Paris, Atelier Julien Martial, 2011. Poème-objet constitué d’un leporello octogonal inséré à la base d’une sculpture de jambe féminine posée sur un socle de carton (diam. 25 cm, H. 80 cm).
Reference : awd-1161
Tirage unique à 16 ex. numérotés et signés.
Actualités
M. Daniel Azoulay
15, rue Gay-Lussac
75005 Paris
France
00 33 (0)6 72 07 91 06
Conditions de vente conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne
Liège, De Avanzo et compagnie, éditeurs, 1838. 1590 g In-4, demi veau bleu à petits coins, décors aux coiffes et sur les nerfs, [2] ff., 74 pp.; [2] ff., xii-256-[xiii à]xvi pp.. 100 planches hors-texte par Hibon. Réédition à l'adresse de Liège de celle parue à Paris en 1827. Ancienne étiquette au bas du dos. Frottements, coins usés, rousseurs et quelques salisssures. . (Catégories : Architecture, )
Tahiti 20 & 25 juillet 1903 | 10 x 15.50 cm | 7 pages sur 2 doubles feuillets
Double lettre autographe de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Sept pages rédigées à l'encre noire sur deux doubles feuillets.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Longue lettre évoquant le 14 juillet à Tahiti et les murs amoureuses des femmes tahitiennes. «Ce n'est pas un 14 Juillet qu'on célèbre aussi; mais cette mémorable journée dure 8 jours. C'est horriblement Européanisé; n'importe, c'est un prétexte à s'extérioriser et pendant de longues promenades, de garden-party, à se frôler à des tas de jeunes corps, souples, légèrement ambrés de par leur hérédité semi-canaque...» On décèle ici l'importance des idées de pureté raciale chez Victor Segalen qui prolongera dans les Immémoriaux et dans sa nouvelle intitulée La Marche du feu ses théories concernant le métissage, selon lui dernier fruit de la conquête coloniale. Il ne semble cependant pas appliquer à lui-même les principes ethnographiques qu'il développe et s'étend, comme à son habitude, sur ses aventures sexuelles avec les indigènes: «Car j'ai quitté pour un temps la Vahiné Tahitienne pur-sang, comme beaucoup trop lointaine de notre race.» Depuis son arrivée à Tahiti en janvier 1903, Segalen entretenait en effet une relation avec une jeune tahitienne du nom de Mara. Leur relation est arrivée à son terme: «Ma première épouse [Mara] ayant été expédiée dans son île - et y étant restée - j'ai hospitalisé durant une quinzaine une petite fille perdue, noceuse, éreintée de spasmes, d'alcool et de phtisie prochaine. [...] Puis je l'ai, elle aussi expédiée aux Pomotou où elle avait, comme maîtresse de négociant, une situation beaucoup plus stable à posséder.» Ce passage s'avère également être un document précieux concernant les murs sexuelles des Tahitiennes: «Je n'ai trouvé qu'une seule fois en rentrant chez elle, un canaque couché dans son lit. Je lui en ai fait doucement l'observation: elle m'a répondu que j'avais une demi-heure de retard, qu'elle était persuadée que je l'avais moi aussi trompée, et tenait à me le rendre immédiatement; et qu'enfin elle ne s'était pas mise nue pour se donner à lui, mais avait gardé sa chemise, ce qui est ici une marque de haute décence. Je n'avais donc absolument rien à dire.» Segalen déplore pourtant le manque de docilité et l'émancipation de la gent féminine locale, rendue possible par la présence des colons: «Elles seraient parfaites, ces filles brunes à longs cheveux lisses, aux longs cils, à la peau veloutée, si, au lieu d'un siège en règle, de pourparlers et d'atermoiements, elles vous suivaient d'un geste, ainsi qu'autrefois elles s'exécutaient. Mais nos prédécesseurs les ont beaucoup trop gâtées. Elles sont de strictes maîtresses, afidèles (alpha privatif), fausses, égoïstes, et, cela va sans dire, fort peu intellectuelles, voire même intelligentes. A quoi bon, dès lors, avoir pour eux [sic] les égards qui seyent [sic] à une amante toute proche de nous, soumise, dévouée, comme on est plus certain de trouver dans les Espèces féminines moins éloignées de la nôtre.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Axel Springer Presse. 2004. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 193 pages. Nombreuses photos en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : 18 destinations inédites pour sortir des sentiers battus / Les dents de sagesse ? Elles ne servent à rien / Elles ont fait l'amour avec une femmes : elles témoignent / La méditation, un remède contre le stress /... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
[Monaco], Raoul Solar, 1946 in-4, 147 pp., [2] ff. n; ch., texte autographié sur le recto des ff., avec des illustrations dans le texte, broché sous couverture rempliée, dans double emboîtage cartonné. Emboîtage défraîchi.
Un des exemplaires numérotés à la presse sur pur fil Johannot (1193/3300). Édition originale, faite à partir du manuscrit.L'ouvrage se veut la reproduction exacte des réflexions couchées au jour le jour sur le papier à la fin d'une liaison qui semble avoir charrié autant d'ennui que de bonheur : "Oui, elles et toi : les autres femmes et toi - pas comparativement -. Mais il n'en reste pas moins que toutes ces réflexions me sont venues à l'esprit durant notre aventure. Car, ou bien tu m'as fait penser aux autres, ou bien tu m'en as fait souvenir. Or donc, ce petit livre est l'histoire de ton règne."On se doute que la verve de l'auteur se combine ici avec sa profonde science des femmes pour donner, sous des habits négligés comme un peignoir du matin, une enfilade de perles délicieusement rosses. "Elles croient volontiers que parce qu'elles ont fait le contraire de ce qu'on leur demandait, elles ont pris une initiative".Mais comme analysait si bien Geneviève de Séréville (madame quatrième) : "Parler des femmes et de l'amour n'est-il pas devenu, pour lui, une sorte de jonglerie dans laquelle son cœur ne joue aucun rôle, mais seulement son aisance dans l'ironie, son goût excessif du paradoxe". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
LA TABLE RONDE. 2007. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 139 PAGES. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
""" Pourquoi, dans la religion catholique, les femmes sont-elles toujours silencieuses, effacées et dévouées ? Pourquoi ne sont-elles pas autorisées à prêcher dans les églises, comme le fit au douzième siècle Hildegarde de Bingen ? Pourquoi leur parole inspirée, leurs élans mystiques passent-ils pour suspects, alors qu'au cours de l'histoire chrétienne de grandes figures telles que saintes Geneviève, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne furent consultées et louangées par les papes de leur temps ? Pourquoi, deux mille ans après le geste bouleversant du Christ qui, à la Résurrection, choisit de se montrer en premier à Marie-Madeleine, pourquoi l'Eglise de Pierre refuse-t-elle l'autorité spirituelle et la parole prophétique de la femme et ne conçoit-elle le sacré qu'au masculin, à l'exception de la Vierge Marie ? La mission féminine se réduit-elle aux soins maternels, à la compassion pour les faibles et les malheureux ? A-t-on délibérément oublié la Sagesse propre à la femme accomplie, qui n'a pas besoin de l'ordination pour éclairer le monde ? Tendrement polémique, cette Lettre propose une magnifique méditation sur le Féminin Transcendant qui se manifeste à travers la Bien-Aimée du Cantique, la figure médiévale de la Dame, ou encore Marie de Magdala et la femme "" revêtue de soleil "" de l'Apocalypse. Mais elle peut se lire aussi comme un petit traité des ânesses, des mules et autres bêtes rétives. "" Classification Dewey : 200-RELIGION"