Dunod (10/2021)
Reference : SVALIVCN-9782100825189
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782100825189
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Superbe exemplaire dans une spectaculaire reliure de l'époque aux armes et chiffres du Duc et de la Duchesse de Montausier, la célèbre Julie d’Angennes de «La Guirlande de Julie». Paris, Frederic Leonard, 1686. In-4 de (1) f.bl., (4) ff., 687 pp., xlviii pp. (Liste des temples de la religion P.R. Abbatus depuis le règne de Louis le Grand). Suivi de: - Recueil de ce qui s’est fait en France de plus considerable, contre les protestans, depuis la revocation de l’Edit de Nantes. Avec une préface, pour justifier la conduite qu’on a tenue dans ce Royaume, pour porter les Pretendus Reformes à se réunir à l’Eglise. Paris, Frederic Leonard, 1686. (1) f., xcvi pp., puis 47 pp. pour la 4e partie. Maroquin rouge, double encadrement de triple filets dorés à la Duseuil avec fleurons et chiffres dorés aux angles, grandes armes dorées au centre des plats, dos à nerfs richement orné, roulette dorée sur les coupes, tranches dorée, très lég. débuts de fente aux mors, lég. taches sombres au plat sup. Reliure armoriée de l'époque. 253 x 182 mm.
Edition originale de cet important ouvrage sur les conséquences de la Révocation de l'Édit de Nantes envers les protestants. Exemplaire dans lequel on a relié les Ordonnances contre les nouveaux catholiques qui refuseront les sacremens. «On trouve dans cet ouvrage intéressant, page 325 et suiv., un ‘Catalogue des livres condamnés par l’Archev. de Paris’.» (Jacob, Catalogue des livres anciens rares et curieux, 1445) Jacques Lefèvre, controversiste français, né à Lisieux au milieu du dix-septième siècle, mort à Paris le 1er juillet 1716. Ayant embrassé l’état ecclésiastique, il devint archidiacre de sa ville natale, et grand vicaire de l’archevêque de Bourges. Reçu docteur en Sorbonne en 1674, une vive polémique, qu’il soutint la même année contre le père Maimbourg, lui valut une détention à la Bastille, ce qui l’a fait appeler Lefèvre de la Bastille. Il mourut à Paris le 1er juillet 1716. Superbe exemplaire de ce rare ouvrage dans une spectaculaire reliure de l'époque à la prestigieuse, rare et intéressante provenance : aux armes et chiffres C (Charles) et I (Julie) du Duc et de la Duchesse de Montausier. Charles de Sainte-Maure de Montausier (1610-1690), gouverneur du Grand Dauphin (à partir de 1668), élevé dans la religion réformée (qu'il abjura en 1645), s'illustra pour ses faits d'armes (maréchal de camp des armées du roi puis gouverneur de la Haute-Alsace, Saintonge et d’Angoumois à 27 ans) et sa passion pour la précieuse Julie d'Angennes (1607-1671). Fille aînée du Marquis de Rambouillet et de Catherine de Vivonnes, l'"Incomparable Julie", célébrée pour son esprit, sa beauté et sa générosité, fit languir son soupirant pendant 14 ans avant de lui accorder sa main en 1645. Ce dernier avait conçu un recueil de seize madrigaux à la gloire de son aimée "La Guirlande de Julie" rédigés par certains des plus importants auteurs de l'époque (G. de Scudéry, Tallemant des Réaux, Conrart, probablement Corneille, etc.), qui fréquentaient également l'hôtel de Rambouillet. Le superbe manuscrit, calligraphié sur vélin par Nicolas Jarry, orné de fleurs peintes par Nicolas Robert, et relié en maroquin rouge par Le Gascon, est actuellement conservé au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Devenue gouvernante de la Grande Dauphine puis Dame d'honneur de la Reine Marie-Thérèse, elle œuvra en faveur des amours de Louis XIV avec Mademoiselle de La Vallière et avec Madame de Montespan et dut quitter la cour à la disgrâce de cette dernière en 1669. Le Baron de Montausier aurait servi de modèle à Molière pour Le Misanthrope. Les volumes frappés de ce fer et accompagnés du chiffre "CCII" peuvent être attribués tant à la duchesse de Montausier qu'à son mari, Charles de Sainte-Maure. (O.H.R. 451 fers 1 et 3.)
Chemise imprimée 271x210mm contenant une feuille de programme, 12 feuilles et 2 double feuilles «pour» et «contre», 14 p. numérotées «Contre la Peinture».Soit en tout 48p. Programmes des discussions-happenings organisés par Ben dans sa maison de Nice.Paricipations de, Groupe 70, Serge III, Lacheze et Castellas, Serge III, Robert Erebo, Viallat, Sabatier, Uriburu, Robert FilliouClaudio Costa, Daniel Spoerri, Claude Torey, Pincemin. Imprimé par Barma à Nice.(102095)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. Paris, Barrois l’ainé, 1789. Avec approbation de la Société Royale d’Agriculture. In-8 de viii ff. prél., 389 pp., (2) ff. pour l’extrait des registres et l’errata insérés entre les pp. 386 et 388. Extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 relatifs à Parmentier inséré entre les pp. 204 et 205, pte. déchirure sans atteinte au texte p. 273. Demi-veau brun, ornementation rocaille dorée sur le dos lisse, tranches jaspées vertes. Reliure vers 1830. 195 x 125 mm.
Édition originale recherchée du célèbre ouvrage de Parmentier consacré à la culture et à la consommation de la pomme de terre, jusque là abandonnée aux animaux. Vicaire, Bibliographie gastronomique, 657 ; Manquait à Oberlé, Les Fastes de Bacchus et Comus. Élevé pauvrement ainsi que ses deux frères par une mère veuve de bonne heure, Parmentier dut interrompre ses études à dix-huit ans pour entrer en apprentissage chez un apothicaire de Mont Didier puis en 1756 chez un apothicaire de Paris. Il obtint à 20 ans une place d’aide-pharmacien à l’armée de Hanovre en opération dans la guerre de Sept Ans. Fait prisonnier par les troupes de Frédéric ii, c’est en captivité qu’il mangea pour la première fois des pommes de terre, nourriture de base des Prussiens, comme d’ailleurs de la moitié des peuples de l’Europe. Par expérience personnelle donc, il s’assura que cet aliment était bon et sain, qu’il n’était ni fade ni insipide, qu’il ne donnait ni la lèpre ni les fièvres, préjugés que partageait la majorité des Français, à l’exception des paysans des provinces voisines de la Suisse, de l’Allemagne ou des Flandres qui en usaient depuis le xviiè siècle. Mais dans les autres provinces et à Paris, le peuple n’en voulait pas, les estimant tout juste bonnes à en tirer de la poudre à poudrer les perruques. Rentré en France à la signature de la paix en 1763, Parmentier obtint en 1766 le poste d’apothicaire-adjoint aux Invalides ; six ans après, il était nommé pharmacien en chef de cet établissement. La disette et sa suivante la famine frappèrent une fois encore la France en 1770. Ces fléaux incitèrent l’Académie de Besançon l’année suivante à mettre au concours la question : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation ? ». Des sept mémoires reçus par l’Académie, ce fut celui de Parmentier qui remporta les suffrages. Désormais, le « pharmacien humanitaire », comme on l’a surnommé, sera au premier rang des avocats de la pomme de terre. Celle-ci a certes de nombreux défenseurs, mais il est le mieux placé auprès des conseillers du roi et de Louis XVI lui-même pour faire progresser sa culture et sa consommation. Parmentier est avant tout un homme de terrain. C’est un pragmatique qui, avant que Claude Bernard ne les définisse, applique les principes de la recherche scientifique, ne basant ses opinions que sur l’expérience. C’est aussi un précurseur de la publicité. Ainsi engage-t-il le roi et la reine à mettre à leur boutonnière des fleurs de pommes de terre pour prouver l’intérêt que Leurs Majestés portent à cet aliment. Il obtient du souverain un terrain stérile, la plaine de Grenelle dite des Sablons, pour faire la démonstration des facilités qu’offre sa culture. Mieux même, il laisse volontairement voler par le peuple les fruits de la récolte. Il organise autour de Franklin, de Lavoisier et d’autres savants un repas tout en pommes de terre. Tous les apprêts, jusqu’aux liqueurs, consistaient dans la pomme de terre déguisée sous vingt formes différentes, et où il avait réuni de nombreux convives : leur appétit ne fut point en défaut, et les louanges qu’ils donnèrent à l’amphitryon tournèrent à l’avantage de la merveilleuse racine. Grâce aux efforts et à la persévérance de Parmentier, la pomme de terre prit enfin le rang qui lui appartenait parmi nos richesses agricoles. En français dans le texte. Dix siècles de lumières par le livre, pp. 182-183. « Parmentier's earliest investigation, dating from about 1771 [Examen chimique des pommes de terre, 1773], concerned the chemical and nutritive constituents of the potato. This research was soon broadened to include a large number of indigenous plants which he recommended as food in times of scarcity and famine, ascribing their nutritive value to their starch contents. Of all these plants it was the potato that most interested Parmentier, and it is unfortunate that his long and successful campaign to popularize the cultivation and use of the potato in France as a cheap and abundant source of food has tended to obscure his other accomplishments in food chemistry and nutrition” (DSB). “In 1789 the Bastille fell. At the same time, people became aware of the usefulness of the potato. Parmentier's treatise on growing and cooking potatoes was in all good Republican bookshops. It is likely that those providential tubers might have had to wait even longer to get into the recipe books but for war and famine, themselves a recipe for disaster. Parmentier, an army pharmacist, had long been doing his best to explain to the nation that there was nothing like the potato for lining the stomach. Since returning from captivity in 1763, after the Seven Year's War, he had devoted his energies to promoting it. Antoine-Auguste had eaten the strange tuber in his Westphalian prisoner-of war-camp. The Germans of Westphalia called it Kartoffel, and regarded it as good only for pigs and therefore, a fortiori, for French prisoners” (Toussaint-Samat, A History of Food, p. 717). Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. A été relié dans l’exemplaire un extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 publiant une lettre de Parmentier s’inquiétant du froid de l’hiver qui aurait nui aux récoltes de pommes de terre et donnant une recette de pain à base de farine et de pomme de terre.
PARIS MATCH. 24 novembre 1994. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 134 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Pour ou contre Dieu, Guitton, le philosophe chrétien contre Lanzmann, le romancier athée, Didier Van Cauwelaert : j'ai passé mon week end a la campagne a débiter du bois pour ne pas penser au Goncourt, Paule Constant : Mon mari m'a aidée a savoir si mon livre éait compréhensible par tous Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Berger Levrault. 1969. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 84 + 69 pages - ouvrage à deux sens de lecture, un côté ""pour"", un côté ""contre"".. . . . Classification Dewey : 709-Histoire des arts"
Collection pour ou contre n°17. Classification Dewey : 709-Histoire des arts