Paris, Durand, 1753. In-8, (2)-XIII-(3)-XXIV-215 pp. plein veau raciné, dos à cinq nerfs orné, tranches carmin (petits frottements sur la reliure).
Reference : 14810
Deuxième édition. Complet des 14 planches dépliantes en fin d'ouvrage (gravées sur cuivre). * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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P., Mariette, 1731 ; in -12. 12ff. - 461pp.-3ff. Nombreux schémas in-texte. Basane brune marbrée, dos à nerf orné, pièce de titre en maroquin rouge, roulettes dorées sur les coupes. Accidents aux coiffes, épidermure avec petit manque sur le second plat, 2 coins frottés. Intérieur frais.
Mention de cinquième édition revue et corrigée. Le Père Lamy (1640-1715) est un oratorien originaire du Mans. Il devient professeur de philosophie et de rhétorique aux collèges de Saumur puis d'Angers, mais il prend partie pour le philosophie de Descartes et sa doctrine, ce qui lui vaut un procès et une condamnation du Conseil d'Etat en 1675. Il est alors exilé à Grenoble. Le cardinal Le Camus lui permet de retrouver un poste d'enseignant au Collège de Grenoble. Il publie alors plusieurs traités, un de rhétorique, un autre sur la mécanique, et un sur "La grandeur en général". Les "Elémens de géométrie" paraissent pour la première fois en 1680. Mais en 1684 il fait, dans ses "Entretiens sur les Sciences", l'apologie des thèses de Descartes, ce qui lui vaut d'être appelé à Paris puis exilé à Rouen. Ses traités scientifiques seront cependant bien reçus et plusieurs fois imprimés.
Paris, Ballard, 1764 ; 2 vol. in-8. VIII-2ff. non chiffrés-480 pp. - 1 planche. / Titre-VI-568 pp. - 25 plancheshors-texte. Basane vert bronze, dos à nerfs ornés, pièces de tiitre en maroquin rouge, pièces de tomaison en veau blond, encadrement de roulette dorée sur les plats du tome 1, même roulette à froid sur le tome 2, filets dorés sur les coupes, tranches marbrées. Coins émoussés et dos légèrement décolorés, si non bel exemplaire. Vignette ex-libris "Henriette Durat" sur les contreplats et ex-libris manuscrits de la même "Mlle Henriette de Durat 1801" sur les titres.
Mention de troisième édition (la première en 1749 et 1750 pour les deux premières parties, une troisième partie, "Eléméns de mécanique statique" sera publiée en deux volumes en 1751-1752). L'ouvrage provient de la bibliothèque de Marie Marguerite Henriette de DURAT, fille (d'un second lit) de Jean François de DURAT 1736-1830 (Comte de Durat, Gouverneur de l'Ile de La Grenade, Chevalier de Saint louis) et de Constance de DURAT (1745-), mariée en 1803 à Pierre Marie Victorin MOURINS d'ARFEUILLE. Ce dernier avait hérité de son père du chateau et de l'Hôtel d'Arfeuille à Felletin (Creuse), où il vivait avec son épouse Henriette, née de Durat, érudite et passionnée de sciences, élève de Jean-Baptiste Delambre à l'Académie royale des sciences. Elle réunissait dans son salon de l'Hôtel d'Arfeuille (l'actuelle mairie de Felletin) les notables de la région. Henriette, en avance sur son temps, était une féministe convaincue." (Delphine Méritet, Histoire creusoise, N° 6 Felletin. La Montagne 05/02/12)L'Hôtel d'Arfeuille à Felletin : "Cet hôtel, datant vraisemblablement de la deuxième moitié du 18e siècle, aurait été acquis et restauré par le comte Yves d'Arfeuille et son épouse Charlotte-Mayeule du Buisson de Mouzon, vers 1775, pour leur servir de résidence d'hiver ; des aménagements intérieurs furent réalisés au cours des années suivantes, à l'initiative de leur fils le comte Victorin d'Arfeuille et son épouse Henriette de Durat ; cette dernière, très érudite, passionnée par les sciences, finançant de nombreuses sociétés savantes, réunissant dans son salon les notables de la région, aménagea au rez-de-chaussée (bureau du maire actuel) une très importante bibliothèque dont subsiste aujourd'hui un élément daté 1790 (une armoire à deux corps, intégrée dans le lambris de revêtement). L'édifice est devenu la mairie de Felletin. (https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA23000315)
s.l, s.n, XVIIIe s, in-4, [103 ff.], Basane brune de l'époque, dos à nerfs et fleuronné, Beau manuscrit, non signé et non daté, rédigée d'une belle écriture, bien lisible, à l'encre brune. Il contient deux parties : La première constitue un traité d'arithmétique et de mathématiques générales, comportant un traité de la grandeur (opérations sur les grandeurs et du rapport des grandeurs) Le seconde est un traité de géométrie, Élemens de géométrie, beaucoup plus étendu : lui-même comportant deux parties, la première consacrée aux lignes, figures planes et superficies ; la seconde aux corps et figures solides. L'ouvrage est illustré de nombreux dessins marginaux, soigneusement exécutés à l'encre et rehaussés au lavis, notamment de jolis petits paysages illustrant les Principes de la longimétrie (Des élémens de géométrie, première partie). Les dernières pages du manuscrit sont manquantes. Reliure usée. Bel état intérieur. Couverture rigide
Bon [103 ff.]
Titre calligraphié en rouge et noir, daté 1729 et signé de Fontenay, 114 feuillets de texte (au recto et au verso), 25 planches gravées dépliantes. Superbe manuscrit sur papier vergé fort. Un article signé Jean-Benoit Krumenacker publié en 2019 par Interfaces / Fonds ancien BU Lyon titré Les œuvres d’un mathématicien du Grand Siècle : Joseph Sauveur donne toutes les informations sur cet ouvrage qui ne fut jamais imprimé.Joseph Sauveur (né à La Flèche en 1653, mort à Paris en 1716), mathématicien et physicien, reste surtout connu pour ses recherches et publications sur l’acoustique musicale, des recherches dans lesquelles Jean-Philippe Rameau puisera les fondements de sa théorie. Sauveur a enseigné les mathématiques au Collège de France en 1686 et fut également le professeur de mathématiques des ducs de Bourgogne, d’Anjou et de Berry, les trois fils du Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV. Ce traité, jamais imprimé, fut rédigé à leur intention. Il fut, ainsi que ses autres cours élémentaires de science, copiés et utilisés au XVIIIe siècle. “Le catalogue des manuscrits de l’enseignement supérieur, Calames, signalait déjà cinq manuscrits des œuvres de Joseph Sauveur : deux Elemens de Géométrie à l’usage des enfans de France (Paris, École militaire ms. 49 et Paris, CNAM ms. 76), un Traité d’Arithmétique (...) et deux Abrégé de Mécanique (...) Ce grand nombre de copies manuscrites, en particulier dans les collections de la bibliothèque Diderot de Lyon, rend bien compte du succès de ces manuels scolaires qui eurent une grande importance dans l’enseignement des mathématiques au XVIIIe siècle (...) On trouvait au XVIIIe s. des séries de ces planches gravées destinées à compléter les manuscrits.” Krumenacker. Ce manuscrit, le troisième connu après les deux de l’École militaire et du CNAM est signé de Fontenay et daté de 1729. Il s’agit sans doute de André CHEVAL de FONTENAY (Montcenis 1674 - Autun 1755), avocat et châtelain de la châtellenie de Montcenis, Lieutenant Général de Police de la ville d’Autun et trésorier des états de Bourgogne. En 1725 il avait changé son patronyme Cheval en celui de Fontenay.Le volume porte l’ex-libris armorié et gravé de son fils ANNE-PAUL DE FONTENAY (Autun 1732 - 1790) qui fut député de la noblesse et premier maire d’Autun.
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Paris, chez Saillant & Nyon, Libraires 1772 In-8 20 x 12,5 cm. Reliure de l’époque veau havane, dos à nerfs encadrés de petits fers dorés, XIII-291-293 pp., table à la fin de chaque partie. Reliure sensiblement frottée, coiffes arrachées, intérieur correct. En l’état.
Etat correct d’occasion