantes. [Hoefer XIV, 293.]
Paris Le Terrain Vague 1957 Petite anatomie de l'inconscient physique ou l'anatomie de l'image Paris, Le Terrain Vague, 1957, 235x190mm, 68p., broché sous couverture imprimée. Frontispice et llustrations dans le texte par Hans Bellmer. Edition originale tirée à 1016 exemplaires. Un des 950 sur papier neige du Marais, celui-ci non numéroté. Bel exemplaire. (100006)
Pas de jaquette Broché 950/1016 Quelques petites rousseurs en couverture et sur les premières pages.
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CAHIER D'ANATOMIE | VOGT, J. D. (copiste); MONNET, Charles (d'après)
Reference : 93334
(1820)
, 1820, in-folio, 42 planches dessinées sur 21 feuillets recto-verso, 22 feuillets de texte, Cartonnage du XIXe s. à la bradel, dos muet, L'anatomie à l'usage des artistes au temps de Théodore Géricault. Jolie copie intégrale du traité d'anatomie artistique dessiné par Charles Monnet (1732-1809) et gravé par Gilles Demarteau (1722-1776), publié dans les années 1770 et 1790 : Études d'anatomie à l'usage des peintres (...) [Paris] rue de la Pelterie, à la cloche, s.d. (premier tirage à la manière de sanguine avant 1776; second tirage en noir c. 1790). L'artiste a signé et daté, en bas du frontispice, "Dessiné par J.D. Vogt d'après le Modèle qui a été fait par Ch. Monnet Peintre et gravé par Demarteau. 1820". Les 42 illustrations sont reproduites à la mine de plomb avec une parfaite fidélité. Les numéros de légende sont inscrits à l'encre. Le texte est retranscrit sur des feuillets à part, et non à l'intérieur de l'illustration. Depuis la Renaissance, l'anatomie constitue le trait d'union entre la médecine et les arts figurés; les peintres et sculpteurs assistent aux dissections, avant des les réaliser eux-mêmes, à l'instar de Léonard. Elle devient objet d'enseignement dans les académies; l'Encyclopédie souligne son rôle primordial: "Les peintres, les sculpteurs devront à l'étude plus ou moins grande qu'ils auront faite de l'anatomie, le plus ou moins de correction de leurs desseins. Les Raphaëls, les Michel-Anges, les Rubens &c. avoient étudié particulièrement l'anatomie. L'étude de la partie de l'anatomie qui est relative à ces arts, est donc nécessaire pour y exceller" (Tarin, in : Encyclopédie, Paris, Briasson, 1751, article "Anatomie"). À l'époque moderne, plusieurs traités d'anatomie artistique sont ainsi publiés et deviennent essentiels pour former les artistes à l'étude du corps, des muscles et du squelette humain: en France, celui de Roger de Piles et Tortebat en 1668 est l'un des plus connus; Edme Bouchardon lui emboîte le pas en 1741; Salvage présente encore en 1812 une Anatomie du gladiateur combattant. Le manuel de Monnet et Demarteau paraît dans ce contexte. Tout comme les autres, il devient l'objet de copies; outre l'exemple de notre manuscrit, nous connaissons celui que conserve la BnF (JF-37-FOL), oeuvre d'un artiste anonyme. Vogt, notre dessinateur, est méconnu; il appartenait à la génération d'un artiste magistral qui, moins de 10 ans auparavant, réalisait lui aussi des copies de Monnet : Théodore Géricault, qui étudia plus que n'importe quel autre peintre de son temps les aspects de l'anatomie de l'homme, afin de donner au public sa plus grande toile, le Radeau de la Méduse (1818-1819). Ses seize études à l'encre d'après Monnet sont conservées à l'École des Beaux Art de Paris (EBA 1009-01 à 16). Beau témoignage de la formation classique des artistes en France; très bel état du papier et excellente conservation des dessins. Couverture rigide
Bon 42 planches dessinées sur 21
Paris, Gautier, Quillau, Lamesle, 1746 (i. e. 1745-1748).
Première édition de la "Myologie". Le plus bel ouvrage de Jacques Gautier d'Agoty. On y trouve sa célèbre gravure de l'Ange anatomique: une femme vue de dos, disséquée de la nuque au sacrum. L'illustration se compose de 20 magnifiques planches imprimées en quadrichromie, d'après un procédé inventé par Le Blon. Elle sont toutes vernies, afin d'imiter la peinture à l'huile. Les exemplaires avec les planches vernies se vendaient plus chers. C'est, après quelques gravures séparées, le premier ouvrage de Gautier d'Agoty et "sans conteste son chef-d'oeuvre, le livre auquel il accorde le plus de soin, tant dans l'invention de ses images que dans le traitement de la technique." (Anatomie de la couleur). De fait, cette "Myologie" est composée, comme l'indique le titre, de deux séries qui ont été publiées séparément : l'Essai d'anatomie en tableaux imprimés qui représentent au naturel tous les muscles de la face, du col, de la tête, de la langue et du larynx, avec 8 planches. - Suite de l'Essai d'anatomie... représentant au naturel tous les muscles du pharynx, du tronc et des extrémités supérieures et inférieures, de 12 planches - dont 11 sur double page. Il a fallu quatre années pour imprimer tout l'ouvrage. On lit au verso du feuillet d'explication de la troisième planche, un achevé d'imprimé de 1745, pour la 8e, 1746 et pour la dernière, 1748. Jacques Fabien Gautier d'Agoty (Marseille, 1716 - Paris, 1785) a travaillé d'après les dissections menées par Joseph Guichard Duverney. Dans les années suivantes, Gautier procédera lui-même à des dissections, avec pour ses gravures, un résultat scientifique et artistique, beaucoup moins convaincant. On a relié dans cet exemplaire, à la suite du titre et des feuillets liminaires de la "Myologie", le titre et l'avertissement de l' "Essai d'anatomie". Les gravures sont en excellent état de conservation. BNF, Anatomie de la couleur, l'invention de l'estampe en couleurs n° 92 et suivants. /// In-folio de (27) ff. de texte., 20 planches, Demi-vélin vert. (Reliure récente.) //// First edition. The "Myologie" is the most beautiful work of Jacques Gautier d'Agoty, remarkable for its striking 20 mezzotints printed in color and varnished in some copies, like this one, to resemble oil paintings. It contains Gautier's most famous engraving, 'l'ange anatomique': a woman seen from behind, dissected from the nape to the sacrum, the muscles of her back stripped out like an angel's wing. In fact, this "Myology" is composed, as stated on title, of two series which have been published separately : 'l'Essai d'anatomie' which shows the muscles of the face, neck, head, tongue and larynx, with 8 plates. And 'Suite de l'Essai d'anatomie' showing all the muscles of the pharynx, torso, arms and legs, with 12 plates - of which 11 on double page. The whole work was printed during four years. This copy was bound with title and avertissement of 'Essai d'anatomie', following title and introductory pages of 'Myologie". Plates are in excellent state of preservation. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
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[JACOB, N-H ; LEVEILLE, J-B ; HUBLIER, Ch.] - BOURGERY, J[ean].M[arc]., Docteur ; JACOB, N[icolas].H[enri].
Reference : 2472
(1840)
Paris, C.A. Delaunay éditeur, Librairie anatomique, Imprimé chez Paul Renouard, Imprimerie Lemercier, Bernard et Cie, 1840. 2 volumes [Texte + Atlas]. Grand In-folio, 33 x 43,5 cm. Reliure en demi-basane havane, dos lisse ornés de filets, titres et tomaisons dorés, plats de papier marbré. Texte : 356 pp., lij, (1 f.) ; Atlas : 1 f. (titre), 82 + 16 planches, feuillets descriptifs intercalaires. Edition originale de ce volume VII du Traité (...) de l'anatomie de l'homme consacré à la médecine opératoire, avec un atlas contenant 98 planches lithographiées, dont 82 numérotées de 1 à 77 et 16, correspondant au Supplément, identifiées par des lettres, de A à P (Généralités des opérations du strabisme, Opérations du strabisme, Opérations du Bégaiement, Opérations sur le pied-bot, Instruments de ténotomie de M. J. Guérin, Divers cas de rétraction de muscles des gouttières vertébrales traités seulement par l'emploi des moyens mécaniques, Méthode de ponction sous-cutanée de M. J. Guérin).L’ouvrage de Bourgery et Jacob tient une place particulière dans l’histoire des atlas anatomiques. Il s'agit d'un projet éditorial très ambitieux à divers titres : -par son ampleur : c'est un in-folio en seize tomes, huit volumes de texte en 2108 pages, et huit volumes de 725 planches lithographiées présentant 3750 figures individuelles, publié en quatre-vingts livraisons échelonnées de 1831 à 1854. -par sa durée : la parution s'est poursuivie durant environ 40 ans, si l'on ajoute à la première édition par Delaunay (1831-1854), celle de Louis Guérin, enrichie de nombreux suppléments de 1867 à 1871. -par ses perspectives : entièrement dessiné d'après nature, à partir de dissections, il a pour objectif non seulement de renouveler l'iconographie du corps humain, mais en outre de porter une dimension pédagogique. Ainsi la partie dédiée à la médecine opératoire détaille-t-elle le matériel, les procédures, les gestes requis et les régions anatomiques concernées pour les différentes opérations, soigneusement décrites. -par la mobilisation de nombreux acteurs et corps de métiers (anatomistes, prosecteurs, médecins, dessinateurs, lithographes, techniciens, imprimeurs, éditeurs, mécènes, libraires, etc.), sous la houlette des deux maîtres d'oeuvre, le médecin anatomiste Jean-Marc Bourgery et le peintre-dessinateur-lithographe Nicolas-Henri Jacob, qui orchestrent l'ensemble en parfaite complémentarité, ce qui est inédit dans ce type d'entreprise, - où existait traditionnellement une hiérarchie stricte entre savants et artistes. L'extrême précision et la qualité technique tout autant qu'esthétique et scientifique des planches ont considérablement marqué les contemporains, qui ont volontiers qualifié le livre de "chef-d'oeuvre". « Qu'il nous suffise de dire ici que l'ouvrage de M. Bourgery est un des plus beaux dont se glorifiera notre siècle. À tous les faits que pouvaient lui révéler les connaissances historiques les plus approfondies, l'auteur y joint des découvertes qui lui sont propres; et il a eu le talent de ramener l'attention des anatomistes sur des particularités entrevues par d'anciens auteurs, mais oubliées, ou même rejetées, par des observateurs moins attentifs que lui. » Ph. Le Bas, « Bougery (J.M.) », dans L'Univers. France : Dictionnaire encyclopédique, vol. 3, Paris, Firmin Didot frères, 1840-1845, p. 247.Ce "monument" de la médecine demeure un ouvrage incontournable, encore recherché de nos jours.
Reliures très frottées, mors du premier plat légèrement fendillé en tête du volume de texte (sans gravité), angles inférieurs des deux plats arrachés sur le volume de planches, rousseurs, taches et pages brunies, une déchirure sans manque ni atteinte au texte p.xlvij du Supplément (restaurée au filmoplast), mouillures marginales relativement importantes en gouttière sur les 50 premiers feuillets et en tête sur l'ensemble du bloc-livre dans le volume de texte, rousseurs éparses et mouillures saines en marge de tête du volume d'atlas, une déchirure sans manque (restaurée au filmoplast au verso) à la planche 77 , sinon exemplaire solide et lisible. Jean-Baptiste Marc Bourgery, né à Orléans en 1797 et mort à Paris en 1849, entre à l’Ecole de médecine de Paris dès 1811. Elève brillant de Lamarck et Laennec, externe en 1815, interne l’année suivante, il obtient notamment, en 1819, la médaille d’or des hôpitaux de Paris. Après avoir exercé en tant qu’officier de santé dans une fonderie de cuivre près de Rouen, à l’issue de son internat, il retourne à Paris en 1827. Il soutient alors sa thèse de doctorat sur « l’emploi des ligatures circulaires des membres dans la plupart des maladies périodiques », qu’il dédie à Guillaume Dupuytren, son mentor. La parution de ces travaux, ainsi que celle d’un Traité de petite chirurgie (1828), rencontre un certain succès. C’est grâce au mécénat du baron Benjamin Delessert qu’il peut ensuite entreprendre, à partir de 1829, son œuvre majeure, le Traité complet de l’anatomie de l’homme, publié entre 1831 et 1854 (le dernier tome, à titre posthume), salué par ses pairs et de nombreuses personnalités intellectuelles et artistiques (Cuvier, Michelet, Delécluze, Claude Bernard, Hirschfeld…). Durant les vingt dernières années de sa vie, tout en se consacrant essentiellement à cet ouvrage monumental, il étudie la respiration, le système nerveux, les structures des poumons, du cœur, de la rate, de la thyroïde, etc. En outre, le docteur Félix Thibert lui avait confié la direction du Musée d’anatomie imitative, qu’il avait fondé rue du Montparnasse : il en réalise certaines pièces en carton-pâte, afin de préciser et moderniser les représentations de diverses lésions viscérales (jusqu’alors fabriquées en cire). Candidat malheureux à plusieurs postes ou fonctions de prestige, il confesse son amertume vis-à-vis de ce manque de reconnaissance dans le huitième volume du Traité (« Aujourd'hui, après vingt ans, je ne suis rien et je n'attends plus rien. J'en ai fini de cette révélation singulière: c'est le cri de vingt ans d'oppression qui m'échappe. Aussi je donne mon exemple à fuir, s'il se trouvait quelque imprudent prêt à se laisser séduire, comme je l'ai fait, par un amour inconsidéré de la science. Au moins, il apprendra de moi que l'ouvrage consciencieux ne mène à rien. Qu'on me pardonne cette plainte, c'est la première, ce sera aussi la dernière. » [pp. II-III]). Bourgery meurt à Passy, en juin 1849, à l’âge de 52 ans, victime du choléra. Nicolas-Henri Jacob (Paris,1782-1871), petit-fils de peintre et fils de menuisier, cousin du célèbre ébéniste Georges Jacob, est l’élève en peinture de Jacques-Louis David, en sculpture, de Dupasquier et Morgan. Entré au service d’Eugène de Beauharnais, à Milan, comme peintre de cour (entre 1805 et 1814), il se fait connaître également dans le dessin et la conception de mobilier, notamment pour Marie Desarnaud ou la duchesse de Berry. De retour en France, il ouvre en 1830 son propre cours de dessin à Paris, après avoir enseigné cet art à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort. Néanmoins, il se passionne très tôt pour la lithographie, technique alors nouvelle, et expose fréquemment ses œuvres aux Salons sous la Restauration (Médaille d’or en 1834). De 1831 à 1854, il s’attelle à la réalisation des planches du Traité complet de l’anatomie de l’homme de Bourgery, devenant un véritable collaborateur scientifique : il dirige une équipe d’une vingtaine de dessinateurs et lithographes, dont Jean-Baptiste Leveillé et Charlotte Hublier (son épouse, peintre également). Il termine sa carrière en partageant son activité entre des expositions lors des Salons et l’illustration en lithographie d’ouvrages scientifiques. Il meurt à Paris, le 31 janvier 1871. Chers clients Abebooks, le poids et le volume important de cet ouvrage entraîneront des frais postaux additionnels, merci de le prendre en considération avant votre achat. 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