Paris 1962 Paris, Galerie de Marignan, 1962, 210x135mm, une double page pliée contenant une feuille de calque imprimée.(103733)
Reference : 103733
Préface-collage ou menu déchiré en belle vue de Marguerite et Jean ARP datée de janvier 1926, un collage en couleurs de Georges Hugnet.La feuille de calque insérée est imprimée d’une phrase-jeu de mot de Marcel Duchamp : « Il arrange or, jus n’y est. » (Hilarant Georges Hugnet ). Etat neuf.
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Le Petit Conseil de Genève, scandalisé par l’irrévérence et la gauloiserie des propos condamna l’imprimeur à l’amende et s’apprêtait à défendre à l’auteur de publier de tels écrits, lorsque celui-ci mourut. Au Dezert, Imprimé aux despens de l'Autheur, 1630. In-8 de (6) ff. titre compris et 308 pages, infime manque de papier en marge de la p. 67 sans atteinte au texte, pte. mouillure claire dans le coin inf. de 5 ff. sans gravité. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Capé vers 1860. 161 x 96 mm.
Edition originale collective de troisième tirage, la première renfermant les quatre parties, la quatrième paraissant ici en édition originale. Tchemerzine, I, p. 174. Cette édition présente la particularité suivante : la distinction typographique entre l’u et le v est observée dans le texte, bien qu’elle ne le soit pas dans le titre. L’adresse « Au Dezert » serait celle de Pierre Aubert à Genève. La publication de ce volume fit condamner son imprimeur à l’amende et à la prison sur un arrêt d’avril 1630 du Petit Conseil de Genève, avec injonction de détruire toute l’édition. Ce roman satirique est composé, pour la plus grande partie, de dialogues entre le baron de Faeneste, soldat vaniteux et fanfaron, et le seigneur d’Enay, homme bon, simple et modeste, « Faeneste » en grec signifie Apparence tandis qu’ « Enay » représente l’Etre. Le soldat s’exprime dans un français mêlé de dialecte gascon, tandis que le seigneur parle en termes nobles et choisis. « Le baron revient de la guerre et rencontre Enay, humblement vêtu. Le soldat prétentieux fait l’éloge de la vie guerrière, mais Enay discute ses théories pour lui montrer par de solides arguments, et avec beaucoup de finesse, le malheur d’une existence vécue au jour le jour avec, pour seul but, le succès immédiat. De dialogue en dialogue, l’auteur raconte les aventures de Faeneste : son arrivée à la Cour, ses amours et ses duels, ses exploits surprenants se terminant en fumée. Enfin les souffrances infligées au peuple par l’homme d’armes sont condamnées, ainsi que l’ambition de dominer par la force, même au déni de toute justice. La satire contre le catholicisme à l’occasion du séjour du baron en Italie, et particulièrement à Rome, tient dans l’œuvre une place importante. Les discussions sur le baptême, sur les prêtres, sur les miracles et sur les Limbes, révèlent les intentions polémiques de l’auteur, huguenot réputé et sévère pour la mémoire d’Henri IV, « apostat » par politique. L’œuvre se termine sur l’éloge ironique de l’impiété. » « Par sa double vocation de soldat et d’écrivain calviniste, Agrippa d’Aubigné s’est progressivement imposé comme une figure de premier plan dans la littérature française de la Renaissance. Sainte-Beuve, déjà, voyait en lui « l’image abrégée de son siècle », jugement que la critique moderne s’accorde à confirmer, tant il est vrai que le destin de l’individu, tout comme la marque de son œuvre demeurent inséparables des violentes contradictions du temps des guerres civiles. A la fois acteur et témoin d’une époque particulièrement tourmentée, celui que l’on a trop souvent assimilé au seul poète des Tragiques laisse derrière lui un corpus impressionnant d’écrits, dont on commence seulement à mesurer la pleine diversité. Que ce soit par les formes poétiques ou celles, non moins riches de la prose : la satire, le pamphlet, l’histoire, le roman, l’autobiographie, le traité politique, la méditation religieuse, la controverse et la correspondance constituent quelques-uns des genres privilégiés, où s’expriment les convictions et le génie d’un écrivain hors de pair. Il ne manque que le théâtre à cette œuvre puissante et protéiforme, qui joue pourtant de la mise en scène la plus ostentatoire et finit par désigner son auteur comme un des représentants les plus expressifs du baroque français du XVIe siècle. Il faudra attendre Victor Hugo pour retrouver une telle énergie et une telle variété d’inspiration dans notre littérature. Cette verve se retrouve en partie dans Les Aventures du baron de Faeneste, sorte de roman picaresque, où se croisent les influences de Rabelais et du Don Quichotte, et dont les deux premiers livres parurent en 1617, le troisième en 1619 et le quatrième en 1630. Faite pour rire et divertir, l’œuvre offre une série de dialogues et d’anecdotes qui mettent en scène, un gentilhomme poitevin, Enay (être, en grec) et un aventurier gascon Faeneste (paraître). Le principal élément comique procède du contraste de ces deux caractères, l’un le Poitevin (c’est-à-dire d’Aubigné lui-même) ne tenant compte que des faits et de la vérité, le Gascon, au contraire, tout aux apparences et aux rodomontades débitées dans un langage coloré qui intervertit savoureusement l’usage des consonnes b et v. Le gentilhomme champêtre au reste, n’ignore pas la cour, où se rend l’aventurier pour y faire fortune ; il y est allé plusieurs fois et les croquis de courtisans et de petits maîtres qu’il esquisse à l’occasion, sont d’excellentes caricatures. Les mœurs des laboureurs poitevins revivent également en ses propos, dans une foule d’anecdotes rustiques et gaillardes. Le Petit Conseil de Genève, scandalisé par l’irrévérence et la gauloiserie des propos, condamna l’imprimeur à l’amende et s’apprêtait à défendre à l’auteur de publier de tels écrits, lorsque celui-ci mourut. » Le plus vif intérêt de l’œuvre réside dans la vivacité de la description et dans le portrait très aigu de la France du début du XVIIe siècle. Précieux exemplaire finement relié en maroquin rouge signé de Capé.
1942 Neuchatel, A la Baconnière, 1942; in-8° broché, couverture rempliée crème imprimée en bleu et rouge; 141pp. Illustré de photographies contrecollées dans le texte à pleine page ou dans le texte. Exemplaire non coupé. 1 des 1500 exemplaires numérotés sur beau vergé.
Bon exemplaire. ( GrG)
1954 Guéret, Imprimerie Lecante, 1954; in-8° broché, couverture crème illustrée et imprimée en brun rouge au 1er plat, dos muet; 62pp. figures dans le texte.
Inscription mansucrites au stylo au 1er plat. ( GrMG)
1950 Paris, Hachette, 1950; in-8°, plein cartonnage de l' éditeur illustrée en couleurs sur les 2 plats, dos de toile bleu ciel muet, gardes et intérieurs des sont illustrés d'un dessin en couleurs; 48pp. Illustré de dessin en noir et en couleurs.
Cartonnage frotté aux coupes et coins et un peu sali, gribouillage d'enfant au stylo p. 14. L'action de “Jour de fête“ se déroule à Saint-Sévère dans l'Indre. (Gr1)
1938 Paris, Flammarion, 1938 ; in-8° oblong, agrafés, cartonnage souple de l' éditeur illustré en couleurs; 36pp. Illustré en noir et en couleurs dans le texte et à pleine page par Rojan.
Quelques rares piqûres ou petites traces de doigt en marge de 3 feuillets, très petit accroc au dos de la couverture en pied . De la collection " Albums du Père Castor". ( GrDD)