Paris, Imprimerie nationale, 1920. In-8, 112 pp., broché, couverture originale imprimée (dos fendu, petites taches, insolation).
Reference : 19263
Édition originale de ce recueil de poème, tirée sur un beau papier vergé, non numérotée. Cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Claude Sylve "auteur poétique et profond de La Fièvre bleue". Sylve (normalement orthographié Silve) est le pseudonyme de Philomène de Lévis-Mirepoix, La Fièvre bleue est le deuxième ouvrage qu'elle publie. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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IFRI. 1990. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 424 pages augmentées de quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : patrick wajsmanen guise de présentation...roland dumasla trace de nos pas...michel tatugolfe : le vrai vainqueur olivier royiran : les habits neufs de rafsandjani - Stanley hoffmannbush, deux ans après . pierre milzadoit-on réhabiliter jimmy carter? denise artaudamérique centrale : les cartes de la maison-blanchealberto fujimorile samouraï des andes - françois heisbourg et pierre lellouche faut-il enterrer l’alliance atlantique?renata fritsch-bournazel allemagne : la fin des soupçons.paul mentréeurope : l’écu de l’unité - vassili leontief gorbatchev économiste?françoise thomnations soviétiques : l’impatience de liberté - iouri afanassievdéconstruire l’empireviatcheslav tchernovilUkraine : demain, l’indépendancejeliu jelevles surprises de sofiavictor stanculescuroumanie : le temps des complotshenri lepageeurope de l’est : le tonneau des danaïdesjoñas savimbil’angola dans la zone franc?rony braumanmorale et politique : le baiser du vampire>jackie simónenfants sans frontièresmirko d. grmeksida et relations internationalesdominique nasplèzes et michel rosenheimsida : le naufrage de l’afriquenotes de lecturefrançoise thom, Claude delmas, jean-pierre ferrier, alberto miguez, paul giniewski, claire zonensein, Claude lachaux, philippe doucet, Claude geoffroy, eugène bergabstracts*sinopsis de los artículos Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
[Imprimerie Nationale] - FERVAL, Claude ; [ AIMERY HARTY DE PIERREBOURG, Marguerite ]
Reference : 60832
(1920)
Exemplaire numéroté (n° 102), 1 vol. in-8 br. sous couv. rempliée, Imprimerie Nationale, Paris, 1920, 112 pp.
Bel envoi de Claude Ferval "à Madame Catulle Mendès, au douloureux poète, en affectueuse confraternité". Romancière et poétesse, les qualités littéraire de Claude Ferval (1856-1943) étaient appréciées de son ami Marcel Proust. Etat très satisfaisant (couv. un peu frottée et brunie avec petite fente à un mors, bon exemplaire par ailleurs) pour cet exemplaire de l'édition originale numérotée, tirée sur beau papier vergé.
Arthème Fayard. 1946. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en tête abîmée, Non coupé. 274 pages. Photo-gravure en noir et blanc en frontispîce (portrait).. . . . Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
Ouvrage tiré à 2000 exemplaires num. sur papier Edition Chataigner. Ex. n° 341. Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
Hirt et Cie 1927 268 pages in12. 1927. broché. 268 pages.
Etat Correct-bords de la couv un peu frottée-coiffes abimée-petite inscription sur la 1ère page
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.