‎PHARMACOPOEA -‎
‎Pharmacopoea Germanica. Editio Altera.‎

‎Pharmacopoea Germanica. Editio Altera. Deutscher der lateinischen Ausgabe zu Grunde liegender Entwurf. (Deutsche Ausgabe).‎

‎ Berlin, R. von Decker's Verlag Marquardt & Schenck, 1882, gr. in-8°, xii-356 pp, reliure demi-chagrin noir à coins, tranches marbrées, dos manquant, sinon bon état. Texte en allemand‎

‎La Pharmacopée est le recueil à caractère réglementaire des matières premières autorisées à entrer dans la composition des médicaments. Cette Pharmacopée germanique vit le jour en 1872. Cette édition datant de 1882 est la seconde. — "Le premier congrès pharmaceutique s'est réuni a Brunswick en 1865. La question principale qui fixa l'attention de cette assemblée fut le problême de la Pharmacopée universelle. Tandis que dans les siècles précédents chaque ville de quelque importance se glorifiait d'un codex medicamentarius local, le dix-neuvième siècle a fait disparaitre toutes ces pharmacopées qui n'étaient en vigueur que sur un domaine de quelques lieues. Des villes avoisinantes, éloignées l'une de l'autre de 3 a 4 heures, avaient leurs propres codes et lorsque dans une de ces villes un remède était prescrit, on n'était pas assuré de la teneur en principes actifs si l'on faisait préparer l'ordonnance dans la ville voisine. Le dix-neuvième siècle nous débarrassa de cette confusion. Mais le congrès de Brunswick craignant de ne pas aboutir à bonne fin en préconisant directement la Pharmacopée universelle, se borna a favoriser l'idée d'un codex germanique, qui pourrait aboutir en quelques années à l'unité des médicaments dans les pays allemands. Sept ans après apparut en effet la première édition de la "Pharmacopoea Germanica" et les avantages qui furent obtenus dans ce vaste empire auraient du faire espérer que l'uniformité salutaire jaillirait dans tous les millieux intéressés. La question mise à l'ordre du jour du congrès de Brunswick ne fut pas résolue en une fois. Elle apparut de nouveau au congrès de Paris de 1867 où on discuta les moyens de composer un formulaire légal universel pour les médicaments officinaux dont il importe d'établir l'uniformité de composition dans toutes les pharmacies du monde civilisé. Dans ce codex universel il fallait adopter le système métrique et, pour la rédaction, la langue latine..." (M. van Ittalie, Compte-rendu du XIe Congrès international de Pharmacie, 1913) ‎