‎ROUX (Michel); LASCAULT (Gilbert)‎
‎Dessins‎

‎ Vence, galerie Alphonse Chave, 1983. In-8, non paginé, broché, couverture originale muette, jaquette originale illustrée (dos décollé). ‎

Reference : 18018


‎Catalogue de l'exposition des dessins de Michel Roux à la galerie Alphonse Chave en 1983. Il comporte de nombreuses reproductions en lithographie des oeuvres en noir. Un des 750 exemplaires tirés. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

€120.00 (€120.00 )
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‎Jules MOIZARD (actif au XIXème siècle)‎

Reference : 2970

‎Albums de dessins, carnets de voyages d’un officier de marine entre 1861 et 1867 :Rio de Janeiro , Palerme, La remontée du Nil, Saint Malo‎

‎ 1861 et 1867 Un album de 25 dessins comprenant des paysages animés, maritimes, des études de figures, scènes de genre et un peintre à son chevalet. In 4 oblong 24 x 31,1 cm en cartonnage brun orné d’une composition du le plat supérieur. L’album comporte 25 dessins au rayon noir et estompe. Trois dessins sont sur feuilles collées, importantes rousseurs, taches. La majorité des dessins sont signés ou monogrammés, situés et datés entre 1860 et 1867Joint, cinq petits carnets. Contenu du grand album: - L’album débute par une vue de Bretagne _ Menhir Mochmener- autoportrait du peintre dans sa chambre - Vue de bord de fleuve en France - Une vue de Rio de Janeiro de novembre 1861, Le Corcovado - Rio de Janeiro Botafogo et le Coronado, décembre 1861- Une vue du 26 août 1860- deux autres vues de France - La Lagoa, 13.10.1961- Le pain de sucre, 26.10.1961Le peintre fait lavé ses chevaux dans la mer - La Gabia, 12.7.62- Une excursion à la Loge, 12 janvier 1862- Al campo, 12mars 1862- croquis d’une paysanne - La quinta del Senor Don Alejandro, avril 1862- Ile Fernando de Noronha coté N. E ? 20 octobre 1862- Sous le tropique du Cancer, 29 Octobre 1862- Une marchande de fruits à Rio de Janeiro, 19 janv 1863- (Retour en France) Au camp de St Aubin 1863- Au camp de St Aubin 1863- Exercice militaire - Quatre vues de Bretagne On joint cinq petits albums :-Un album comprenant 49 dessins au crayon noir, figurant majoritairement les environs de Saint-Malo, Trouville, Tréport par le même artiste, certains sont monogrammés, situés et datés entre 1830 et 1852.-Un album comprenant 29 dessins au crayon noir de paysages et études de figures.-Un album comprenant 48 dessins au crayon noir de paysages et vues animées d’Italie et d’Égypte. La plupart des dessins sont situés et datés entre 1873 et 1876-Un album de dessins comprenant 57 dessins au crayon noir figurant majoritairement des études de figures et de sculptures. Certains dessins sont situés et annotés.-Un album de 44 dessins de Cécile Ballot-Moizard, (probablement fille de Jules Moizard) au crayon noir et aquarelle, paysages et scènes intérieures. Certains sont signés, situés, annotés et datés 1916 et 1917On joint :-Trois panneaux : deux vues des Pyramides du Caire et une vue d’un temple, huiles sur panneau du même artiste, signées et datées en bas à droite et en bas à gauche « J. Moizard 1874 » ‎



(CNE)

Phone number : 01 43 54 48 77

EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎BÉRANGER (Pierre-Jean de).‎

Reference : 3041

(1847)

‎Oeuvres complètes de Béranger, truffée de dessins , lavis , lettres , croquis , augmentée de tirages sur blanc avant la lettres , photographie ‎

‎ Paris chez Perrotin & Chez les Marchands de Nouveautés, Paris 1847-1866 Œuvres composites reliés en 6 volumes, grands in 8 en demi maroquin rouge à coins, à longs grains, dos à cinq nerfs ornés au petits fers, filet doré bordant les plats, portant en tomaisons « Chansons I » ; « Chanson II », « Dernière chanson », « Ma biographie », « Musique des chansons », et « Supplément ». Et en queue les dates de 1857 pour les deux premiers volumes 1860 pour les deux suivants, 1865 et 1866 pour les deux derniers. Mors de deux volumes restaurés. Reliure signée de Champs.Exemplaire unique, enrichi 28 dessins et lavis, (19 lavis et 9 dessins) les figures en double états avant la lettre sur chine monté et avec la lettre sur blanc, truffé de deux lettre autographes de Béranger et d’un manuscrit original. Couvertures et dos conservés, truffé de prospectus sur papiers de couleurs, couvertures de livraisons. Les dessins et lavis au sépia et encre de chine sont signés de Penguilly (2), Charles Jacque (2), Lemud (15 dont celui du frontispice), les dessins à la mine de plomb sont par Messieurs Tony Johannot (7) ‎


‎Détail des éditions : • Oeuvres complètes de Béranger. Paris, Perrotin, Éditeur, 1847 (2 vol.). •• Oeuvres posthumes ; Dernières chansons ; de 1834 a 1851 Paris, Perrotin, Éditeur, 1860 (1 vol.). Ces 3 volumes sont truffés de 28 dessins ou croquis originaux qui ont servis à l’illustration de l’édition placés en vis a vis de leur tirages (19 lavis et 9 dessins au crayon) : - Deux par Penguilly au lavis de sépia et encre de chine - Deux par Charles Jacque au lavis de Sepia - Sept dessins par Tony Johannot - Quinze par A. de Lemud au lavis de sépia dont celui du frontispice - Deux dessins à la mine de plomb non signé pour « Les cartes et les gueux », accompagné de l’épreuve à l’état d’eau forte pure inachevée. - Un billet autographe et deux lettre autographes signées (une adressée à l’éditeur Pérotin dans laquelle il évoque un différent opposant Perrotin à Georges Sand)- Un manuscrit autographe signé de la chanson « L’Opinion de ces Demoiselles ». ••• Oeuvres posthumes ; Ma BiographieParis, Perrotin, Éditeur, 1860 (1 vol.)(Comporte en frontispice le portrait en pied de Béranger en double état avant la lettre ainsi que toutes les illustrations en double état)•••• Musique des chansons ; Airs notés anciens et modernes. Paris, Perrotin, Libraire-Éditeur, 1865. (1 vol.)(la couverture conservée date de 1860) •••• Oeuvres complètes de Béranger. Chansons de Béranger ; Supplément. Paris, Chez les Marchands de Nouveautés, 1866. (1 vol.)L’album de supplément (chansons érotiques) n’a été tiré qu’à 175 exemplaires ‎


(CNE)

Phone number : 01 43 54 48 77

EUR2,800.00 (€2,800.00 )

‎DUGOURC, Jean-Démosthène.‎

Reference : LCS-17663

‎Recueil de dessins et aquarelles originaux Recueil de dessins originaux de Dugourc, l'un des grands ornemanistes français à la veille de la Révolution.‎

‎Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution. 6 dessins ou aquarelles de format in-folio, sous maries-louises bleues, regroupés dans une boite-étui en demi-maroquin rouge signée Devauchelle. -Projet de fauteuil en cabriolet vu de trois quarts. Aquarelle, plume et encore noire. 245 x 320 mm. Signé en bas à gauche à la plume « J.D. Dugourc. Inv. Del. Paris », vers 1790. Fauteuil en cabriolet au dossier ovale décoré d’une lionne dans un semis de fleurs. Les accotoirs, dégagés du dossier, sont recouverts d’un motif de palmette, comme le coussin. -Projet de fauteuil de profil et de chaise de face. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support en deux morceaux. 197 x 330 mm. Titre « Fauteuil et chaise pour salle à manger », vers 1790. La chaise décorée d’une lionne est assortie au fauteuil et reprend les mêmes motifs. -Projet de feu à griffons. Pierre noire. Titre « Idées de Bronzes ». 190 x 255 mm. Le feu est orné de deux griffons médaillés, séparés par un autel de feu. Sur l’autel, les initiales des prénoms du Comte de Provence, à qui ces feux étaient destinés. -Projet de girandole à cinq branches. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support. Titre « 24, girandolle ». 225 x 145 mm. Girandole à cinq branches portées par deux grotesques dont le corps terminé en volute est posé sur un socle aux pieds en sabre. Ces figures sont reliées entre elles par des pendeloques de cristal. -Projet de lit à la duchesse. Plume et encre noire, rehaussée de lavis brun et de gouache blanche sur papier calque collé sur le support. Titre « Lit à la duchesse ». 510 x 308 mm. Couronnement décoré de plumets et de petits amours. -Projet de trône. Plume, encre noire et lavis gris. Un aigle, ailes étendues figure au-dessus de l’impériale, un brin de laurier au bec et le pied sur la foudre. Deux pans de rideaux retenus par des trophées tombent de chaque côté du trône aux piétements en forme de sabres courbes entrecroisés ; deux hérons buvant dans une coupe décorent le dossier du trône.‎


‎Recueil de dessins et aquarelles de projets de mobilier et ornements réalisés par Jean-Démosthène Dugourc, l’un des créateurs du néo-classicisme. Un document passionnant publié par M. Anatole de Montaiglon dans « Nouvelles Archives de l’Art français » (1877, p. 367 à 371) nous révèle la biographie de ce célèbre ornemaniste adulé par les Grands sous Louis XVI. « Dugourc est né à Versailles, en 1749, d'un père qui, depuis plus de vingt ans, était contrôleur ordinaire de la Maison de Mr le Duc d’Orléans, premier prince de sang, et jouissait de beaucoup d'aisance. Il montra dès son enfance des dispositions peu communes. A huit ans il dessinait d’après nature des académies; à dix ans il savoit la géométrie, l’architecture et perspective ; à douze, il commençait sa rhétorique au Collège de Jully, le plus célèbre de ceux des Oratoriens, lorsqu’il fut placé près du duc de Chartres pour partager ses études et ses récréations. Là il apprit la physique de l’abbé Nolet et de Brisson, l’histoire naturelle d’Aubenton, la langue française de Chateaubrun et Foncemagne, tous deux de l’Académie Française, l’histoire et l’éloquence du savant auteur du ‘Jeune Anacharsis’, l’abbé Barthélemy. Avec de tels secours il devint à quinze ans un homme que le Comte de Cani, nommé Ambassadeur extraordinaire à Rome, demanda à son père pour l’y accompagner ; mais à peine y étoit il arrivé que la mort de sa mère le força de retourner en France, ayant seulement entrevu cette ville fameuse et vu quelques moments le célèbre Winckelmann, dont l’enthousiasme lui inspira le goût de l’Antiquité, dont il s’est depuis occupé sans cesse. Revenu dans sa patrie, la fortune de son père s’évanouit par la perte d’un long procès, et, d’amateur qu’il étoit, Dugourc devint artiste. Alors la peinture, la sculpture et la gravure devinrent ses délices pendant quelques années jusqu’à ce que M. de Gribeauval, Inspecteur général de l’Artillerie, l’associât à ses travaux militaires dans son Gouvernement de Valenciennes, servant dans le corps Royal du Génie. Dugourc ne put suivre longtemps cette carrière ; les instances de son père le rengagèrent dans celle des arts. L’Antiquité devint alors le but de toutes ses recherches et, dans un ouvrage publié en 1779, il posa les premiers fondements de la réforme totale des costumes théâtraux. Dans le cours des neuf ou dix années qui précédèrent la Révolution, le premier il donna l’exemple d’employer les genres Arabesque et Etrusque, non seulement dans les décorations d’architecture, mais encore pour les dessins exécutés à Lyon par Pernon, ainsi que tous les bronzes et les bijoux présentés en cette Cour par feu Godon ont été inventés et dirigés par lui. Il peut même assurer que tout ce qui s’est fait à Paris de précieux et de recherché pendant cet espace de temps a été conduit par lui et soumis à son examen. Il partagea toujours avec Belanger, son beau-frère et premier architecte de M. le Comte d’Artois, les soins donnés aux bâtimens du Prince de Paris, Maisons, Saint-Germain et Bagatelle, bâtimens dont la dépense s’élevoit annuellement de trois à quatre millions de livres. Il fit de la même manière pour Laborde, banquier de la Cour, et pour Saint-James, Trésorier de la Marine, les deux plus riches particuliers de France, des maisons de plaisance et des jardins du genre Anglais d’une vaste étendue, et pour Mylord Schelburnn, l’un des membres les plus distingués du Parlement d’Angleterre, les projets d’un Muséum très magnifique. En 1780, il devint Dessinateur du Cabinet de Monsieur, frère du Roi, et dirigea les fêtes et les spectacles donnés à Brunoy pour la Reine et le Roy. En 1781, Dugourc fut chargé par S.M. le Roi de Suède de donner les dessins des décorations et des habits pour monter six opéras pour la salle nouvellement bâtie à Stockholm. En 1782, le Grand-Duc de Russie, depuis Paul Ier, étant à Paris, lui fit les propositions les plus brillantes pour l’emmener ; mais, marié depuis peu, Dugourc n’accepta point les offres de ce prince, pour lequel il fit depuis les dessins d’une grande galerie pour la Palais de Camenoïstrof, comme il fit, pour l’Impératrice Catherine II, les projets d’un palais pour le Général Lanscoy, l’un de ses confidents, dont la mort subite empêcha l’exécution. En 1783, la direction des décorations et des costumes de l’Opéra lui fut confiée. En 1784, il devint Dessinateur du Garde-meuble de la Couronne et Intendant des Bâtimens de Monsieur. Enfin, à l’époque de la Révolution, la place d’Inspecteur général des Manufactures de France lui était offerte, et il balençoit à l’accepter parcequ’il préféroit celle de Directeur particulier des Bâtimens du Roi, Jardins, Arts et Manufactures Royales, que la Reine vouloit créer en sa faveur pour soulager d’une partie du travail du Département Mr d’Angivillier, qui en étoit Ordonnateur Général ». Fondateur du néo-classicisme par ses références constantes à l’Antiquité, Dugourc allait insuffler des idées novatrices aux décorateurs, étendre son champ d’investigation à des domaines très divers en faisant aussi bien des suggestions aux bronziers (son projet de feu à griffons) qu’en proposant des modèles aux ébénistes (ses projets de chaise, fauteuil, lit, trône...) et en créant lui-même des motifs de décoration pure. Son projet de fauteuil illustre le génie de Dugourc qui mêlait ainsi intimement références antiques dans les lignes ou les motifs, aux sujets très nouveaux à thème de feuillage ou animalier puisés dans la nature. Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution.‎

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EUR55,000.00 (€55,000.00 )

‎DAUMIER (Honoré) ‎

Reference : 2998

‎Album de 39 dessins au crayon de la serie des « Representans representes »‎

‎ Album romantique de 205x260 mm, relie en basane maroquinee verte portant en super- libros sur le premier plat « Album ». Il se compose de feuillets de papier fort bleu montes sur onglets. Sur le verso de la premiere page, une table des matieres manuscrite.Les dessins au nombre de 39 sont colles a pleine page et certains d’entre eux sont decoupes, amputant une partie du dessin, ou sommairement replies en haut ou en bas. Certains dessins decoupes dans leur partie inferieure laissent deviner des ecritures au crayon qui ont ete otees. Un seul dessin, celui d’Anthony Thouret comporte une legende manuscrite.Le papier utilise est un papier fin, hativement decoupe. La plupart des dessins ont ete plies en deux ou en quatre. Certains semblent avoir ete mis sous enveloppe , certains ont ete dechires en tout ou partie puis recolles avec une bande en papier. ‎


‎L’avenement de la republique en 1848 libere provisoirement la presse du joug de la censure.Une opportunite dont le journal satirique «Le charivari » s’empare immediatement pour entreprendre une charge vigoureuse contre les representants de la nation.Via le crayon feroce de Daumier le journal publie ainsi une galerie de portraits des elus de l’extreme gauche a l’extreme droite.Les «Representants representes». Publie de 1848 a 1849 dans les pages du journal puis sous forme d’album lithographie.La publication se deroulera a un rythme effrene offrant au public souvent pour la premiere fois la binette des representants a une epoque ou la photographie ne circule pas encore dans la presse. L’extreme dexterite d’Honore Daumier, son incomparable talent de dessinateur, atteint ici un sommet.Charles Baudelaire dans les curiosites esthetiques apparu chez Michel epi en 1868 exprima de facon incomparable la puissance singuliere de cette entreprise :« L’artiste y revela une intelligence merveilleuse du portrait ; tout en chargeant et en exagerant les traits originaux, il est si sincerement reste dans la nature, que ces morceaux peuvent servir de modele a tous les portraitistes.Toutes les pauvretes de l’esprit, tous les ridicules, toutes les manies de l’intelligence, tous les vices du cœur se lisent et se font voir clairement sur ces visages animalises ; et en meme temps, tout est dessine et accentue largement. Daumier fut a la fois souple comme un artiste et exact comme Lavater. (...).»Les temoignages de contemporains rapportent que Daumier travaillait a meme la pierre representant a l’envers les personnages.Il n’existait jusqu’a present aucune traces d’un travail preparatoire a ces publications. C’est cette lacune que comble le present album compose de 39 dessins avant impression emanant archives du Charivari.A cet ensemble exceptionnel nous joignons un album imprime sur blanc de la serie des «representants representes» augmente de deux tirages refuses et de sept epreuves sur blanc avant la lettre suivit de la serie de «Physionnomies de l’assemblee» imprimee sur blanc portant un timbre fiscal a 5 centimes. ‎


(CNE)

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EUR40,000.00 (€40,000.00 )

‎HOLBEIN, Hans.‎

Reference : LCS-17870

‎Historiarum veteris instrumenti icones ad vivum expressae Première édition rare de la précieuse suite de 92 figures de l’Ancien Testament gravées par H. Lützelburger sur les dessins de Hans Holbein.‎

‎Première édition de cette superbe suite de 92 belles figures gravées sur bois d’après les dessins d’Holbein. Lyon, Melchior et Gaspard Treschel, 1538.In-12 de 48 feuillets. Maroquin brun, double encadrement de triple filet doré, fleuron feuillagé aux angles, large ovale de pampres de vignes, mosaïque de maroquin vert au centre, dos à nerfs ornés de fleurons dorés et mosaïqués de maroquin vert, double filet or sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Lortic.165 x 113 mm.‎


‎Première édition de cette superbe suite de 92 belles figures gravées sur bois d’après les dessins d’Holbein.La distinction de deux tirages de cette toute première édition a été rendue possible en 1948 par l’étude consacrée par Philip Hofer dans « Holbein’s Old Testament woodcuts », pp. 161-174.« Dans le premier tirage de 1538, Judith, Esther et Job apparaissent respectivement dans l’ordre sur les feuillets I1 verso –I4 recto. Dans le second tirage, Job est en I2 à la place de Judith ».Tel est le cas de notre exemplaire avec la figure de Job replacée à la place de celle de Judith en I2. (Harvard p. 341 avec reproduction).Brunet, III, 252, Suppl. 1646 ; Baudrier 5 p. 175 ; Rotschild, I, 15 ; Duplessis p. 49 ; Green p. 82 ; Woltmann, Holbein, vol. 2 p. 172 ; Didot, Essai, colonne 70-73 ; manque à Fairfax-Murray.De toute beauté, cette suite a été gravée par Hans Lützelburger que Passavant proclame « Le Prince de tous les graveurs sur bois ». (E. Picot. Catalogue James de Rotschild, n°15).Elle contient 4 vignettes en hauteur (63 x 48 mm) tirées de la suite des « Simulachres et historiées faces de la mort », parue la même année et 88 en largeur (59 x 85 mm) d’une gravure excellente attribuée à Hans Lützelburger (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 130).Brunet III colonne 252 mentionne : « Ces planches ont été gravées avec beaucoup de délicatesse d’après des dessins en tout ou partie de la main de Hans Holbein. Les exemplaires en sont fort rares. »Il y a une grande similitude entre les dessins d’Holbein et ceux parus dans la Bible éditée par Pierre Bailly en 1521, ce qui renforce l’hypothèse selon laquelle les bibles lyonnaises subissaient une influence commune.P. Ganz dans « L’influence de l’art français dans l’œuvre de Hans Holbein le jeune » Actes du Congrès d’Histoire de l’art, volume 2, partie I, 1924, pages 292-299, discerne le modèle des « Icones » dans la Bible d’Etienne Gueynard imprimée à Lyon en 1520 et mentionne aussi la Bible de Bailly.Les nombreuses éditions de Jean de Tournes et de P. Eskrich dans les années 1550-1560, dans le même esprit, illustrent le succès de l’édition de 1538, dont les gravures sont chargées « de tout l’humanisme de la Renaissance ».Deschamps (Supplément au Manuel des libraires I, 636) cite des adjudications impressionnantes en regard des prix de l’époque « 700 Fr Yemeniz ; 700 Fr Morante ». L’on trouvait alors des livres de bibliophilie à 10 Fr or.Précieux exemplaire de cette suite très rare, revêtu d’une très élégante reliure mosaïquée de Lortic.Provenance : ex-libris Georges Wendling.‎

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