‎BLAIS (Jean-Charles)‎
‎De mémoire‎

‎ Paris, Atelier Franck Bordas, 1995. In-8, non paginé, en feuilles, chemise et étui illustrés de l'éditeur. ‎

Reference : 16593


‎Édition originale illustrée composée de sept cahiers lithographiés de 42 dessins originaux de l'artiste Jean-Charles Blais. Un des 100 exemplaires signés par l'artiste à la justification. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

€600.00 (€600.00 )
Bookseller's contact details

L'Ancienne Librairie
M. Alban Caussé
3 Rue Pierre l'Ermite
75018 Paris
France

librairie.ancienne.paris@gmail.com

09 78 81 38 22

Contact bookseller

Payment mode
Cheque
Transfer
Others
Sale conditions

conforme aux règles du SLAM

Contact bookseller about this book

Enter these characters to validate your form.
*
Send

5 book(s) with the same title

Reference : 41940

(1770)

‎[Normandie. Lallemant de Maupas (Xavier Richard Félix abbé). Manuscrit]. Mémoire des députés du clergé et de la noblesse de la province de Normandie en forme d’observations sur la réponse des officiers du Bailliage de Rouen et des autres juridictions.‎

‎S.l.n.d. (Rouen, , 1770). Manuscrit in-4 (22 x 29 cm) à l'encre brune de (10)-251-(3) pp. à 28 lignes par page, veau fauve, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge, double filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎


‎Mémoire de l'abbé Lallemant : Un plaidoyer pour les privilèges du clergé et de la noblesse en Normandie sous Louis XV.Le mémoire manuscrit signé par l’abbé Richard-Xavier-Félix Lallemant, notable ecclésiastique de Rouen, constitue un témoignage significatif des luttes d’influence entre les ordres sociaux sous le règne de Louis XV. Né en 1729 à Rouen, l’abbé Lallemant, également connu sous le nom de Lallemant de Maupas, était un érudit, prédicateur et traducteur. Vicaire général de l’évêque d’Avranches et membre de l’Académie de Rouen dès 1767, il consacra une partie de sa vie à défendre les prérogatives du clergé et de la noblesse face aux revendications croissantes des autres corps sociaux.Le contexte du mémoire. Sous Louis XV, les assemblées de notables à Rouen furent le théâtre de tensions croissantes entre la magistrature et les ordres privilégiés. Alors que les officiers du Bailliage de Rouen contestaient la suprématie traditionnelle du clergé et de la noblesse, ces derniers portèrent leur cause devant le Conseil du Roi. Pour répondre aux objections formulées par les officiers du Bailliage, l’abbé Lallemant rédigea ce mémoire, qui joua un rôle décisif dans l’issue de cette dispute.Le document permit au clergé et à la noblesse de maintenir leurs privilèges dans les assemblées municipales, comme en attestent les Lettres Patentes du 22 février 1770. Ces lettres confirmèrent leur préséance en matière de rang, de suffrages et de signatures, établissant un précédent juridique en faveur des ordres supérieurs, malgré l’édit de juillet 1766, auquel il fallut déroger pour parvenir à cette décision.Un plaidoyer inspiré par Montesquieu. L’analyse de Denis de Casablanca (Montesquieu, p. 527) souligne l’influence des idées de Montesquieu, et en particulier de L’Esprit des Lois, dans l’argumentation de l’abbé Lallemant. Celui-ci rattacha les prérogatives du clergé et de la noblesse aux principes fondamentaux de la monarchie française, insistant sur la nécessité des privilèges et l’importance de l’honneur, piliers du régime monarchique. Il opposa ces principes aux caractéristiques du despotisme, où les pouvoirs intermédiaires, incarnés notamment par la noblesse, n’existent pas.Un manuscrit non imprimé, mais conservé et étudié. Le mémoire ne fut jamais imprimé, mais plusieurs copies manuscrites furent réalisées à l’époque, dont une est conservée à la Bibliothèque Mazarine sous le titre : Prérogatives et dignité du clergé, de la noblesse et de la magistrature. Mémoire des députés du clergé et de la noblesse de la province de Normandie en forme d’observations sur la réponse des officiers du Bailliage de Rouen et des autres juridictions.L’abbé Lallemant : Une figure du clergé érudit. Outre ses activités politiques, Richard-Xavier-Félix Lallemant fut un auteur prolifique, traduisant notamment Les Fables de Phèdre en 1779. Exilé en Angleterre pendant la Révolution française, il retourna à Rouen après la réorganisation de l’Académie de Rouen, qu’il présida à nouveau avant sa mort en 1810.Le mémoire de l’abbé Lallemant demeure un exemple frappant des tensions sociales sous l’Ancien Régime et un témoignage de l’effort intellectuel pour défendre un ordre politique et social en voie de transformation. Cette controverse, bien que secondaire à l’époque, peut être vue comme un prélude aux bouleversements majeurs qui marqueront la fin du XVIIIe siècle.Gaston Lavalley, Catalogue des Manuscrits de la Bibliothèque Municipale de Caen, 1880, n°88. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎[DUPATY (Charles)].‎

Reference : 41871

(1786)

‎Mémoire justificatif pour trois hommes condamnés à la Roue.‎

‎Paris, de l'Imprimerie de Philippe-Denys Pierres, 1786. In-4 de (2)-251 pp. Suivi de :LEGRAND DE LALEU (Louis-Auguste). Discours de M. de Laleu qui a signé le mémoire attribué à M. Dupaty à l’ordre des avocats qui l’avaient ajourné au 6 de ce mois par le ministre du Bâtonnier pour que le Sieur eut à rendre compte de sa conduite. Manuscrit de (3) pp. Relié en tête : LACRETELLE (Pierre-Louis). Mémoire pour le comte de Sanois, ancien aide-major des gardes françoises, sortant de Charenton, où il a été détenu pendant neuf mois, contre ses accusateurs. Paris, de l'Imprimerie de Cl. Simon, 1786. In-4 de 190 pp. Supplément au mémoire du comte de Sanois contre ses accusateurs. Pièces extraites du journal qu'il a écrit pendant sa détention. Paris, de l'Imprimerie de Cl. Simon, 1786. In-4 de 55 pp.4 pièces reliées en 1 vol. in-4, demi-basane blonde, dos à nerfs (reliure moderne). ‎


‎1. Édition originale. Mémoire grâce auquel l’avocat général au Parlement de Bordeaux Dupaty, arracha à la mort trois habitants de Chaumont convaincus de vol aggravé et condamnés au supplice de la roue. « J’attaque l'arrêt qui les condamne dans la forme et dans le fond par les quatre propositions suivantes : la condamnation a été prononcée au mépris des formes prescrites, sans même que les corps du délit fussent constatés, la condamnation a été prononcée sans aucune preuve que les accusés fussent coupables, la condamnation a été prononcée contre la preuve de l'innocence des accusés, la condamnation a été prononcée avec une partialité manifeste de la part des premiers magistrats ». Il ajoutait cet exorde au roi : « Sire, en implorant un autre Code criminel ce n'est point des nouveautés que l'humanité vous demande ni une opération difficile qu'elle vous propose ». Pourtant son mémoire fut condamné par le Parlement de Paris à être lacéré. Dupaty y perdit la considération de ses collègues et devint un paria au sein de son Parlement. Mais, le 30 juillet 1787 un arrêt du Conseil du Roi réhabilitera les condamnés et ils furent libérés en décembre 1787, quelques mois avant la mort de Dupaty.Peignot, Dictionnaire des livres condamnés au feu, II, p. 216 ; Conlon, XXII, 86:1183 ; Michel Foucault, Surveiller et punir, 2008, pp. 73-75.2. Édition originale des deux pièces judiciaires établies par le jeune avocat Pierre-Louis Lacretelle pour Jean-François-Joseph Geffrard de La Motte, comte de Sanois (1723-1799) accusé de dilapidations de biens puis interné à Charenton en conséquence d'une lettre de cachet sollicitée par son épouse. Incarcéré neuf mois durant, le comte de Sanois intenta sitôt libéré un procès contre sa femme ; cette affaire qui embrasa l'opinion publique en 1786 devint le procès des lettres de cachet donc du despotisme avec à sa tête Lacretelle dont le redoutable « Mémoire pour le comte de Sanois » fut un nouveau coin enfoncé dans l'édifice de l'Ancien Régime - quelques mois auparavant, il avait publié son fameux Discours sur le préjugé des peines infamantes avec ses Réflexions sur la Réforme de la Justice criminelle (1784). L'affaire se termina par une transaction entre les époux : elle renonça à ses accusations ; il renonça aux biens de Madame contre le versement d'une rente, et s'exila à Neuchâtel. Cachet ancien "Institution St. Joseph, Mesnil (Seine-Inf.)" ; ex-libris moderne. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR450.00 (€450.00 )

‎ROZIER, abbé François.‎

Reference : LCS-17550

‎Mémoire sur La meilleure manière de faire & de gouverner les Vins de Provence, soit sur l’usage, soit pour leur faire passer les mers. Ouvrage utile à tous les pays de vignoble. Qui a remporté le prix, au jugement de l’Académie de Marseille, en l’année 1770. Edition originale de la plus grande rareté de cet excellent mémoire sur l’art de faire les vins de Provence.‎

‎Cette dissertation, sur l’art de faire le vin, est tout entière basée sur les expériences de son auteur ; c’est un vrai manuel pour les propriétaires de vignobles dans le Midi. A Lausanne, et se trouve à Lyon chez L. Rosset et à Paris chez Le Jay, 1772. In-8 de viii pp., 350 pp., (1) f. de table, (1) f. d’errata, 3 planches dépliantes. Pte. mouillure sans gravité en marge sup. Conservé à toutes marges, broché et non rogné. Brochure de l’époque. 217 x 135 mm.‎


‎Édition originale de la plus grande rareté de ce mémoire sur l’art de faire les vins de Provence. Simon, Bibliotheca Gastronomica, 1315 (Paris) ; Simon, Vin, 16 ; Dartois, II, 476 (Paris). Inconnu de Vicaire, Bitting, Schraemli. Le présent exemplaire appartient au premier tirage, paru avant que les fautes listées dans l’errata ne soient corrigées. « Cet excellent ouvrage remporta le prix de l’Académie de Marseille en 1770. Outre une étude sur les cépages rouges et blancs implantés en Provence, l’auteur y a ajouté une dissertation sur les moyens employés pour renouveler une vigne, une dissertation sur les usages économiques des différentes parties de la vigne et une dissertation sur les vaisseaux propres à contenir, à perfectionner le vin, et sur les objets qui y ont rapport. François Rozier, né à Lyon en 1734, fut un agronome célèbre. Successivement docteur en théologie, directeur de l’école vétérinaire de Lyon, il fut aussi curé constitutionnel sous la Révolution, et membre d’un grand nombre de Sociétés de botanique. Il mourut en 1793, tué dans son lit par une bombe. Simon 1315 – Lambert 381 – Inconnu de Vicaire, Bitting, Schraemli. » (Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, n°936) « En 1796, l’Académie de Marseille proposa la solution de cette question : ‘Quelle est la meilleure manière de faire et de gouverner les vins de Provence, soit pour l’usage, soit pour les transporter par mer ?’. Rozier concourut ; son Mémoire plein de vues nouvelles et de faits importants fut couronné. Cette dissertation, sur l’art de faire le vin, est tout entière basée sur les expériences de son auteur ; c’est un vrai manuel pour les propriétaires de vignobles dans le Midi. Ce Mémoire, d’abord imprimé dans le recueil des travaux de l’Académie de Marseille, fut ensuite réimprimé en 1772, avec trois dissertations du plus grand intérêt : la première, sur les moyens employés pour renouveler une vigne ; la seconde, sur les usages économiques des différentes parties de al vigne ; et la troisième, sur les vaisseaux propres à contenir, à perfectionner le vin, et sur les objets qui y ont rapport. » (A. de Boissieu, Eloge de l’Abbé Rozier, p. 13) L’illustration se compose de trois planches gravées dépliantes in fine montrant des instruments œnologiques. Ce livre très rare manque à presque toutes les collections et les rares bibliographies qui le citent ne connaissent pour la plupart que le tirage de Paris paru postérieurement sans le feuillet d’errata. Précieux exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges, broché et non rogné.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎BERGASSE (Nicolas).‎

Reference : 3450

(1788)

‎Mémoire pour le sieur Bergasse, dans la cause du sieur Kornmann, contre le sieur de Beaumarchais, et contre le Prince de Nassau.‎

‎[], [], 1788. In-8 broché de (4)-VIII-150 pp., couverture dominotée de l'époque. ‎


‎Édition originale. Deuxième mémoire de Bergasse dans l'affaire Kornmann qui fait suite au Mémoire sur une question d'adultère, de séduction et de diffamation, pour le sieur Kornmann contre la dame Kornmann, son épouse… 1787. « Kornmann, banquier à Strasbourg, avait épousé, en 1774, une jeune personne, riche et belle, du canton de Bâle, âgée seulement de quinze ans. Les six premières années avaient été heureuses, mais les mœurs très légères de Kornmann et ses mauvaises affaires apportèrent le trouble dans sa maison. Il commença par obtenir une lettre de cachet et fit enfermer sa femme. Celle-ci, parvenue à recouvrer sa liberté, forma une demande en séparation de corps contre son mari. Alors celui-ci lança contre elle une accusation d'adultère et nomma pour complices le premier syndic de la ville de Strasbourg, nommé Daudet de Jossan, Beaumarchais, le prince de Nassau, et même M. Lenoir lieutenant de police. Mme Kornmann et Daudet furent décrétés d'ajournement personnel, Beaumarchais et le prince de Nassau furent assignés pour être ouïs. Kornmann avait confié sa défense à Duverryer. Bergasse, avocat de Lyon, fit un mémoire qui eut un grand succès. La première partie est un récit fait au nom du sieur Kornmann ; la seconde partie, sous le titre de Réflexions, est un beau travail, où l'écrivain défend avec énergie les droits de la famille et la sainteté du mariage. Poursuivi en diffamation, Bergasse fit un second mémoire pour sa défense. Un jeune avocat, Bonnet, venait à peine d'être porté sur le tableau, lorsque les conseils de Mme Kornmann le chargèrent de sa cause, au mois de janvier 1789. Delamalle plaida pour Daudet, Martineau pour le prince de Nassau, et Raimbert pour Beaumarchais. Cette cause fut pour le jeune orateur Bonnet l'occasion d'un véritable triomphe. Il sauva sa cliente. » (Joachim Gaudry, Histoire du barreau de Paris depuis son origine jusqu'à 1830). ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR300.00 (€300.00 )

‎SANOIS (Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de).‎

Reference : 11680

(1786)

‎Journal du Comte de Sanois, depuis le 4e . may 1785. jusqu’au 25 janvier 1786. Mémoire dicté à Besançon la nuit du samedy 7. au dimanche 8 de may 1785. en continuant le dimanche 8. à deux bas officiers prisonniers comme lui dans les prisons militaires de cette ville Nota. Ce mémoire a été remis par le captif à M. Gilbert président de la Chambre de vacation à Charenton le 21. 7bre 1785 et retiré du greffe de Me Fremin Greffier où cette pièce était demeurée, après l'élargissement du prisonnier.‎

‎, , 1786. Manuscrit in-folio réglé (22 x 32,5 cm) de (2)-162 pp., quelques feuillets laissés vierges, vélin sur ais de bois (reliure de l’époque). Titre manuscrit sur le plat supérieur à l'encre du temps : Journal du Comte de Sanois sortant de la Maison de force de Charenton où il a été détenu au secret depuis le 4. may 1785 jusqu'au 25 janvier 1786. Premier cahier. Mémoire dicté à Besançon (suivi sur le dos, en long :) Journal manuscrit du comte de Sanois May 1786 7bre 1787. ‎


‎Le Comte de Sanois et son Journal : Une Plongée Historique au Coeur des Lettres de Cachet. Le journal manuscrit de Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois, représente un témoignage rare et précieux des abus de pouvoir sous l'Ancien Régime en France. Ce document, rédigé entre mai 1785 et janvier 1786, est bien plus qu'un simple récit autobiographique : il est une protestation poignante contre les lettres de cachet, ces instruments de justice arbitraire qui permettaient l'incarcération sans procès.Dans cet article, nous explorons les événements qui ont conduit à la rédaction de ce journal, son contenu et son impact historique. En mettant en lumière les luttes personnelles du comte de Sanois et leur résonance sociopolitique, nous espérons offrir un aperçu complet de cette époque tumultueuse.Le Contexte Historique : Les Lettres de Cachet. Les lettres de cachet, symbole du despotisme royal, permettaient au souverain d'ordonner l'emprisonnement d'un individu sans procès. Bien que souvent utilisées pour écarter des opposants politiques, elles étaient également exploitées dans des conflits familiaux ou financiers, comme ce fut le cas pour le comte de Sanois.Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard était un aide-major des Gardes françaises et chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Accusé de dilapidation et de banqueroute frauduleuse, il fut enfermé à la maison de force de Charenton sur demande de sa propre famille. Cette détention arbitraire souligna les abus systémiques des lettres de cachet, offrant une illustration tragique de leur utilisation dans des affaires privées.Le Journal du Comte de Sanois : Une Déclaration de Défense. Une Rédaction en Captivité. Le comte de Sanois a commencé la rédaction de son journal en mai 1785, alors qu’il était emprisonné à Besançon. Ce mémoire fut dicté à deux officiers prisonniers comme lui, reflétant une volonté farouche de préserver son histoire et de préparer sa défense. Revu et corrigé après sa libération en janvier 1786, le manuscrit présente un récit organisé et soigneusement structuré en chapitres thématiques, chacun abordant un aspect de sa vie ou de son procès.Une structure précise. Le journal est divisé en plusieurs chapitres qui abordent les accusations portées contre lui, les conflits familiaux et financiers, ainsi que les épisodes marquants de sa vie. Voici quelques-uns des chapitres les plus notables :Accusations et Répliques : Une réfutation détaillée des charges de dilapidation et de banqueroute frauduleuse.Conflits Familiaux : Des descriptions poignantes de sa relation tendue avec sa fille et ses frères cadets.Procès et Transferts : Les étapes de son emprisonnement et de sa détention à Charenton.Vie Privée et Mariage : Des réflexions sur sa femme et les événements marquants de leur union.Un témoignage unique. Le manuscrit, relié sur ais de bois, est à la fois une pièce historique et un instrument de défense. Il illustre la volonté de Sanois de faire entendre sa voix, même en captivé, contre des accusations qu’il considérait comme infondées.Un procès au service d’une cause plus grande. L’Intervention de Pierre-Louis de Lacretelle Le comte de Sanois bénéficia de l’assistance de Pierre-Louis de Lacretelle, un jeune avocat et écrivain brillant. Lacretelle publia en 1786 un « Mémoire pour le comte de Sanois sortant de Charenton », qui attaquait directement l’usage des lettres de cachet.Cet écrit transforma une affaire privée en un sujet de débat public, exposant les dérives des pratiques judiciaires de l’Ancien Régime. Les arguments de Lacretelle, présentés avec éloquence et conviction, furent déterminants pour sensibiliser l’opinion publique.Une Affaire Politique. Le cas du comte de Sanois devint rapidement emblématique d’une lutte contre l’arbitraire royal. En effet, la critique des lettres de cachet était à l’époque un sujet de discorde majeure entre les défenseurs des libertés individuelles et les partisans de l’absolutisme monarchique. En portant cette affaire devant le tribunal de l’opinion publique, Lacretelle et Sanois contribuèrent à affaiblir la légitimité de ces pratiques.Impact et héritage. Une Victoire Symbolique. Bien que l’affaire n’ait pas conduit à une suppression immédiate des lettres de cachet, elle a joué un rôle clé dans leur abolition en 1790. Le courage de Sanois et l’habilité rhétorique de Lacretelle ont contribué à l’effritement progressif de l’autoritarisme royal.Un Héritage DocumentéLe journal du comte de Sanois reste aujourd’hui une source inestimable pour les historiens. Il offre un aperçu unique sur les luttes d’un individu face à un système oppressif, tout en éclairant les dynamiques sociales et juridiques de la fin de l’Ancien Régime.Le cas de Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois, révèle les failles d’un système judiciaire où les libertés individuelles étaient sacrifiées sur l’autel de l’autorité royale. Son journal manuscrit, à la fois confession et plaidoyer, est un témoignage éloquent de l’injustice de son époque.Aujourd’hui, ce document inspire par sa force et rappelle l’importance de la lutte pour les droits fondamentaux. En donnant la parole à ceux qui furent réduits au silence, l’histoire du comte de Sanois continue de résonner comme un appel à la justice et à l’équité. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR10,000.00 (€10,000.00 )
Get it on Google Play Get it on AppStore
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !