Paris * Librairie Hachette * 1876 * Relié, cartonnage décoré bleu nuit et or de l'éditeur, tranches cirées, in-12 (17,5x11cm) de 316 pages Ouvrage de la "Bibliothèque des Merveilles" illustré de 22 vignettes sur bois gravées par P. Sellier, longuement légendée, la plupart hors-texte
Reference : 671535
Patrick Vaisson
M. Patrick Vaisson
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Exemplaire relié en maroquin rouge aux armes et au chiffre du roi. A Paris, de l’Imprimerie Royale, 1670.Grand in-folio de (4) ff., 43 pp., (1) f.bl., (1) f., 47 pp., (1) p., 8 planches sur double page. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de chiffres couronnés, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées.560 x 405 mm.
Premier tirage de ce merveilleux recueil d’estampes exécuté par ordre de Louis XIV pour célébrer sa gloire à travers les arts décoratifs. Brunet, II, 727 ; Lipperheide, 3757 ; Catalogue de la Bibliothèque Pichon, 473. Le Cabinet du roi est l’œuvre du jeune Louis XIV qui voulait proclamer sans plus tarder sa puissance et sa gloire, et, dans ce but, faire connaître la somptuosité des fêtes qu’il donnait et les richesses de ses palais. Le 22 décembre 1667, un arrêt du Conseil décidait donc de faire graver les plans et élévations des maisons royales, les représentations des objets précieux qui les décoraient ainsi que des animaux et plantes de toutes espèces. Puis Colbert décida de faire reproduire par la presse le premier grand manuscrit réalisé pour le souverain qui venait d’être achevé : les Devises pour les tapisseries du Roi. C’est en 1663 que la petite académie qui venait d’être fondée par Colbert fut chargée de choisir les emblèmes, avec légendes appropriées, qui devaient figurer sur les tapisseries commandées par le roi pour ses appartements de Versailles. Ces emblèmes firent l’objet d’un luxueux manuscrit daté de 1668, pour le Cabinet du roi : 32 médaillons peints sur vélin par le miniaturiste Jacques Bailly et texte écrit par Nicolas Jarry. Le manuscrit fut l’objet de cette somptueuse édition avec des gravures en taille-douce par Le Brun et Sébastien Le Clerc. « Ce volume contient 3 fontispices gravés par Bailly et Sébastien Le Clerc, 8 grandes planches d’après Le Brun, gravées par Sébastien Le Clerc et Goyton, 10 fleurons, culs-de-lampe, grandes lettres par Sébastien Le Clerc et Bailly, et 32 figures d’emblèmes, avec des vers français de Perrault, Chapelain, Charpentier, etc., au bas de la planche » (Brunet). Magnifique volume orne des tapisseries commandées par le roi Louis XIV pour ses appartements de Versailles, relié à l’époque en maroquin rouge à ses armes et à son chiffre.
[divers imprimeurs] Petit in-4 demi-basane rouge titrée Oeuvres Complètes E. Van Drival. Plats de couverture de brochage conservés. Editions originales. Exemplaire de l'auteur qui s'était fait relier l'ensemble de ses publications sous ce type de reliure. 1°L'œuvre d'Arras ou l'opus Atrebaticum, Imprimerie Impériale (1863 / 1864) 13pp. / 2°Les tapisseries d'Arras (Extrait du bulletin monumental), Paris chez Derache et Caen, chez A. Hardel, 1863, 12pp. in-8 / 3° Les tapisseries d'Arras. Etude artistique et historique. Arras, 1864, A. Courtin, imprimeur de l'Académie. VII-193pp.-1f. / 4° Des tapisseries d'Arras. Conférence faite à la salle des cours publics d'enseignement supérieur. Extrait de la revue d'Art Chrétien. Arras, 1867, Rousseau-Leroy, éditeur. 31pp. Ensemble en parfait état. Les quatre textes portent la signature manuscrite de l'auteur. Le chanoine Van Drival (1815-1887), érudit, amateur d'art religieux, historien et philologue fut directeur du grand séminaire d'Arras, secrétaire général de l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras. Membre titulaire de la Société des antiquaires de la Morinie etc.
[divers imprimeurs] In-8 demi-basane rouge titrée Oeuvres Complètes E. Van Drival. Exemplaire de l'auteur qui s'était fait relier l'ensemble de ses publications sous ce type de reliure. Le plus souvent les couvertures de brochage sont conservées. 1° Bulletin monumental 1853 , séances tenues à Arras par la Société française pour la conservation des monuments les 27 et 29 août 1857 13pp. / 2° Consécration de l'église d'Oisy 16pp. / 3°De l'origine et des sources de l'idolatrie. Paris, Duprat, 1860. 58pp. Tirage à part des Annales de philosophie chrétienne/ 4°Etudes sur le rituel funéraire des anciens égyptiens (in Annanales de Philosophie chrétienne Septembre 1861 11pp. /5°Rapport sur la visite faite par les membres du congrès à l'église de Saint-Eloi de Dunkerque. Cean, chez Hardel, 1861, 12pp. / 6°Rapport fait à l'académie d'Arras par l'abbé Van Drival sur un ouvrage intitulé : De l'art chrétien dans la Flandre par M. L'abbé Dehaisnes. 28pp. / 7°Du symbolisme dans le culte et dans l'art. Discours de réception de M. L'abbé Van Drival. A. Courtin. Arras. 1862. 30pp. / 8°Le Missel depuis le moyen-age jusqu'à nos jours. Paris, A.W. Schulgen, 1862, 16pp. / 9°Rapport sur l'ouvrage de M. Dancoisne, Numismatique Bethunoise 10pp. / 10° Les tapisseries d'Arras Paris, Derache, 1863, 12pp. avec : Etude sur les tapisseries d'Arras, 13pp. 11°Polémique sur les tapisseries d'Arras : Recherches historiques sur les anciennes tapisseries d'Arras par M. Proyart 30pp. avec Réponse deM. Van Drival 10pp. / 12°Rapport sur le concours d'histoire de 1864 12pp. / 13°Discours prononcés sur la tombe de M. Harbaville Arras, A. Courtin, 1866, 11pp. / 14°Rapport sur le concours d'histoire de 1865 9pp./ 15°Bénédiction de la chapelle de la citadelle d'Arras 8pp./ 16°Rapport sur le concours d'histoire 11pp./ 17°Courtes notices selon l'ordre du calendrier sur les Saints les bienheureux, les personnages pieux qui ont honorés ou qui ont vécu dans le diocèse d'Arras. Arras, typographie Rousseau-Leroy, 1868, 130pp./ 18°L'abbé de Seiwol, réponse à M. de Linas. Arras, 1868, Alphonse Brissy, 1868.8pp. Le chanoine Van Drival (1815-1887), érudit, amateur d'art religieux, historien et philologue fut directeur du grand séminaire d'Arras, secrétaire général de l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras. Membre titulaire de la Société des antiquaires de la Morinie etc.
Dijon, éditions Faton, 2010. In-4 oblong, 456 pp., cartonnage éditeur de toile rouge, jaquette originale illustrée.
Monographie consacrée aux tapisseries de Louis XIV. Elle est abondamment illustrée de reproductions en couleurs. Bel exemplaire. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
, Brepols - Harvey Miller, 2005 Hardcover , 343 p., 153 b/w ill. 16 colour ill., 245 x 297 mm, Languages: French, fine copy !!. ISBN 9782503516684.
The subject of this book is tapestry, with a particular focus on the function and use of hangings, and on the eventuality or necessity of owning them in the modern world. It is thus viewed from an angle warranted by an inquiry into the determination of the object. The relationship of that object to the place for which it was intended or in which it is used is a crucial point, for, by its very nature, tapestry can be easily moved and can take on a new meaning in a different setting. This apparent truism is rendered complex by the specific characteristics of tapestry, which places any analysis in the dual perspective of furnishings on the one hand and of large-scale architectural decor on the other and touches at the same time on the sociology of art and its reception. The point of departure for this study is the celebrated Barberini family, which assumed a prominent position within Roman nobility by virtue of the authority of Urban VIII, who was elected Pope in 1623. Patrons of the Arts and Letters, the Pope and his nephews, Cardinals Francesco and Antonio Barberini, as well as Prince Taddeo, brought together more than nine hundred tapestries to adorn their sumptuous palaces and to decorate churches for ceremonial occasions. The sources drawn on consist of a vast ensemble of archival documents (inventories, records of payments and correspondence) from the Vatican Library. The first two parts deal with the problem of individual taste for a given type of object, tapestry in the present case. They pay particular attention to the manifestations of the Barberini?s interest in it, to their admiration for such and such a hanging, and to their private commissions. They inquire into the significance of the foundation of the family tapestry works by Cardinal Francesco Barberini. The third part is based on a discussion of the daily use of the tapestries in palaces, but also of occasional use for events on festive or ceremonial occasions outside, in the streets of the city, or in churches. This part in fact attempts to answer the question as to the way in which, in a hierarchical and codified society, an interest in a given art form can be expressed in interior decoration in a way that allows awareness of its specific characteristics. The fourth part is concerned with the notion of patrician collection and the dispersion of the latter. Nearly two-thirds of the extant tapestries have been localized in the United States, in the museums of Boston, New York, Philadelphia, Cleveland, Flint, Minneapolis, San Francisco, etc., Charles M. Ffoulke, a Washington collector, having bought an important lot from the Barberini family in 1889. The fifth and last part analyses the process of tapestry-making, with special emphasis on the drawing up of models and cartoon. Urban VIII and Francesco Barberini were particularly attentive to the quality of the design and of the weaving itself, carried out in the most famous workshops of Brussels, Paris and Rome. It has thus been possible to reconstitute the elements of an aspect of the Barberini taste on the basis of a study of their tapestries. Pascal-Francois Bertrand is Professor of Art History at the Universite de Pau et des Pays de l?Adour. Le propos de ce livre est de mener une reflexion sur la tapisserie, en portant principalement l?attention sur la fonction et l?usage des tentures, sur la contingence ou la necessite d?en posseder a l?epoque moderne, une question motivee par une interrogation sur la determination de l?objet. Quel est le rapport instaure entre l?objet et le lieu pour lequel il a ete concu ou dans lequel il est utilise, car le lieu peut changer en raison de la nature de la tapisserie qui est aisement transportable, de maniere a en renouveler le sens? Cette question, simple en apparence, est rendue complexe par la specificite meme de la tapisserie qui place son analyse a l?intersection de deux champs d?etude, celui de l?ameublement et celui du grand decor, touchant ainsi a la fois a la sociologie de l?art et a sa reception. Cette etude a ete menee a partir de l?exemple des Barberini, une illustre famille qui s?est imposee au sein de la noblesse romaine par l?autorite d?Urbain VIII, elu pape en 1623. Protecteurs des lettres et des arts, le pape et ses neveux, les cardinaux Francesco et Antonio Barberini et le prince Taddeo, ont rassemble plus de neuf cents tapisseries pour meubler leurs somptueux palais et decorer les eglises lors des fetes et grandes ceremonies. Elle repose sur un vaste ensemble de sources documentaires (inventaires, livres de comptes, correspondance) de la Bibliotheque vaticane. Les deux premieres parties touchent a la notion de gout d?une personne pour un type d?objet en particulier, la tapisserie dans le cas present. Elles s?attachent aux manifestations de l?interet des Barberini pour ce type d?objet, a leur admiration pour telle ou telle tenture, a leurs commandes particulieres. Elles s?interrogent sur le sens de la fondation par le cardinal Francesco Barberini d?une manufacture familiale de tapisserie. La troisieme partie repose sur l?analyse de l?usage des tapisseries au quotidien, dans les palais, et aussi de maniere ponctuelle lors de manifestations, a l?occasion de fetes et de ceremonies, a l?exterieur, dans les rues de la ville, et a l?interieur des eglises. Elle est motivee par la question de savoir comment dans une societe hierarchisee, codifiee, un interet porte a une expression artistique peut etre ressenti dans la decoration d?interieur et de quelle maniere afin d?en percevoir sa specificite. La quatrieme partie a trait a la notion de collection gentilice et a sa dispersion. Pres des deux-tiers des tapisseries subsistantes ont ete localisees aux Etats-Unis d?Amerique, dans les musees de Boston, New York, Philadelphie, Cleveland, Flint, Minneapolis, San Francisco, etc., car, en 1889, Charles M. Ffoulke, collectionneur de Washington, avait achete un important lot de tapisseries aux Barberini. La cinquieme et derniere partie analyse le processus meme de fabrication des tapisseries, en s?attachant plus particulierement aux phases de l?elaboration des modeles et des cartons, Urbain VIII et Francesco Barberini etaient tres vigilants a la qualite du dessin, et au tissage proprement dit dans les plus fameux ateliers de Bruxelles, de Paris et de Rome. C?est une partie du gout des Barberini qui a ainsi pu etre reconstituee a partir de l?etude de leurs tapisseries.